Imaginer la suite du Portrait ovale : quand le regard donne vie
Par burnel patrice (Collège Victor Hugo Issy (92130)). 16 décembre 2016, 09:57. | Lien permanent.
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"Le château dans lequel mon domestique s'était avisé de pénétrer de force, plutôt que de me permettre, déplorablement blessé comme je l'étais, de passer une nuit en plein air, était un de ces bâtiments, mélange de grandeur et de mélancolie, qui ont si longtemps dressé leurs fronts sourcilleux au milieu des Apennins,[…] Selon toute apparence, il avait été temporairement et tout récemment abandonné. Nous nous installâmes dans une des chambres les plus petites et les moins somptueusement meublées. […] Sa décoration était riche, mais antique et délabrée. Les murs étaient tendus de tapisseries et décorés […] d'une quantité vraiment prodigieuse de peintures modernes, pleines de style, dans de riches cadres d'or d'un goût arabesque. Je pris un profond intérêt, - ce fut peut-être mon délire qui commençait qui en fut cause, - je pris un profond intérêt à ces peintures qui étaient suspendues non seulement sur les faces principales des murs, mais aussi dans une foule de recoins que la bizarre architecture du château rendait inévitables ; si bien que j'ordonnai à Pedro de fermer les lourds volets de la chambre, - puisqu'il faisait déjà nuit, - d'allumer un grand candélabre à plusieurs branches placé près de mon chevet, et d'ouvrir tout grands les rideaux de velours noir garnis de crépines qui entouraient le lit.[…].
Je lus longtemps, - longtemps ; - je contemplai [les toiles] religieusement, dévotement ; les heures s'envolèrent, rapides et glorieuses, et le profond minuit arriva. La position du candélabre me déplaisait, et, étendant la main avec difficulté pour ne pas déranger mon valet assoupi, je plaçai l'objet de manière à jeter les rayons en plein sur le livre.
Mais l'action produisit un effet absolument inattendu. Les rayons des nombreuses bougies (car il y en avait beaucoup) tombèrent alors sur une niche de la chambre que l'une des colonnes du lit avait jusque-là couverte d'une ombre profonde. J'aperçus dans une vive lumière une peinture qui m'avait d'abord échappé. C’était le portrait d’une jeune fille déjà mûrissante et presque femme. Je jetai sur la peinture un coup d’œil rapide, et je fermai les yeux. Pourquoi ? - Je ne le compris pas bien moi-même tout d'abord. Mais pendant que mes paupières restaient closes, j'analysai rapidement la raison qui me les faisait fermer ainsi. C’était un mouvement involontaire pour gagner du temps et pour penser, […] , - pour calmer et préparer mon esprit à une contemplation plus froide et plus sûre. Au bout de quelques instants, je regardai de nouveau la peinture fixement.
Je lus longtemps, - longtemps ; - je contemplai [les toiles] religieusement, dévotement ; les heures s'envolèrent, rapides et glorieuses, et le profond minuit arriva. La position du candélabre me déplaisait, et, étendant la main avec difficulté pour ne pas déranger mon valet assoupi, je plaçai l'objet de manière à jeter les rayons en plein sur le livre.
Mais l'action produisit un effet absolument inattendu. Les rayons des nombreuses bougies (car il y en avait beaucoup) tombèrent alors sur une niche de la chambre que l'une des colonnes du lit avait jusque-là couverte d'une ombre profonde. J'aperçus dans une vive lumière une peinture qui m'avait d'abord échappé. C’était le portrait d’une jeune fille déjà mûrissante et presque femme. Je jetai sur la peinture un coup d’œil rapide, et je fermai les yeux. Pourquoi ? - Je ne le compris pas bien moi-même tout d'abord. Mais pendant que mes paupières restaient closes, j'analysai rapidement la raison qui me les faisait fermer ainsi. C’était un mouvement involontaire pour gagner du temps et pour penser, […] , - pour calmer et préparer mon esprit à une contemplation plus froide et plus sûre. Au bout de quelques instants, je regardai de nouveau la peinture fixement.
Commentaires
Au bout de quelques instants, je rouvrais les yeux et regardais de nouveau la peinture fixement. La jeune fille n'était plus là, elle laissait place à un vide couleur rouge sang. Affolé, je couru dans toute la pièce, me dirigeais vers la fenêtre, ouvris les volets et regarda à travers celle-ci. Là, je découvris la dame du tableau, un couteau ensanglanté à la main. Elle marchait pieds nus sur la pelouse du château. Tout à coup, elle se retourna brutalement et me regarda du plus terrible des regards. Je reculais d'effroi, tombais, et me cognais la tête contre le coin du lit. Le lendemain matin, je me réveillais avec des maux de tête. Je regardais le tableau et le vis exactement comme la veille. Je me souvins alors de ce qui c'était passer et me dis que c'était surement un rêve. En sortant prendre l'air, alors que j'étais rassuré je vis des traces de sang sur la pelouse et je compris que je n'avais pas rêver...
Quand soudain, je vis une lumière passer devant mes yeux à toute vitesse. Je sentis alors un souffle glacial dans mon cou. Je tournai la tête et j’aperçus la jeune femme du tableau. Elle ouvrit ses grands yeux noirs et me fit un sourire diabolique tout en me disant : coucou avec une voix terrifiante et à la fois enjouée. Je me retournai vers le tableau et à ma grande surprise, il était vide...
Le lendemain, je me réveillai en croyant que j’avais fait un mauvais cauchemar. En me levant du lit, je vis que mon valet était encore endormi. Cela m'étonnait car en temps général, il se levait tôt. Je me levai et j'observai le tableau. La jeune femme était à nouveau dans le tableau quand je remarquai le même sourire diabolique et terrifiant que la veille. Et je vis sur ses mains du rouge comme du sang. Alors je compris que mon valet avait été assassiné par la jeune femme.
le tableau tomba ,le candélabre s’éteignit et et je vis une ombre sortir du tableau ,je pensais que je rêvaie mais malheureusement je crois que c'était vrai.
Le lendemain matin je me levai ,j’allai me lavait le visage et je sentis une chose passer derrière moi ,je me retournai et je vis la même ombre qu'hier….....
Je regardai la fille dans les yeux, après quelques secondes, elle n’était plus dans le tableau. Immédiatement, la tasse de thé commença à vibrer, tomba et cassa. Puis les rideaux se déchirèrent et les vitres se cassèrent et le vent souffla violemment. La porte s’ouvrit…
Quand la porte grinça, je me retournai ; Je vis une ombre qui partit. J'essayai de la suivre et me perdis dans le noir...
Je continuai d'avancer et m'arrêtai, quand soudain je sentis un souffle sur mon cou.
Je regardai deux secondes la porte et je vis une femme passer je regardai à nouveau le tableau et la femme n’était plus peinte, ne restait que le décor. Je suivis les bruits de pas dans le couloir du château. J'arrivai dans la cuisine et un verre tomba et se cassa. Je courus avec peur et j'arrivai dans une chambre, mais je tombai dans les pommes . Quand je me réveillai, elle était là, la femme assise sur une chaise à balance en train de brosser les cheveux d'une poupée en porcelaine et me regardait. Avec peur je courus et sortis du château et je n'y revins plus jamais !!!!
Puis je vis une femme resplendissante comme je l'ai décrite, et un chuchotement survint. Je n'arrivais pas à distinguer ce que disait cette voix toute douce et calme qui me chuchotait dans l'oreille ou dans...la tête.Puis le tableau qui avait sur le visage une expression stoïque se retrouva le sourire au lèvres, et la voix hurla "TU N'ES PAS A TA PLACE ICI!!!!" Le tableau fut vide et la fille avait disparu...
La jeune femme avait disparu, il ne restait plus que le décor autour. Soudain, j'entendis des bruits de pas qui me menèrent jusque devant un miroir. Je regardai celui-ci fixement, mais à ma plus grande surprise, je ne me vis pas moi-même dans le reflet de la glace, mais je vis la jeune femme du tableau , j'étais stupéfait. Elle me regardait avec un regard noir, ce qui m’effrayait. J'avais tellement peur que je tombai dans les pommes.
Lorsque je me réveillai, je me remémorai tout ce qui s'était passé et je me disais que j'avais probablement fait un rêve.
Mais c'est lorsque je vis de nouveau la jeune femme dans le miroir que je compris que je n'avais pas rêvé...
Je croyais distinguer une forme lorsqu'un objet tomba et détourna mon attention.Je jetai à nouveau un regard sur le tableau et je m'aperçus que la forme que je distinguais avait changé : c'était désormais mon portrait! je me frottai les yeux, pensant rêver, mais le tableau n'avait pas changé,j'appelai mon domestique qui lui voyait aussi son portrait.Le lendemain matin le tableau était vierge.
Au moment où je regardais de nouveau le tableau, la jeune fille se mit à bouger et me fit signe de me rapprocher; je crus sur le moment à une hallucination mais elle me prit la main et m'emmena avec elle dans le tableau.
Je me retrouvai dans une sorte de jungle pas tout-à-fait comme les autres:
Les arbres parlaient et bougeaient, des singes faisaient de la musique en frappant des noix de coco les unes contre les autres, les oiseaux dansaient dans le ciel au rythme de la musique.
Tout ceci me fit oublier la jeune fille qui avait disparu...