"Je pense que nos chansons reflètent bien l’actualité."
"J’adore la chanson des Gilets jaunes car j’adore le fait que ça soit un semi-rap. La famille monoparentale : je n’aimais pas trop le style de la musique, mais les mots étaient très bien choisis."
"L'écriture des chansons a amélioré notre orthographe et notre vocabulaire. Les textes font réfléchir sur la vie actuelle et en général."
" Je trouve que la première chanson, la famille monoparentale, est très touchante. Celle des gilets jaunes est plutôt drôle même si elle fait passer un message fort."
"J’adore les chansons. Il m’arrive de les réécouter parfois. Les paroles sont celles d’un enfant et ça me plaît."
"Je pense que ces deux sujets ont été bien choisis car ça a touché et amusé toute la classe et les spectateurs. Les paroles étaient super."
"Je pense que les chansons qu’on a écrites sont superbes. Le public a pleuré pour la famille monoparentale et il a beaucoup rigolé pour celle des gilets jaunes."
"J’ai appris que c’est plus difficile de créer une chanson avec des rimes et des alexandrins. A la fin, après notre passage sur scène, tout le monde a applaudi, donc on n’a pas fait tout ça pour rien."
"J’ai aimé le résultat final du projet car nos paroles avaient du sens."
" J’ai découvert les règles d'écriture de la poésie et de la chanson. J’ai appris comment créer une chanson en plusieurs étapes."
"J'ai découvert qu’écrire une chanson peut être amusant. On y prend du plaisir. Aussi, le jour où nous sommes montés sur scène et avons vu le concert, cela m’a fait comprendre à quel point c’est génial."
"On a inventé deux chansons avec nos mots et j’ai réussi à jouer du hautbois et les partitions étaient très belles. Ce projet nous a fait nous rapprocher, en amitié et musicalement."
"Ecrire des chansons, c'est pas dur. J'ai aimé tisser des liens avec Nicolas."
"J'ai aimé créer les chansons parce qu’on rigolait tous ensemble. C’était bien, surtout la blague des pommes de terre."
"Ce que j’ai découvert dans ce projet, c’est qu’il ne faut pas avoir peur de monter sur scène devant 350 personnes. On a affronté notre peur."
" J’ai appris ce qu’est un alexandrin. Puis j’ai appris à être confiant. Maintenant, je n’ai plus peur d’aller sur scène."
" J’ai aimé l’écriture des chansons, les répétitions et le moment sur scène où j’ai stressé."
"J’ai aimé passer sur scène car il y avait du stress de chanter les chansons qu’on a écrites devant autant de personnes."
" Ce que j’ai aimé, c’est quand nous avons écrit les chansons et quand nous sommes montés sur scène, car ça nous a permis de passer du temps ensemble et de prendre du plaisir.
"J’ai aimé écrire des chansons, choisir les thèmes, travailler en classe et passer sur scène. J’ai tout aimé, mais j’ai préféré chanter sur scène et créer les chansons parce que c’était une première fois.
"J'ai aimé monter sur scène car j’étais fière de présenter les chansons au public. J’ai trouvé aussi qu’au moment d’écrire les chansons pendant les ateliers, il y avait une bonne ambiance.
"Je n’ai pas aimé chanter pendant la première répétition, peut-être parce que je préférais écrire."
Nos partenaires culturels : l’équipe du centre culturel l’Imprévu, Carole Macard et Alexandra Oseï, qui nous proposent chaque année de vivre de nouvelles aventures et de riches découvertes humaines et artistiques, et Les Fouteurs de Joie, en particulier Nicolas Ducron et Alexandre Léauthaud, sans qui ce projet n’aurait pu voir le jour.
Nos partenaires financiers : Le Rectorat de Versailles, le Conseil départemental, la Mairie de Saint-Ouen l’Aumône et le collège Marcel Pagnol.
Nos partenaires pédagogiques : Mme Ducloux et Mme Lerouge, nos deux principales ainsi que M. Bérain, notre gestionnaire, pour leur soutien pédagogique et logistique.
Nous tenons également à remercier les parents d’élèves qui ont soutenu et accompagné leurs enfants dans cette aventure et souvent tard les soirs de concerts.
Un énorme merci à toi, Nicolas, qui a su être à l’écoute de nos élèves, avec beaucoup de patience et d’humour pour mettre en mots et en musique les préoccupations de nos élèves. Merci pour ta volonté de ne jamais perdre de vue l’exigence nécessaire à l’écriture de beaux textes. C’est une belle réussite ! Merci d’avoir partagé avec nous, temps, talent, conseils et bonne humeur. Les ateliers ont été de beaux moments de partage et d’émotions…
Merci également à Alexandre Léauthaud d’avoir accompagné nos élèves à l’accordéon et à tous les musiciens du groupe pour leur accueil sur scène le soir du concert.
Pour finir, nous tenons à remercier les élèves de 6ème 4 pour leur enthousiasme, leur capacité à mettre en valeur le travail de l’année et pour leur investissement, jusqu’au bout de l’aventure en se produisant sur scène ce soir.
C'est le grand soir ! Nous sommes prêts ! La salle est pleine. Le concert des Fouteurs de Joie affiche complet.
Alexandra accueille le public et présente le projet Muzik'art. Puis, elle nous demande de rejoindre Nicolas et Alexandre sur la scène. Nous allons interpréter nos deux chansons en lever de rideau.
Nous savons exactement ce que nous devons faire et où nous placer. Les premières notes s'élèvent et nous commençons à chanter d'une seule et même voix. Une chanson ... Puis deux ... Tout va très vite. Nous sommes très concentrés ! Pas de faux pas, pas de fausses notes ! Le public est ravi et nous regagnons nos places sous un tonnerre d'applaudissements.
Mots d'élèves sur leur expérience scénique :
"J’avais le stress de me louper. Il y avait beaucoup de monde. C’était impressionnant. Les projecteurs me faisaient mal aux yeux."
"J'ai vécu mon passage sur scène comme quelque chose de formidable, et, en plus, avec mes amis, c’était une super expérience".
"Sur scène, tout le monde chantait. On a essayé de faire de notre mieux pour ne pas avoir de regrets et que ce soit parfait."
"Jai trouvé qu’on était sages, qu’on a bien articulé. Je pense que le public a compris les différents messages transmis par les chansons."
"Au début, j’étais excitée d’aller sur scène, j’avais le trac. Puis quand on a fini les deux chansons, la pression est partie."
"Je n’avais pas le trac ou autre. J’aurais aimé que ça dure plus longtemps."
Troisième et dernier spectacle du projet, le concert des Fouteurs de Joie "Des étoiles et des idiots". Ce soir, nous avons découvert Nicolas sur scène, son travail, ses chansons et l'étendue de son talent. Nous sommes restés très attentifs pendant le concert, très "connectés" à Nicolas. Impressionnés et fiers aussi ...
Des spectacles musicaux aux textes drôles et affûtés, les cinq compères multi-instrumentistes font salle comble partout où ils passent. Avec leurs créations, où chanson, théâtre et burlesque s’accompagnent d’une réflexion sur la société, ils sont les ovnis réjouissants du spectacle musical français. Il y a vingt ans, c’est en sillonnant la France, à cheval et en charrette, au sein de la troupe itinérante du Phénix, que Nicolas Ducron, Laurent Madiot, Alexandre Léauthaud, Christophe Dorémus et Tom Poisson ont eu l’idée de cultiver dans une aventure commune leur goût pour l’écriture, parallèlement à leurs carrières artistiques respectives. De places de villages à ciel ouvert à leurs premiers concerts dans les bars, il s’en est fallu de quelques chansons partagées pour que ces multi-instrumentistes, chanteurs et comédiens donnent rapidement naissance aux Fouteurs de Joie.
Amour, amitié et malbouffe
Deux spectacles en quintet plus tard, voilà qu’ils font salle comble devant un public grandissant, qui, de 7 à 77 ans, les acclame à chaque occasion. Et si le bouche-à-oreille fonctionne aussi bien, ce n’est pas pour rien. Avec son enchaînement de tableaux qui évoquent tour à tour l’amour, l’amitié, la malbouffe ou la fonte des glaces, ils parviennent à désacraliser la mort pour mieux nous parler de la vie, Des étoiles et des idiots est un petit bijou de poésie, d’humanisme, de musicalité et de drôlerie. Parce que l’être humain est capable du meilleur comme de se comporter comme un fieffé crétin, on jubile devant un sens de l’autodérision aussi affûté. Comme quoi on peut faire un spectacle populaire et fédérateur sans sacrifier la qualité.
Billets d'humeur des élèves :
"J'ai trouvé le spectacle drôle et dynamique."
"Les Fouteurs de joie sont super. Ils jouent très bien la comédie, ils chantent très bien et se sont beaucoup entraînés."
"J'ai apprécié le concert mais il y avait certaines parties des chansons que je ne comprenais pas très bien. Ils étaient vraiment à fond, malgré le fait que ce ne soit pas la première fois qu’ils le jouaient. Ils n’hésitaient pas à parler avec nous, les spectateurs."
"J’ai adoré leurs chansons. Je les ai trouvées marrantes et elles avaient du sens. J’ai adoré le concert."
"J’ai bien aimé le spectacle, surtout la personne qui faisait le GPS. J’ai bien aimé aussi parce que cela racontait des histoires réalistes et drôles. Ce spectacle était très bien, très cool car c’était très drôle et amusant.
"J’ai adoré le spectacle : il était drôle. Mais le truc que j’ai le plus aimé, c’est quand Nicolas et Alexandre chantaient et que les trois autres venaient les interrompre. Surtout quand l’un d’entre eux disait « on s’éclipse »."
"J’ai beaucoup aimé. Ils jouaient sur l’humour. Mon moment préféré c'est quand un des Fouteurs de Joie a pris sa guitare et a commencé à faire le GPS. « Je disais » m’a fait beaucoup rire et ma mère aussi."
" J’ai bien aimé car ils ont essayé de parler des sujets de la vie, mais c’était un peu trop long pour moi. C’était drôle. C’était super de mélanger le chant et le théâtre."
Aujourd'hui, nous retrouvons Nicolas et Alexandre sur la scène de l'Imprévu pour répéter une dernière fois nos chansons avant le concert. Comme nous l'avions fait le 9 mai, nous travaillons plusieurs fois notre montée sur scène et notre placement. Il est important de le faire sans bousculade car il y a aura ce soir sur scène beaucoup de choses fragiles entre lesquelles se faufiler : des instruments, du matériel et des micros. Chacun sait exactement où se trouve sa place. Nous sommes concentrés et prêts à donner le meilleur de nous-mêmes. Pour le moment la salle est vide, mais ce soir nous chanterons devant 350 personnes. De quoi avoir le trac ! D'autant que Nicolas a décidé de nous faire chanter en lever de rideau ....
Aujourd'hui, dernier atelier sur la scène de l'Imprévu. Dernière ligne droite avant le jour "J". Nous avons beaucoup progressé sur la mise en voix des deux chansons. Constantin, de son côté, s'est entraîné avec son hautbois. Il jouera le soir du concert avec Nicolas. Alexandre, un second membre des Fouteurs de Joie vient de nous rejoindre. Il nous accompagnera à l'accordéon pendant le concert.
Nous travaillons aussi notre position sur scène et les déplacements, ainsi que la montée et la descente des marches pour que tout se passe au mieux.
Nicolas a prévu 6 heures pour la mise en voix de nos chansons. Il arrive avec deux mélodies qu'il nous présente. Il faut travailler en rythme et chanter à l'unisson. Tout un programme ... Heureusement, avec M. Castro, en cours d'Education musicale et avec Madame Benkara, au début de chaque cours de français, nous chantons. Très vite, nous connaissons nos chansons par coeur et nous chantons juste !
Si tu passes pas l’blé
On va tout casser.
Tous en mode big bang
C’est la guerr’ des gangs.
A la fin du mois
Toi tu fais le roi
Nous, c’est pas la fête
Not’ contrat s’arrête
Nous les gilets jaunes
Tu nous fais l’aumône
A tes 100 euros
Ajoute un zéro
Nous les gilets jaunes
Tu nous fais l’aumône
A tes 100 euros
Ajoute un zéro
Macaron
C’est chaud les marrons
Soit tu files tes ronds
Soit on t’met en promotion
Macaron
C’est chaud les marrons
Moi j’suis pas d’accord
Je suis plaqué or
J’veux pas partager
Merci d’arrêter
Maint’nant ça suffit
Merci d’êtr’ polis
car vos sales manières
Vont vous coûter cher
Dans ma Ferrari
Je suis bien assis
Et ma femme aussi
Sur vos idioties
Dans ma Ferrari
Je suis bien assis
Et ma femme aussi
Sur vos idioties
Macaron
C’est chaud les marrons
Soit tu files tes ronds
Soit on t’met en promotion
Macaron
C’est chaud les marrons
INSTRUMENTAL
Espèce de malin
Retire ton costard
Petit effronté
Moi, je suis outré
Toi tu fais la star
Mais t’es qu’un radin
Si je suis bien né
Je l’ai mérité
Macaron
C’est chaud les marrons
Soit tu files tes ronds
Soit on t’met en promotion
Macaron
C’est chaud les marrons
On peut parler sans s’énerver
Pour se comprendre, il faut s’entendre
Se disputer c’est très facile
Se respecter c’est difficile.
On peut parler sans s’énerver
Pour se comprendre, il faut s’entendre
Se disputer c’est très facile
Se respecter c’est difficile.
Il faut chacun faire un effort
Chacun ses choix, chacun ses torts
Il faut donner pour recevoir
Ne pas s’en remettre au hasard
Il faut chacun faire un effort
Chacun ses choix, chacun ses torts
Il faut donner pour recevoir
Ne pas s’en remettre au hasard
Y’ avait pas beaucoup d’monde dans le supermarché
Où ma mère a trouvé un travail de caissière
C’était pourtant un jour comme les autres, ordinaire
Mais devant un client elle s’est mise à pleurer
Normalement ma mère a toujours le sourire
Elle voit des copines, elle aime bien sortir
Elle m’emmène parfois en bus au cinéma
Elle me fait des câlins. Elle me serre dans ses bras.
Elle est toujours belle, ma mère
Elle est toujours super
Elle est radieuse, elle est solaire
Pourquoi elle pleure ? C’est un mystère.
Comme’ toujours il avait quelques temps attendu
Puis chargé son taxi d’une belle inconnue
Elle voulait bavarder il préférait se taire
Il était plus causant d’habitude mon père
Normalement mon père a toujours un fou rire
Il est un peu blagueur, il est souvent moqueur
Il m’emmène en taxi c'est un bon conducteur
Il me fait des surprises et ça me fait plaisir
Il est toujours charmant, mon père
Il est pas ordinaire
Il est rêveur, il est lunaire
Pourquoi se taire ? C’est un mystère.
Je les vois l’un sans l’autre, ils sont plutôt joyeux
Ou bien ils font semblant parce qu’ils me protègent
Moi j’ai plus de cadeaux, je n’ suis pas malheureux
Ils me traînent au musée, moi j’préfère les manèges.
Je suis plutôt chanceux, ils s‘entendent à peu près
Ce n’est pas toujours rose, il n’y a rien de parfait
C’est fini les querelles, ils ont tourné la page
Les nuages ont grondé mais l’orage est passé
Quand je quitterai la maison
Elle va pleurer, ma mère
Et puis mon père, il va se taire
Pourquoi j’y pense, c’est un mystère