lully-vauban à distance

Il y a des paroles filantes
Qui sortent de notre bouche luisante
Emportant une mélodie vers la voûte céleste.
Oh, toi, joli ciel illuminé d'étoiles,
Tu touches nos fronts pâles
En portant dans tes bras la planète bleue
Et marchant sur le soleil.
Oui, je te suivrai du regard,
Et ta beauté me prendra dans ses bras,
Et je rechanterai plus tard,
Quand le soleil sera levé.
Pétronille

 

La nuit marche sur le pied de l’étang.

Assises sur les nénuphars gaiement,

Les grenouilles jouent aux cartes en chantant.

Le saule pleure ses cheveux d’or et d’argent

Qui dansent la valse en balançoire.

La lune se désaltère dans le miroir,

Toute blanche vêtue dans la nature noire.

Le vent siffle en surveillant le dortoir.

Hermence

 

Rêve en farandole

Il y a des paroles filantes,

Des qui se logent sur des charpentes,

 Et se perchent pour passer la nuit.

Il y a des cris dans l’écurie,

Une baleine cherche ses pattes,

Et la pendule se fait des nattes.

 

Une maison met son pantalon,

Une page apprivoise un dragon,

Le crayon grignote la passoire,

Une vieille mouche broie du noir.

Un requin volette dans le ciel,

Une pie se baigne dans du miel.

Nadilam

 

Il y a des paroles filantes

Le petit martien joue avec les étoiles

La lune s’arrête émerveillée et regarde le ciel

Le cosmonaute sort de sa fusée, ébahi par la lumière

Les fusées passent et repassent

Les étoiles filantes viennent sur leurs grands territoires

Les planètes jouent au chat et à la souris

Une forêt pousse sur des territoires inconnus

Jusqu’à ce que le soleil revienne peu à peu.

Aliénor

 

Les chiens du ciel aboient,

Les nuages sont en colère,

Les moutons volent et bêlent, ha !

L'étoile du berger, elle, erre.

 

Le soleil et la lune,

Lui font cadeau d'un oiseau,

Mais quand il vole des prunes,

L'oiseau s'envole aussitôt.

 

Aurore la petite fille,

Va prévenir la Grande Ourse,

Que la Voie Lactée qui brille,

A remporté la course.

Anthinéa

 

Il y a des paroles filantes 
Elles sont parfois resplendissantes !
On peut manquer un mot 
Qui passait au trot
Et qu'on n'a pas eu le temps d'attraper 
Mais on n'a jamais fini de murmurer
Des pensées et des vœux 
Qui eux ont le temps de monter jusqu'aux cieux
Victoria

 

Image bizarre

Les chiens du ciel aboient

Les nuages deviennent verts et rouges

Et ils s’apprêtent à vomir de fureur

La tour Eiffel va tomber

Et ce sont eux, les nuages qui l’ont construite

Mais dans les caves

Ça brille de bonheur et de fraîcheur

Les araignées sautent de leurs toiles et font des chats.

Amaury