Je vous ai vu. Je vous ai rencontré. Je vous ai parlé. Il est dix-huit heures et par votre visite, vous avez illuminé ma triste journée supplémentaire au pénitentiaire. Je veux, non, je dois vous dire encore et encore que je vous aime beaucoup et ce, depuis le premier jour. Me feriez-vous encore d’une autre visite prochainement ? Oui ? En tout cas, sachez que ce serait mon plus beau cadeau. Je supporte difficilement mon triste séjour incompréhensible en prison. Même si je ne vois quasiment rien ici, penser à vous me redonne un nouvel an dans la vie. Mon espoir serait de vous revoir. Une fois dehors, j’aimerais vous donner encore mille autres rendez-vous…

 

Dans l’attente de vous lire,

D.Diderot.