- Tout d'abord, vous pourrez consulter en pièce jointe le dossier pédagogique proposé par le théâtre de Nanterre : il propose beaucoup de textes très intéressants et éclairants sur le travail de Tchekhov, une interview de Françon, des biographies de l'auteur et du metteur en scène, un résumé de la pièce, des lettres comme celle-ci de Gogol à Tchekhov:

Lettre de Gorki novembre 1898 : J’ai vu ces jours-ci Oncle Vania [...] Pas moyen d’écrire bien, clairement, ce que cette pièce fait naître dans l’âme, mais je sentais cela en regardant les personnages : c’était comme si on me sciait en deux avec une vieille scie. Les dents vous coupent directement le cœur, et le cœur se serre sous leurs allées et venues, il crie, il se débat. Pour moi, c’est une chose terrifiante. Votre Oncle Vania est une forme absolument nouvelle dans l’art dramatique, un marteau avec lequel vous cognez sur les crânes vides du public [...]


- Bande-annonce du spectacle http://www.dailymotion.com/video/xp9eha_oncle-vania_creation

- des documents qui confrontent les 2 Oncle Vania à l'affiche, l'un par Françon aux Amandiers de Nanterre, l'autre de Christian Benedetti à Alfortville :

http://www.liberation.fr/theatre/01012396766-d-alfortville-a-nanterre-la-mania-d-oncle-vania

Sur France Culture, l'émission "La Grande Table" du 23 mars est consacré à ces deux spectacles (émission à podcaster sur le site): http://www.franceculture.fr/emission-la-grande-table-la-citoyennete-aujourd-hui-mettre-en-scene-oncle-vania-2012-03-23

rencontre des 2 metteurs en scène autour de Oncle Vania : http://www.journal-laterrasse.fr/Christian-Benedetti---Alain-Fran-on-1-8013.html

-Mise en scène par Christian Benedetti au théâtre-studio d'Alfortville du 12 mars au 7 avril 2012:

- une autre mise en scène que les plus anciens de l'option théâtre ont pu voir au Théâtre de la Bastille par la Compagnie des Possédéshttp://www.youtube.com/watch?v=ssFgYSysf-g

...Le mot de la fin pour Tchekhov lui-même, dernière réplique de la pièce  :

« Nous allons vivre, oncle Vania, toi et moi. Nous allons vivre une longue, longue, série de jours, et de longues soirées ; nous allons supporter patiemment les épreuves que le destin nous enverra ; nous allons travailler pour les autres, maintenant et plus tard, quand nous serons vieux, sans connaître de repos, et, quand notre heure sera venue, nous mourrons docilement et, là-bas, de l'autre côté du tombeau, nous dirons combien nous avons souffert, combien nous avons pleuré, combien nous avons eu la vie amère, et Dieu aura pitié de nous, et toi et moi, mon oncle, mon oncle bien-aimé, nous verrons une vie lumineuse, splendide, pleine de grâce, et nous nous réjouirons, et, en nous retournant sur nos malheurs de maintenant, nous aurons un sourire de compassion —et nous nous reposerons. Je crois, mon oncle, je crois avec ardeur, passionnément… Nous nous reposerons ! Nous nous reposerons ! Nous entendrons les anges, nous verrons tout le ciel constellé de diamants, et nous verrons le mal terrestre, toutes nos souffrances se noyer dans la charité qui remplira le monde entier, et notre vie deviendra douce, tendre, légère, comme une caresse. Je crois, je crois… Mon pauvre, mon pauvre oncle Vania, tu pleures… Tu n'as pas eu de joie dans ta vie, mais, attends un petit peu, oncle Vania, attends… Nous nous reposerons… Nous nous reposerons ! Nous nous reposerons ! »