Le titre de son ouvrage, Affaire DSK, la contre-attaque, parle de lui-même. En effet, à travers les pages de son bouquin, Michel Taubmann relate les faits du 14 Mai 2011 à l’hôtel Sofitel, selon la version de Dominique Strauss-Khan.

Il démontre point par point que la théorie d’un complot contre DSK est vraisemblable. Ces arguments sont fondés sur la logique, sur des hypothèses et sur les dits de politiciens, de DSK et de Nafissatou Diallo. Il maintient le fait que DSK n’a pas eu de rapports forcés avec Nafissatou Diallo et que cette dernière était consentante. Il affirme, ou du moins évoquent, la complicité possible entre politiciens. Il parle d’un complot visant à ruiner la carrière politique de DSK, et ainsi à sa candidature éventuelle pour les présidentielles de 2012. Il arrive avec habileté à convaincre le lecteur  que DSK a été la victime d’un complot. Cependant, si cette théorie n’a pas été retenue par le parquet de New York, c’est qu’il manque des preuves : une accusation d’une telle ampleur ne peut être fondée sur des hypothèses ou sur la logique. Ainsi, tant qu’il manquera des pièces du puzzle, à savoir les preuves, nous serons amenés à nous poser trois questions : DSK est-il victime d’un complot ?  A-t-il réellement violé Nafissatou Diallo ? Y a-t-il vraiment eu consentement de la part de celle-ci?

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                                                Camille F.