Le «Festival du cinéma du réel»
I-Histoire
«En 1978, les 3ème Rencontres internationales du cinéma direct "L'Homme regarde l'Homme", initiées par la revue IMPACT, se sont tenues au Centre Pompidou.
En 1979, la Bibliothèque publique d'information créait, au Centre Pompidou, «Cinéma du réel», festival international de films ethnographiques et sociologiques, avec le soutien du C.N.R.S. et du Comité du film ethnographique, dans le but de promouvoir le film documentaire.
La manifestation est organisée par la Bibliothèque publique d’informations, en collaboration avec l’association Les Amis du Cinéma du Réel, créée en 1984.
Le festival mêle documentaires, essais et expérimentations dans des sélections qui reflètent la diversité des genres et des formes d’approches cinématographiques du monde. Elle en fait l’un des rares festivals de cinéma documentaire qui mettent l’accent sur le patrimoine et la mémoire du genre, tout en les faisant dialoguer avec la création contemporaine.
Découvreur de jeunes talents, Cinéma du réel est tout aussi attentif aux cinéastes confirmés dont il donne à voir les dernières œuvres comme les films plus anciens. Le festival a ainsi contribué à révéler sur la scène internationale de nombreux réalisateurs, aujourd’hui connus du grand public.»
Le site officiel
II- Retour sur la sortie: Matinée
A- Le trajet aller
Lundi 23 Mars. Départ 8h30, 12 élèves, 2 professeurs. 45min de minibus avant d'atteindre le pont de Gennevilliers, puis 30 min dans les bouchons et l'enfer parisien même avec la mise en place de la circulation alternée ce jour-là. A l'arrivée, nous sommes accueillis par Nicolas Chaudagne chargé d'être notre guide durant la journée et Suzanne de Lacotte, chargée de diffusion du festival ainsi que de la présentation des films que nous avons visionnés.
B- Cinéma Luminor-Hotel de ville,le premier film:
Hier sprach der Preis (The Price was key) de Sabrina Jäger
Résumé: Le drapeau jaune et bleu de la chaîne de magasins de bricolage « Praktiker » claque encore au vent mais les jours de l’enseigne sont comptés. Le film s’attache à quelques personnages, les jours précédents la fermeture définitive.
Analyse critique et ressentit: Je ne sais pas vraiment comment interpréter ce film... Pour moi, un film monotone, sans vie: Certes il était intéressant d'un point de vue humain; nous savons maintenant ce que c'est d'être menacé et de vivre jusqu'à ce que notre travail nous échappe pour se retrouver au chômage en suivant la vie des personnages. Mais, je ne saisis pas le but précis de l'œuvre. Un point a retenu mon attention, la récurrence de la musique en fond à chaque fois que l'on changeait de décor et que la réalisatrice nous montrait le magasin car en effet, un certain rythme est apparu, l'altération personnages-magasin.
Donc ce film reste intéressant mais la forme qu'à voulu donné le réalisateur donne un film peu commun et que nous, jeunes inspirés par les films hollywoodiens à porté international, avons du mal à saisir.
C- Le midi
A la sortie du cinéma, aux environs de 12h, nous nous sommes dirigés en groupe devant le centre Georges Pompidou. 45Min de temps-libre pour que nous puissions déjeuner. Le rendez-vous est donné à 13h pour les deux représentions de l'après-midi.
Les œuvres exposées à l'entrée au centre Pompidou nous ont permis de patienter avant d'entrer dans la salle, en effet, comprendre le «pourquoi» des œuvres nous a laissé perplexe. Nous sommes entrés dans la salle, composé d'autres classes scolaires, des anonymes et des jurys. Après une courte présentation orale, deux films nous ont été projetés suivis chacun d’un débat avec leur réalisateur.
III- Retour sur la sortie: Après midi
A- Beaubourg: Centre George Pompidou, le second film:
L'Amie d'Amélie de Clémence Diard
Résumé: Le documentaire « L’Amie d’Amélie » de Clémence Diard nous plonge dans l’intimité d’une relation entre deux sœurs. L’une est la réalisatrice et l’autre Amélie du titre, jeune femme atteinte d’autisme et dont la prise en charge par sa sœur le temps d’une semaine constitue le prétexte d’un tournage élaboré dans son plus simple appareil: une caméra numérique.
Analyse critique et ressentit: La vie d'Amélie est une histoire prenante et une jeune femme attachante, en effet, la réalisatrice nous montre l'intimité d'une personne atteinte de « déficience mentale », une communauté mal perçu par la société car différente. Ici, nous vivons avec une personne que l'on pourrait comparer à un enfant de 10 ans. Ce problème mental ne lui permet pas d’évoluer et de gagner en maturité. Malheureusement de nos jours ce genre de personne est souvent discriminée et incomprise mais la façon dont la réalisatrice traite ce sujet nous touche, et nous pouvons nous attacher et compatir à la vie d’Amélie.
B- Beaubourg: Centre George Pompidou, le troisième film:
La chambre bleu de Paul Costes
Résumé: Le documentaire « La chambre bleu » de Paul Coste est un court-métrage prenant place au sein d’une famille. Un homme veut organiser un repas familial, 10 ans après la mort de son père. Les réactions des différents membres de cette famille et celles du fils qui a lancé l’idée sont réunies pour former l’histoire.
Analyse critique et ressentit: Ce film ne m’a pas particulièrement touché. L’enchainement, histoire-réactions était bien menées, les plans étaient intéressants mais à la fin de la projection, je n’avais pas d’idée précise sur ce film. Je ne saurais décrire mon ressentit sur la mise en place du film seul le côté technique m’a intéressé avec des prises de vue entrecoupées de dialogue et d’anecdotes. Je n’ai pas été absorbé par cette projection.
C- Le trajet retour
C’est aux environs de 16h que nous nous sommes dirigés vers l’avenue se situant à l’arrière du Centre Pompidou et que nous avons attendu le minibus pour le retour. Le trajet a duré moins de temps qu’à l’aller, les routes étaient plutôt dégagées. A partir d’Eragny, notre groupe s’est dispersé au fur et à mesure des arrêts jusqu’à l’arrivée au lycée.
Résumé de la sortie des cinéastes de Première S et Première ES
Paris, festival du cinéma du réel
Lundi 23 Mars