Voici quelques références et liens très intéressants sur le théâtre jeunesse:
- un article sur le lien entre théâtre jeunesse contemporain et le conte : http://gerflint.fr/Base/France8/ferrier.pdf
- vous pourrez consulter au CDI un numéro de la revue Théâtre d'aujourd'hui, n°9 : "Théâtres et enfance : émergence d'un répertoire", de JC Lallias (792 THE)
- un article disponible au CDI : Théâtres n°7 (février 2003) "Un art en soi" (p.81-90)
- prochainement au CDI un DVD consacré au travail de la compagnie Louis Brouillard sur la réécriture du Petit poucet avec une classe de 6e intitulé "Du conte au théâtre"
Quelques liens autour de Le Petit Chaperon rouge de Pommerat:
- article critique : http://agon.ens-lyon.fr/index.php?id=2602
- un extrait video : http://www.dailymotion.com/video/xu061d_le-petit-chaperon-rouge_creation#.UcVRoTZOL5o
- un entretien avec Pommerat dont voici un extrait :
pourquoi utiliser un narrateur qui raconte l'histoire ?
Ça me paraissait essentiel de garder l’aspect narratif direct, au début en tout cas. Cette histoire est d’abord racontée avant d’être incarnée. J’ai compris à travers cette expérience, de façon très sensible, à quel point la forme dialoguée était un artifice. Je me suis demandé pourquoi, pour donner une information, il faut faire du dialogue ? Pour moi, le dialogue doit être totalement utile. Shakespeare se permet de faire intervenir des per- sonnages qui viennent dire ce qui s’est passé assez directement. Dans le Petit Chaperon rouge, il y a trois moments où le dialogue est absolument nécessaire : la rencontre de la petite fille et du loup, la rencontre du loup et de la grand-mère, et surtout la rencontre de la petite fille et du loup déguisé en grand-mère. Dans ces instants-là, la parole partagée est essentielle et donc, indispensable. Ailleurs, on peut montrer et dire sans qu’il y ait dialogue. Dans Les Marchands, le système n’est pas différent. Les personnages ne se parlent que quand ils ont à se dire des choses essentielles. Le Petit Chaperon rouge m’a donné cette confiance pour utiliser librement la narration directe et parfois refuser le dialogue.