Au cours du XIXe siècle, la peinture évolue très rapidement et de nombreuses écoles (ou mouvements artistiques) coexistent. Certains artistes peuvent même, suivant leur sujet, peindre dans le style d'une autre école... Voici donc 4 tableaux pour ne plus confondre le classicisme (modèle gréco-romain, avec des règles d'équilibre et la recherche du beau idéal), le romantisme (importance du paysage en tant que reflet de l'âme, recherche des contrastes...) et le réalisme (sujets du quotidien, représentation de la société dans son ensemble...).

1800 David -  Le Premier Consul franchissant les Alpes au col du Grand-Saint-Bernard (château de Malmaison) : le style est ici néo-classique
1800 David - Le Premier Consul franchissant les Alpes au col du Grand-Saint-Bernard (château de Malmaison) : le style est ici néo-classique.
1810 François Gérard - La bataille d'Austerlitz (Musée du Trianon, Versailles) : composition classique caractéristique d'une commande impériale
1810 François Gérard - La bataille d'Austerlitz (Musée du Trianon, Versailles) : composition classique caractéristique d'une commande impériale
Jacques Guiaud : Le calvaire de Tronoën (1875, musée des beaux-arts de Brest)  : inspiration romantique ici
Jacques Guiaud : Le calvaire de Tronoën (1875, musée des beaux-arts de Brest) : inspiration romantique ici
1850 - Gustave Courbet - Un Enterrement à Ornans : par le choix du sujet, son traitement, les personnages, on est bien dans le réalisme
1850 - Gustave Courbet - Un Enterrement à Ornans : par le choix du sujet, son traitement, les personnages, on est bien dans le réalisme.