Trois œuvres très différentes pour comprendre la diversité du romantisme et sa rupture avec l'art classique.

 

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Caspar David Friedrich, Le Voyageur au-dessus de la mer de nuages, 1818 : l'audace de sa composition et l'évocation parfaite de la mélancolie en font une œuvre incontournable du romantisme.
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Eugène Delacroix, La Barque de Dante ou Dante et Virgile aux Enfers, (1822), 189 × 241,5 cm, (musée du Louvre à Paris) : le format choisi marque une rupture avec le classicisme, ainsi que le thème (un passage de l'Enfer de Dante, très peu illustré) et le traitement des couleurs, marquées par des oppositions violentes. Mais Delacroix y démontre aussi sa maîtrise des codes classiques (traitement des corps en particulier).
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Théodore Géricault, Le radeau de la Méduse, 491 × 716 cm, 1818 : tableau monumental à voir au musée du Louvre à Paris... Illustration d'un événement récent ayant fait scandale (en 1816), c'est un thème audacieux traité ici avec force et en s'éloignant des règles d'équilibre et de quiétude du mouvement néo-classique.