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Peut-on tout dire dans la presse ?

Dans la presse, on peut tout dire ou tout écrire mais il y a quand même des limites imposées par les lois de la France.

Il y a l’éthique ou la déontologie qui varient d’un journal à un autre. Cela peut être relatif à une politique éditoriale délibérée ou à la personnalité du journal, si ce n’est aux fragilités intrinsèques du pays dans lequel on vit.

Malheureusement les journalistes ne peuvent pas tout dire, à cause de cela les gens disent que les journalistes ne font pas bien leur travail. Mais il y a des journalistes de presse qui nous en disent un peu plus que d’autres. Par exemple, en 2017, nous venons d’apprendre que l’esclavage continue encore à exister, ce qui est vraiment dommage. Les journalistes ne nous disent pas tout. D’autre part, je pense que cela est mieux que les journalistes ne nous parlent pas de certaines futilités, cela risquerait de nous faire paniquer. Comme pour l’histoire de la fin du monde, toute la France a paniqué, des gens ont fait des réserves, ils ont arrêté de travailler, c’était du grand n’importe quoi.

La presse a aussi connu des moments difficiles. La presse est à la fois l’œil et l’oreille du public qui réclame son droit à l’information. L’expert doit pouvoir expliquer toute la vérité des faits. La règle d’or de ce métier n’est pas de dire la vérité, ce qui est simple, mais de dire TOUTE la vérité, ce qui est bien plus difficile. Ainsi quand on parle de « toute la vérité », on devrait inclure également, les scènes violentes et choquantes qui font partie de l’événement mais qui pourraient déstabiliser certaines personnes sensibles.

Au final, je pense que la possibilité de tout dire et tout montrer n’est pas conditionnée seulement par des enjeux déontologiques mais aussi par des contraintes juridiques et une conscience professionnelle.

 

Sarah