"La persistance de la mémoire"
Par Aurélie de Mattéis (Collège Pablo Picasso, Montesson) le 07 février 2013, 21:29 - Printemps des poètes - Lien permanent
Les horloges fondent et s'écoulent comme le temps. Le fer quasi fondu, écrasé par la presse médiatique et hydraulique. Les horloges fondent comme la vie. Les horloges montrent les mêmes principes comme des régiments du temps. Le temps fond, l'horloge coule mais le décor tient.
Le décor est stable, le sol rouge et le ciel, aromatisé aux nuages, est libre.
La mémoire se trouble, les horloges changent de forme comme la terre mouillée. On ne comprend pas tout de la mémoire comme la forme en arrière-plan qui dessine un bateau jaune comme vu par une souris euphorique.
Mais l'image ne prend qu'un millième de seconde de la scène - celle que l'artiste prend dans son oeuvre.
Le temps est la richesse du monde qui s'écoule comme les horloges que l'artiste met sur toile malgré le surréalisme de l'oeuvre de la mémoire.
Paul