De Gaulle et le Mont Valérien (1946 à 1960)

 

 

Pourquoi et comment le général de Gaulle veut faire du mont Valérien un lieu de mémoire de la Résistance?

Lors de la Libération de Paris à l'été 1944, le général de Gaulle, président du Gouvernement Provisoire de la République Française, propose d’ériger un mémorial de la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Le rôle du Mont-Valérien comme lieu de fusillades utilisé par les Allemands est donc présent dans les esprits.

De Gaulle organise dès le 18 juin 1945, après le défilé militaire sur les Champs-Elysées qui célèbre le 5ème anniversaire de son Appel depuis Londres, un recueillement, avec 200 compagnons de la Libération et des porteurs de la flamme recueillie à l’Arc de Triomphe, dans l’ancienne casemate à proximité du poste de garde, où les condamnés attendaient la mort, afin d’allumer la flamme symbole de la Résistance dans une vasque de bronze.

 

Qui a soutenu la volonté de Charles de Gaulle?

A cette époque, ce sont les associations des familles des fusillés qui souhaitent à la fois préserver le site étant encore une emprise militaire, honorer la mémoire des résistants et des otages et organiser les premières cérémonies d’hommage.

 

Comment le général de Gaulle entretient-il les mémoires de la France résistante?

Après être revenu au pouvoir en juin 1958, le général de Gaulle relance l’idée de la mémoire et annonce, lors de la première réunion au Ministère des Anciens Combattants, qu'il souhaite faire construire une crypte privée appelée à recevoir les 16 dépouilles des héros combattants.

Cette crypte, construite par Félix Brunau, architecte des Bâtiments de France, peut accueillir plus de 5000 personnes, est devenu un lieu de mémoire de l'héroïsme des combattants de la Résistance fusillés au Mont Valérien.

 

Hugo LOBRY TL

02/02/16 et 06/03/17