Lettre a Vendredi
Par M. Vighier le 15 juin 2016, 11:12 - Nos lectures - Lien permanent
Nous exprimons nos sentiments et nos impressions envers les actions de Vendredi (Vendredi ou la vie sauvage de Michel Tournier)
78360 MONTESSON
FRANCE
Objet : La vie et le départ de Vendredi
Monsieur Vendredi,
Je vous écris cette lettre pour vous faire part de mes avis et mes sentiments sur votre vie avec Robinson et votre départ de l’île. J’aurais bien voulu voir la tête de Robinson en version poupée, et aussi tester votre hamac, il avait l’air d’être très confortable.
Vous avez passé ensemble des moments de complicité. Vous avez appris à Robinson à faire la cuisine, en lui montrant comment mélanger les saveurs, vous m’avez mis l’eau à la bouche. J’ai beaucoup ri lorsque vous avez inversé vos rôles, je suis vraiment rentrée dans votre univers. Vous vous êtes montrés ingénieux en créant une nouvelle manière de s’amuser pour chaque activité comme par exemple la pêche avec un cerf-volant. Vous avez appris à communiquer de différentes manières, en anglais, mais aussi avec le langage des signes, cela vous permettant de vous adapter à chaque situation.
A votre place, je n’aurais pas attendu aussi longtemps pour me libérer de la domination de Robinson, pour lui montrer la vraie vie sur une île en le libérant des règles de la vie. Je pense également que vous n’auriez pas dû inventer le jeu des changements de rôles car cela vous a conduit à vous comporter comme Robinson, cela vous a attiré vers un sentiment de puissance et de domination. Tout cela vous a amené à quitter Sperenza et Robinson. Vous m’avez beaucoup déçue, quand vous ne respectiez pas Robinson, quand vous avez fait exploser la grotte, quand vous avez détruit les cultures ( assécher les rizières ), quand vous avez également volé des affaires à Robinson.
Vous m’avez attristée quand vous avez causé la mort de Tenn.
Cela m’a écœurée quand vous avez sorti les intestins de ventre du bouc et quand vous les avez nettoyés.
Que va -t’-il se passer dans votre nouvelle vie ? Êtes-vous prêt à vivre dans un monde que vous ne connaissez pas, là ou votre couleur de peau vous donne un rang inférieur, ou les personnes n’ont pas la gentillesse de Robinson. Vous avez abandonné Robinson alors qu’il vous avait sauvé la vie. J’espère que votre vie sera meilleure.
Je vous prie d’agréer, Monsieur Vendredi, mes salutations distinguées.
Marie Cumunel