Notre classe de cinéma s'est très récemment rendue à Paris pour le festival international du réel (le lundi 23 Mars 2015). Ce fut pour nous une journée très intéressante car elle nous a permis de découvrir trois courts métrages, notamment "l'amie d'Amélie", "Hier sprach der Preis" et "la chambre bleue".
Dans un premier temps, nous avons vu un documentaire de Sabrina Jäger (Hier sprach der Preis), en version Allemande, d'une durée de 72 min qui nous présentait la déchéance d'un magasin de bricolage jusqu'à la faillite. Celui-ci était très réaliste et dénonçait les réelles difficultés qui inquiètes habituellement les entreprises.
Après la pause déjeuner, nous avons visionné "l'amie d'Amélie" de Clémence Diard, qui personnellement, est celui auquel j'ai le plus accroché car il était à la fois touchant et assez réaliste. En effet, il nous présentait la vie de deux sœurs, l'une atteinte d'autisme (l'ainée) et l'autre chargée de sa surveillance (la cadette). Dans ce film , on perçoit leur vie à travers le regard de la cadette sans pour autant qu'elle n'apparaisse à l'écran.
On aurait pu croire que durant toute la période où leur parents étaient absents, qu'elles étaient seules toutes les deux, cependant, on ressent fortement la présence d'une troisième personne, plus ou moins virtuelle prénommée, Christine. En effet, tout au long du film, Amélie fait allusion à une certaine Christine ainsi qu'à ses projets. Malgré une durée de 40 min, ce court métrage était bien réalisé car il symbolisait l'envie d'une jeune fille handicapée rejetée par les autres à cause de sa différence, d'être acceptée par notre société.
Nous avons ensuite regardé "la chambre bleue" de Paul Costes qui retrace la vie d'une famille après la mort de leur père.
S'en est suivi, un échange avec les différents réalisateurs qui nous ont éclairé sur leurs tournages ainsi que leurs motivations.
Clémence Diard, par exemple, la véritable sœur d'Amélie qui se trouvait être aussi la réalisatrice du film "l'amie d'Amélie", nous expliquait que celle-ci était heureuse de faire parti du film de sa sœur.
Nous avons donc compris que ce film était basé sur des faits réels ainsi que sur la véritable personnalité des personnages, ce qui nous a permis de découvrir l'intimité des réalisateur à travers leurs films ainsi que certaines facettes de la vie que l'on ne connaissait pas. Grâce à ces films, nous avons pu ainsi découvrir les réelles difficultés de notre société.