Cette adaptation est tchèque et est sorti en 1998, elle dure 84 minutes soit 1h24. Ce film raconte l'histoire d'Alice, une petite fille qui joue dans sa chambre lorsqu'un lapin empaillé prend vie et s'enfuit. Alice décide alors de le suivre en passant dans le tiroir d'un bureau. Tout au long du film, nous pouvons voir plusieurs portes ou tiroirs qu'Alice franchit. Certaines portes sont grandes, d'autres sont petites, à côté desquelles Alice paraît géante et où elle ne peut passer que son oeil. Mais beaucoup de portes ne sont pas visibles : les portes du surréalisme.
Le surréalisme est un ensemble de procédés de création et d'expression utilisant des forces psychiques (automatisme, rêve, inconscient) libérées du contrôle de la raison.
En effet, certaines scènes montrent ce passage du réalisme au surréalisme et accentuent cette dimension du film. Par exemple, lorsqu'Alice traverse le tiroir du bureau pour suivre le lapin, elle passe d'un monde normal à un monde absurde. Dans une autre scène, Alice entre dans une pièce et se retrouve à manger avec des pantins. Les pantins répètent la même action sans cesse en se décalant d'une place à chaque fois. Ces scènes nous montrent qu'Alice est dans un autre monde, dans une autre réalité et que ces scènes pourraient s'apparenter à de la folie. Plus tard dans le film, Alice se retrouve face à une porte minuscule par laquelle elle ne peut passer que son oeil. Alice se met à pleurer face à cette situation et c'est à ce moment qu'une nouvelle porte surréaliste s'ouvre au public. Alice pleure tellement qu'elle finit par être submergée de ses larmes. Elle nage finalement dans ses larmes, situation pourtant impossible dans la réalité.
Ce film nous prouve que les portes peuvent être représentées autrement que physiquement, notamment grâce au surréalisme.