Ce court métrage a été réalisé par Stéphanie Cadoret en 2016, et montre une femme qui, après une journée à l'extérieur, rentre chez elle, enlève ses vêtements pour ne garder que son maillot de bain, et rentre dans la pièce principale, qui ressemble à une piscine où vit tout un écosystème. Son homme (poulpe) l'emmène vers le fond, et petit à petit, l'empêche de remonter à la surface, la jeune femme allant jusqu'à mettre un scaphandre pour rester avec lui.
Lors du visionnage dans la salle, j'ai tout de suite fait le lien entre son homme (poulpe) qui la garde avec lui, et une femme victime d'une relation abusive. En effet, bien que son homme (poulpe) la maltraite, l'oblige à retenir sa respiration contre son grès, elle semble l'aimer et va même jusqu'à faire des efforts pour lui : bien que leur relation soit clairement malsaine, elle veut la préserver, par amour, car c'est sûrement son seul repère en dehors de sa supposée vie active.
En parlant de vie active, on peut supposer qu'elle rentre du travail, alors que son homme (poulpe) reste à la maison toute la journée : on ne le voit ni quitter la maison, ni y revenir. Ce serait donc elle seule qui gagne de l'argent. Il pourrait donc, en plus de la maltraiter, profiter de sa situation financière, usant de ruse et de chantage affectif pour la garder près de lui.
De plus, quand elle repart le lendemain, elle fait attention à cacher les marques de tentacules sur ses bras et son cou, qui peuvent être comparés à des suçons : cependant l'hypothèse peut être écartée, car on voit à son doigts une bague, synonyme au moins de fiançailles et donc de relation connue aux yeux de tous. Reste l'hypothèse des coups reçus par son homme (poulpe) qu'elle essaye de cacher, comme une femme battue.