Poèmes surréalistes
Par V. Gouzien le 18 mai 2015, 14:53 - Lien permanent
La mer a parfois un goût amer celui du voyage à travers les nuages
celui de la transformation d’un pont en béton, en bateau.
Ce monde inversé avec liberté en un ciel bleuté,
ces voiles s’envolant, dessinés sur cette toile,
Les vagues se cognant en un bruit assourdissant sur le bateau
s’éloignant sur l’océan
Le navire avançant dans un seul soupir.
Les nuages blancs s’étirant à l’infini en formant un horizon inédit.
La mer a parfois un goût amer celui de l'imaginaire qui nous amène
à terre.Louise G.
Un monde révolté
Des arbres routiers, des maison aux fossés. Les arbres des cieux, les briques des bœufs. Les chemins, les terrains, les maisons de la terre. Un arbre poussant à l'envers des terres, des habitats qui très bats en sont las. Les chemins en herbiers infinis, qui se croisent, s'entrecroisent, se décroissent comme les maisons, se regardent, se frôlent sans jamais s'approcher. Des chemins, des ruelles, qui s'enlacent, se déplacent. Les terres inversées vers les cieux qui s'évadent, les maisons bétonnées et clouées qui se créés. La toitures tapissée de verdures,d'ouvertures qui s'éloignent, qui s'évadent. Les verdures aux toitures se révoltent, se volent. Dans un monde bien carré, trop strié, la révolte pointe le bout de son nez au devant des maisons. Les arbres dansants par devant dans le vent, par devant, sur le temps, s'ébranlant. Tant de tremblements évasés qu'il faut supprimés pour un temps, que le monde disparaît, se mélange, se détend, se relaxe, se change et cesse d'exister pour se recrée en dessin dans le biais de la raie, un monde disparaît mais renaît. Des maisons reformées aux fossés, des arbres aux sommets oubliées. Des méandres entre bat sans tout cela.
Leïna