cm1 mb Un récit

Gabriel(le), une gare, un chapeau ... par Aliénor, Hermence, Naïa, Pétronille, Amaury

Gabriel avait 9 ans, il voulait partir à la découverte du monde. Il voulait toucher les serpents, dompter les crocodiles pour se faire des alliés redoutables et sans pitié contre ces maudits pirates.

Un jour, il décida de quitter le foyer, un lundi 25 mai 1940. Il prit un billet de train, se rendit sur le quai, prit le premier train qu’il trouva, s’assit dans un compartiment et entendit le chef de gare souffler dans son sifflet. Le train partit vers une destination inconnue.

Gabriel partit juste avec son petit chapeau en tissus, un bout de saucisson et un vieux paquet de gâteaux rassis périmés de 6 mois.

Il traversa Paris sa ville natale. Il descendit du train à Versailles avec son fameux château.

Le nouvel an approchait et la guerre aussi.

Il continua de marcher jusqu'à une petite ville. Il entra dans un café pour se reposer et pour écouter les informations du jour. Il entendit, alors que les Allemands avaient envahi la ville de Paris. Soudain, il se figea de peur. Le garçon se demanda ce qu’allaient devenir ses pauvres parents et sa petite sœur Marguerite qui venait d’avoir 3 ans. Il se dit qu’il devait rentrer à tout prix. Il était dans tous ses états. Son chapeau tremblait, il courut vers sa cachette, prit ses affaires et partit dans la direction d’où il était arrivé.

Il ne retrouva jamais son chemin. Il fut envoyé dans un camp de concentration à l’âge de 11 ans et il resta dans une prison de fer.

Il pensait que ses parents et sa petite sœur s’étaient faits tuer, mais, au fond de lui, il ne voulait pas le croire. Il pensait à eux tout le temps (il avait le temps de penser à eux), aux moments gais avec Marguerite quand il la poussait sur la petite et vieille balançoire.

En 1955, il fut libéré de prison et retrouva sa famille à Toulouse.

Aliénor

 

Un garçon de 10 ans, nommé Gabriel, habitait à Berlin avec sa maman et son petit frère. Un jour, sa maîtresse annonça qu'ils allaient partir en classe verte par le train. Ils allaient passer une semaine en France. Elle leur expliqua aussi qu'il fallait être très prudent dans la gare pour ne pas se perdre.

Le jour du départ arriva. Les élèves arrivèrent dans la gare bondée, rangés deux par deux avec tous leurs bagages à la main. Gabriel était tout derrière, et soudain, il vit que quelqu'un avait perdu son chapeau. Il se précipita pour le ramasser, et découvrit que le mystérieux personnage avait disparu dans la foule.

Alors, il inspecta le chapeau noir espérant trouver un nom ou une adresse, mais au lieu de trouver cela, il aperçut à l'intérieur une cachette de billets. Surpris et pris de panique, il lâcha le chapeau d'un coup : il avait très, très peur. Gabriel courut rejoindre son groupe qui attendait un peu plus loin. De là, il ne put s'empêcher de scruter la foule à la recherche du propriétaire du chapeau.

Au bout de quelques minutes, il le découvrit sous la grande horloge en train de voler un portefeuille dans la poche d'une vieille dame. Aussitôt, la victime se mit à crier : "Au voleur, au voleur !" Des agents de sécurité de la gare accoururent, et arrêtèrent le pickpocket sur le point de s'enfuir. Gabriel, tout tremblant devant ce spectacle stupéfiant, se cacha au milieu de son groupe qui commençait à s'acheminer vers le quai. La classe marcha jusqu'à son wagon réservé. Ils montèrent dans le train juste à temps car le chef de garde sifflait le départ tant attendu. Gabriel se sentait enfin en sécurité !

Hermence

 

LE CHAPEAU MELON DE G. POTIRON

Gabriel Potiron aimait quand venait l’heure du crépuscule. Un soir qu’il ne savait que faire, il enfila son chapeau melon favori puis sortit marcher dans les rues sombres de Paris.

À chaque pas qu’il faisait, ses yeux se déplaçaient et contemplaient les illuminations de la ville.

Mais alors qu’il s’extasiait devant la beauté de Paris ... le vent passa furtivement emportant avec lui le chapeau de Gabriel ! 

Furieux, le grand homme s’élança en avant pour ne pas laisser s’envoler son chapeau adoré. Il réussit à le rattraper juste avant qu’il ne s’envole et ... lorsqu’il se releva, il tomba nez à nez avec une immense grille d’or et d’argent. Intrigué, Gabriel glissa sa tête entre les barreaux et aperçu un immense bâtiment blanc et devant, deux quais, des panneaux indiquant diverses villes, et des rails.

C’était évident, il s’agissait d’une gare. Mais comment se faisait- il que Gabriel ne l’avait jamais remarquée ?

Soudain le vent souffla une deuxième fois, faisant passer le chapeau de M. Potiron de l’autre côté de la grille qui le dépassait d’au moins deux mètres... « Malheur ! » s’écria Gabriel. Il avait bel et bien perdu son chapeau.

Il cligna des yeux pour s’assurer que tout était bien réel. Lorsqu’il les rouvrit, il était paisiblement allongé dans son lit.

M. Potiron réalisa que son chapeau melon était toujours sur le porte-manteau et que tout cela n’était qu’un simple cauchemar.

Naia

 

Gabrielle sortit de la voiture noire de son père.

Elle prit sa valise à rayures rouges et roses et mit son chapeau à fleur sur sa tête blonde.

La fillette dit au revoir à son père, puis entra dans la gare. Elle partait chez sa cousine Pauline.

Gabrielle acheta un billet pour Toulouse au guichet et alla attendre sur le quai n°12.

Elle demanda à une jolie dame quand partait le train pour Toulouse, la dame lui répondit qu'il partait dans 15 min.

Elle posa sa main sur sa tête pour enlever son chapeau mais il avait disparu.

Sa mère allait la gronder si elle apprenait cela. Alors, la petite fille se mit à chercher partout.

Sous le banc d'arrêt ? Dans les pieds des messieurs en costume à queue de pie ? Rien. Rien que de la poussière et des déchets, sans doute jetés par les passants.

Soudain, la petite fille aperçut un vieillard. Il lui sembla familier.

Lorsqu'elle regarda de plus près, elle put distinguer la bordure en dentelle de son chapeau.

La fillette se précipita sur le vieillard, ses longs cheveux blonds flottant derrière elle, et lui demanda de lui rendre son chapeau mais il s'éloigna en grognant. 

Elle réessaya plusieurs fois mais chaque fois, c'était la même chose.

A la fin, lorsqu'elle lui redemanda pour la énième fois, il le lui rendit avec un grand sourire. Quel farceur !

Elle lui rendit son sourire et vite, sauta dans le train !!!

Pétronille

 

La surprise

« Gabriel, Gabi, Gabriel » dit la maman qui s’appelait Marie. « Oui, maman » répondit le garçon.

« Veux- tu aller 8 jours à Narbonne au sud de la France voir tes cousins « ? interrogea la mère.

« D’accord », dit Gabi tout joyeux.

« Tu vas prendre le train, il part demain à 8h, et tu veilleras bien à ne rien te faire voler, d’accord » expliqua la mère.

Le lendemain

« As- tu préparé ta valise ? » demanda la maman. « Non, mais je m’en occupe maintenant ; alors, je vais mettre 4 T-shirts, 3 paires de chaussettes, 8 caleçons, 4 pantalons courts, 2 vestes et un manteau. »

« Très bien » répondit Marie.

A la gare

« Fais bien attention à toi » dit la mère anxieuse.

« Ne t’inquiète pas pour moi, maman » répondit son fils. Gabriel rentra dans le train et s’assit dans un compartiment vide.

Puis un homme aux cheveux longs et au petit nez avec un menton pointu lui demanda : » Puis- je m’asseoir ? »

« Bien sûr », répondit Gabriel. Le monsieur demanda : « Voudrais-tu que je mette ton sac à dos dans le porte bagage ? »

« Non, c’est bon, merci » répondit le garçon qui gardait toujours son sac sur lui. Gabriel se mit confortablement dans son siège et s’endormit. Quand il se réveilla, il était à la gare de Narbonne, il sortit vite et se rendit compte qu’il s’était fait voler son sac. Il vit l’homme faire un virage et voulut le poursuivre mais il comprit que ça ne servait à rien. L’homme était trop rapide. Gabi marcha vers la maison en pleurant. Il sonna chez ses cousins. Sa tante ouvrit la porte : « Bonjour, Gabriel, mais pourquoi pleures-tu ? « 

« On m’a volé mon sac à dos ! »

« Mais non » répondit sa tante, « il est sur ton dos ! »

« Ah oui ! » s’exclama Gabriel tout content.

Amaury