Pendant tout le long du film, on assiste à des jeux de représentation d’images et d’émotions de par le masque de l’homme défiguré.

Mon impression suite à ce visionnage est que dans ce film la parole n’est pas obligatoire, le masque suffit pour nous faire comprendre ce que veut nous transmettre le réalisateur. En effet, malgré un visage masqué on arrive à ressentir les émotions et les contextes. J’ai trouvé très intéressant que pour changer de grand axe le personnage change de masque, par exemple au début du film quand Édouard Péricourt créer et met son premier masque son complexe disparaît, son visage devient une œuvre d’art, sa mocheté devient une réelle beauté. J’eu l’impression qu’à chaque moment où le masqué change de masque, il devient plus sage, plus mature et se livre plus. J’ai également le ressenti qu’il se rapprochait de plus en plus de son père. Je me suis donc demandé quelle serait la phase ultime de son évolution/ élévation et quel masque le représenterait. Il s’agit de la scène de l’oiseau qui est pour ma part la scène la plus ingénieuse/réfléchie/forte car c’est la scène où il rencontre son père, il confronte ses problèmes et se libère complétement de ses émotions. L’oiseau est un animal représentatif de la liberté, du repos de l’âme, de la prise d’envole. Il s’agit donc de la meilleure représentation car au final, une fois libéré des émotions et des souffrances passées après avoir rencontré son père et s’être réconcilié avec ce dernier, Édouard Péricourt saute de l’immeuble s’envole à jamais.