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Tout d’abord, par le film : « Les éblouis » . Film français sorti en 2019, réalisé par Sarah Suco, d’une durée de 1 heure 30. Ce film parle d’une famille de 4 enfants dont Camille l’ainée voit ses parents s’engager dans une communauté chrétienne pour « revenir aux sources ». Cet engagement va perturber la vie familiale, cette communauté est vue comme une secte par ses grands parents maternels. Après que Camille découvre les abus sexuels subis par son plus petit frère elle décide de partir et de porter plainte au commissariat de police où elle est écoutée et rassurée pour ses frères et sœurs.

Pour mon seconde exemple je vais parler de « Tehatchpi », un documentaire réalisé par le photographe Français JR,. Dans ce documentaire le photographe se rend dans une des plus grande prison des Etat-Unis d’Amérique : Teatchapie une prison de Californie. Elle est divisée en 4 niveaux en fonction de la dangerosité des détenus. Le niveau 1 accueille les moins dangereux et le niveau 4 les plus dangereux. Pour ce long métrage JR a convaincu 28 détenus de niveau 4 de participer à son projet : une fresque géante collée dans la cour de la prison. Ce projet va aussi permettre aux détenus de raconter leur histoire grâce à une application qui a été crée pour l’évènement.

JR a dit “On n'a pas fait un documentaire sur la prison mais un documentaire sur la force de l’art dans une prison”.

Dans le film « Les éblouis », nous avons une première porte à franchir, il s’agit de la grande porte par laquelle la famille entre dans l’enceinte de l’église autrement dit c’est la porte qui symbolise leur entrée dans la communauté, elle va aussi symboliser le début de leur enfermement mental et de leur éloignement avec le reste de la société et la vie réelle. L’enfermement mental c’est la création d’une porte mentale, porte qui ne se voit pas à l’image mais que nous pouvons imaginer. Durant le film, nous pouvons voir que les enfants ne sont pas d’accord avec cette nouvelle vie car à de nombreuses reprises, ils essayent de s’en éloigner mais sans succès. Cela montre que quelque chose les bloque comme une porte, que nous ne voyons pas mais que nous pouvons deviner. La fille aînée finit par réussir à sortir par la même porte que celle par laquelle ils sont tous entrés au début du film.

 

Comme second exemple j’ai choisi « Tehatchapi » car le principe même d’une prison c’est l’enfermement avec une ou plusieurs porte(s) que nous voyons clairement mais j’aimerais vous parler des portes que nous ne voyons pas.

Dans le documentaire, il y a un passage au cours duquel un des détenus raconte une période durant laquelle il a été enfermé dans une cage. Certains ont même passé plus de 14 ans dans ces cages. Dans une prison, les détenus sont coupés du monde mais ils côtoient aussi les autres détenus ainsi que les gardiens et autre personnel. Mais lorsque les détenus sont dans les cage ils sont complètement coupés du monde extérieur et intérieur de la prison. Ces cages représentent une porte géante qui les isole, de tout contact humain. Cela peut créer un isolement mental ce qui va rendre plus difficile réinsertion dans le monde extérieur pour ceux qui sortiront.

Dans cette œuvre visuelle, nous pouvons observer une destruction de ces portes invisibles, avec les différents collages organisés par l’artiste, en particulier celui fait sur un mur de la cour. L’artiste l’a recouvert par un collage de photographies des montagnes qui sont en arrière plan, il a ainsi crée un effet d’optique faisant disparaître le mur.