Marcel par Anthinéa, Naïa, Nadilam, Adèle

Variations

Lorsqu’il avait cinq ans, sa maman déposait le petit Marcel aux yeux bleus pétillant de malice dans la classe au premier étage de l’école, pour aller faire ses longues courses ennuyeuses au marché situé à quelques pas de l’établissement scolaire.

C’est dans cet agréable lieu rempli de joyeux camarades que le jeune enfant, si curieux et si avide de connaissances, a appris tout seul à lire. Cela a mis en émoi toute l’école du petit village provençal, les uns admirant ce prodige, les autres, comme la concierge, s’en inquiétant.

À six ans, Marcel allait souvent au parc en face de l’épicerie Tissier tenu par son oncle M. Georges. Il aimait jeter de la nourriture croustillante aux canards. Il était accompagné de sa grande-tante Diane, au sourire divin. Elle y a fait la connaissance d’un bel homme élégant portant un magnifique costume noir. Marcel aimait regarder les cyclistes dévaler la pente à une vitesse folle en espérant qu’aucun ne tombe.

Anthinéa

 

Lorsqu’il avait cinq ans, sa maman déposait l’adorable Marcel dans la classe de l’école pour aller faire ses courses alimentaires au petit marché du village.

C’est dans ce lieu dédié à l’apprentissage, que l’enfant extrêmement autonome et intelligent a appris tout seul à lire. Cela a mis en émoi toute l’école maternelle, les uns admirant ce prodige, les autres comme la concierge, s’en inquiétant.

A six ans, Marcel allait souvent au parc du coin de sa rue. Il aimait jeter de la nourriture rassasiante aux canards. Il était accompagné de sa vieille tante Colette. Elle y a fait la connaissance d’un homme bienveillant, Benoît. Marcel aimait regarder les courageux cyclistes du parc.

Naïa

 

Lorsqu’il avait cinq ans, sa maman déposait le petit Marcel,en veston bleu lapis lazuli offert par sa tante Clarisse lors de son anniversaire, dans la classe de son école, au fond du couloir, pour aller faire ses courses de légumes verts au marché fourmillant de monde des Trois-Corneilles.

C’est dans ce lieu de joie et de plaisir où l’on entendait des éclats de rire que l’enfant vif d’esprit et plein de malice a appris tout seul à lire. Cela a mis en émoi toute l’école, du cancre au premier de la classe, les uns admirant ce prodige, les autres, comme la concierge, s’en inquiétant.

A six ans, Marcel allait souvent au parc Cigale dont les immenses pins se penchaient sur une mare. Il aimait jeter de la nourriture, comme du pain, des morceaux de fromage, aux canards. Il était accompagné de sa vieille tante ridée et décrépie Clarisse. Elle y a fait la connaissance d’un homme de haute mine au gros visage boursouflé et rouge. Marcel aimait regarder les habiles et musculeux cyclistes.

Nadilam

 

Lorsqu’il avait cinq ans, sa maman déposait Marcel, qui était l’aîné de la famille, dans la salle de classe, pour aller faire ses courses et acheter du lait et de la viande au marché de la ville. C’est dans ce lieu, au milieu d’élèves plus âgés, que cet enfant précoce a appris tout seul à lire. Cela a mis en émoi toute l’école primaire, les uns admirait ce prodige, les autres, comme la concierge, s’en inquiétait.

A six ans, Marcel allait souvent au parc situé près de chez lui. Il aimait jeter de la nourriture, du pain rassis aux canards. Il était accompagné de sa tante paternelle. Elle y a fait connaissance d’un homme grand et barbu. Marcel aimait regarder les cyclistes monter la côte près du lac.

Adèle