La Bûche de Noël est un court métrage d'animation produit en 2013. Ce court film de 26 minutes, réalisé par deux belges, Stéphane Aubier et Vincent Patar, est rattaché à une série de courts métrages d'animation plus où moins comiques. L'ensemble est donné sous le nom de Panique chez les jouets, et est composé des courts métrages Macropolis, le Petit Dragon et La bûche de Noël.

C'est sur ce dernier que je me propose d'écrire un article, dans lequel j'aimerai expliquer en quoi ce film était à mon sens hilarant (très drôle).

Tout d'abord, petit résumé du film : Trois personnages, Cow Boy, Indien et Cheval, s'apprêtent à fêter Noël tous ensemble, dans la joie et la bonne humeur. Mais, contre toute attente, Indien et Cow Boy multiplient les bêtises, allant même jusqu'à détruire la bûche de Noël ! Alors, comme tout bon cheval qui se respecte, celui ci décide de sévir, et demande au Père Noël de ne pas apporter leur cadeaux aux deux autres personnages. Ceux ci décident donc de réparer leurs erreurs... En en créant d'autres !

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La fameuse bûche et nos deux héros.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ici, le comique du film est absurde, et est surtout présent a travers les nombreux personnages : il y a Steven, le paysan, et sa femme Jeanine, les animaux de la ferme, les gendarmes, la famille de cheval, le père Noël et son Renne... Cette profusion de personnages loufoques incite à rire, à se poser des questions quand à l'univers de ce court métrage qui semble si travaillé et pourtant si... bricolé, impression que donne l'animation à ces jouets animés en image par image. Par exemple, certains lieux sont en prises de vue réelles , ce qui contraste fortement avec d'autres endroits où tout est en maquette. Cet effet produit une impression de fait maison très agréable, qui fait automatiquement rentrer dans le film.

Le comique de langage est très présent dans le film, les héros s'exprimant avec différents accents toujours complètement audible et compréhensible mais accentuant le côté comique. Mention spécial à Benoît Poelvoorde, qui prête sa voix à Steven.

Bien entendu, le comique de situation, à travers l'histoire absurde d'un cheval s'occupant d'un cow-boy et d'un indien est fondamentalement présent. La formidable course poursuite entre nos deux héros et le Père Noël insiste bien sur ce point. Certains gags sont aussi présentés à la manière des cartoons : à plusieurs reprises, Cow Boy et Indien se retrouvent la tête dans un mur, situation impossible (mais bon, un cheval qui parle, me diriez vous....).

Pour conclure, j'aimerais insister sur le fait que ce film est adressé aux enfants. Mais, et ce film en est un bon exemple, ce n'est pas parce qu'un film est affilié aux enfants qu'on ne peut pas rire devant si l'on a 16 ans.