Reveka, film vu dans le cadre du festival du « Cinéma du réel », nous montre la vraie vie en mine. On suit tout au long du film quatre mineurs boliviens qui, chaque jour, s’engouffrent dans Cerro Rico, une des plus anciennes mines d’argent de Bolivie. Ce n’est pas un hasard si cette mine porte aussi le nom de « mangeuse d’hommes », en effet, des milliers de mineurs y ont trouvé la mort. La mort fait d’ailleurs partie du quotidien de ces quatre hommes car ils ne sont jamais sûrs de pouvoir sortir de la mine en entier. Les dangers y sont nombreux et nécessites de grandes précautions comme compter le nombre de détonations des explosifs avant de continuer de travailler. La présence de la mort est très importante dans ce film, surtout quand on sait que la mine risque de s’écrouler à tous moments,  mais on remarque que la présence des mythes et légendes sur la montagne angoisse quotidiennement les mineurs. D’après eux, les âmes et fantômes des morts de la mine rôdent encore dans celle-ci et restent près d’eux pendant leur travail. On suit, dans le film, les peurs et appréhensions personnelles de chacun sur l’avenir avant de voir disparaitre leur identité une fois dans la mine.

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Le film documentaire donne une place importante à la caméra. Ici, la caméra prend des risques et s’engouffre elle aussi dans la mine. On a donc l’impression d’être aussi dans la mine avec les mineurs et de vivre la même chose qu’eux.

Le film correspond à notre thématique de l’année qui est le documentaire. On peut voir une autre façon de filmer qui consiste à faire partager à la caméra, et donc au spectateur, des expériences qui lui sont inconnues.

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Le film adhère aussi à notre thème du voyage puisqu’il s’agit d’un voyage dans une mine, à travers les couloirs d’une montagne, sous terre.  

Ce film a été réalisé en 2015 par Benjamin Colaux et Christopher Yates. Les quatre mineurs du documentaire sont Claudio, Marco, Hilarion et Pancho.

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Ce film a été, pour moi, le film le plus intéressant du festival. J’ai beaucoup aimé la façon dont c’était filmé et surtout connaitre réellement la vie en mine.