22 juin 2018

Albums jeunesse des 5e2 et 5e5 (2017-2018)

ALBUM JEUNESSE DES 5e2 :

Je m’appelle Sacha, j’ai 15 ans, j’aime le football et suis plutôt fort physiquement. J’ai un grain de beauté, les yeux bleus et les cheveux bruns.

Je suis à la recherche de ma sœur jumelle Kloé qui est à la rue depuis ses un an car elle a vidé le pot de chocolat… Je sais, c’est bizarre mais c’est la décision de papa qui ne lui a laissé comme seul compagnon, son pot de chocolat vide.

J’ai vécu à Manhattan toute mon enfance et depuis quelques mois, je vis sur Paris avec mes parents.

 

 

            Depuis que je suis ici, il m’arrive très régulièrement de me promener près de l’Arc de triomphe.

J’y suis d’ailleurs allé pas plus tard qu’hier et j’ai salué une jeune mendiante qui m’a abordé avec insistance :

« Psssst, jeune homme, je peux vivre avec vous ? »

 

 

            Sans vraiment réfléchir je n’ai pas accepté et suis rentré chez moi fatigué. Arrivé à la maison, je m’attarde sur une photo de Kloé bébé à laquelle je n’avais jamais porté attention jusqu’à présent. Je la prends dans mes mains, la regarde fixement et pense à la jeune mendiante : 

« Mais qui était cette personne ? C’était peut-être toi Kloé… »

 

            Le lendemain matin, alors que je m’entraine seul au club de football, une personne couchée au loin dans les tribunes me fait de nouveau penser à la mendiante croisée la veille. La photo de Kloé bébé est dans l’une de mes poches, je la sors et distingue tant bien que mal les ressemblances. Plus je m’approche de cette personne, plus je me dis que c’est elle, ma sœur : le grain de beauté, les cheveux... Je pose alors ma main sur son épaule, je la réveille, elle sursaute. Je lui demande :

« Qui es-tu ? Pourquoi veux-tu vivre avec moi ? »

Elle me raconte son histoire et je la conduis chez moi. Nous nous installons dans mon salon mais elle ne me dit toujours pas qui elle est vraiment. Dès que mon père franchit la porte de chez lui et entraperçoit cette jeune fille, il s’affaisse brutalement, reste bouche bée et s’exclame avec une voix tremblante : « Que fait-elle ici ? Fais-la partir immédiatement ! »

Je ne comprends plus rien et vois mon père si désemparé que je ne sais comment réagir. Maman arrive à temps et serre la jeune fille dans ses bras comme une mère pourrait serrer son enfant après des années d’absence : 

« Tu m’as manqué ma petite ! »

Tout se bouscule dans ma tête. Je fixe maman dans les yeux et lui demande :

« Tu la connais ?

-Oui, c’est ta sœur ! »

Papa, pour qui les mots ne pouvaient sortir de sa bouche, confirme les dires de maman avec un simple hochement de tête et ajoute, bouleversé :

« Tu te rappelles Sacha de ce que je t’ai dit concernant le départ de Kloé. J’ai menti ! Je l’ai abandonnée car mon travail ne me permettait pas d’avoir deux enfants alors je t’ai choisi, toi, Sacha ».

Se retournant vers Kloé, papa ajoute : 

« Je suis infiniment désolé. Peux-tu me pardonner ?

-Non pour tout ce que tu m’as fait endurer ! »

Elle court en pleurant et sort en claquant la porte.

 

            Je ne sais comment la retenir. Il me faut trouver une idée pour qu’elle pardonne et revienne vivre avec nous. Mon père tente de me consoler mais rien n’y fait. Maman me dit qu’elle reviendra, que tout rentrera dans l’ordre avant de s’exclamer :

« L’anniversaire de Kloé est demain. Il ne nous reste plus qu’à lui organiser une grande fête ! »

Très vite nous programmons cet événement et courons chercher Kloé sans trop savoir où aller :

« L’arc de triomphe ! L’arc de triomphe ! » 

Ce lieu de rencontre me revient en tête comme par magie. Arrivés sur les lieux, nous reconnaissons très vite Kloé. Nous ne lui laissons pas le temps de réagir. Nous rentrons dans la première boutique, lui achetons la plus belle robe et lui bandons les yeux jusqu’à la maison.

 

Arrivée sur les lieux, Kloé ne comprend pas ce qui lui arrive. Je lui débande les yeux… Elle voit tous ces ballons colorés, ces confiseries et tous ces pots de chocolat positionnés sur la table d’anniversaire. Kloé, émue, sert ses parents dans ses bras. Elle s’avance ensuite vers moi et me dit : 

« je t’aime mon frère adoré ! »

Le pot de chocolat qui nous a séparé dès notre plus jeune âge, nous réunit aujourd’hui…

 

 

 

ALBUM JEUNESSE DES 5e5 :

 

Je m’appelle Khadidja, j’ai 15 ans, je suis en troisième et aujourd’hui je suis impatiente car je vais effectuer mon stage dans un orphelinat.

Si j’ai envie de faire ce stage, c’est que j’ai moi-même été adoptée à l’âge de 10 ans par un homme français très riche ayant déjà un fils prénommé Jean-Bernard. Jean-Bernard (quel drôle de prénom me diriez-vous !) a aujourd’hui 20 ans. Jean-Bernard ne semble pas trop m’apprécier depuis que je suis installée chez eux. 

Je suis à la fois stressée par ce nouveau stage qui me renvoie à mon passé et extrêmement triste par ce quotidien qui s’est brutalement noirci… Il y a quelques mois, les médecins ont diagnostiqué un cancer des poumons chez mon père adoptif, il en est mort il y a peu de temps.

Jean-Bernard et moi avons hérité d’une belle somme d’argent. J’ai eu une plus grande part que lui car papa disait toujours qu’il avait un avenir bien tracé devant lui. 

Mais depuis peu, Jean-Bernard se montre beaucoup plus méchant qu’à l’ordinaire.

 

            Mes trois jours à l’orphelinat se déroulent plutôt bien. 

Le quatrième jour, alors que je sors de l’orphelinat, j’aperçois une voiture rouge rouler au pas, juste devant moi. D’habitude, il n’y a personne à cette heure-là… Elle ralentit davantage, éteint ses phares et redémarre brusquement…

Tout le monde me croit morte !

 

            Mais pourtant je ne le suis pas ! Deux heures plus tard, je me réveille dans un manoir. Ce lieu me semble hanté. J’ouvre les yeux et vois un repas. Affamée, je le déguste. Après l’avoir fini, je me mets à imaginer des animaux merveilleux, ça me rappelle mon enfance, lorsque mon père me lisait des histoires. Je me lève, me dirige vers ces créatures rêvées. D’un coup, elles disparaissent. Je n’ai plus toute ma tête !

Je tente de sortir de cette pièce pour m’aérer un peu l’esprit. J’y suis enfermée…

Quelques instants plus tard, Jean-Bernard entre et prononce d’une voix froide :

« Khadidka, j’ai besoin de te parler… »

Il raconte toute son histoire mais je ne retiens qu’une phrase :

« Tu as hérité de la plus grande somme d’argent. J’aimerais que l’on s’associe afin que l’on rachète ensemble l’orphelinat et que l’on puisse l’agrandir. »

Cela m’étonne car Jean-Bernard n’aime pas cet endroit. Il a surement décidé de changer suite au décès de papa. Après y avoir réfléchi, j’accepte.

Jean-Bernard ajoute :

« Il te suffit juste de déposer l’argent sur ce compte 1427G8…

-Mais pourquoi suis-je là ? » Rétorqué-je affolée.

Jean-Bernard panique, hésite, tremble et m          armonne un « je ne sais pas ».

Il y a pourtant bien une explication à ma venue. Il se reprend :

« Je t’ai accompagnée en voiture, tu ne t’en souviens pas ? »

Je n’en ai aucun souvenir. Enfin bref, je lui fais confiance. Après tout, c’est mon frère !

 

            Arrivée à la banque pour effectuer le virement, je vois de nouveau ces animaux précédemment créés dans ma tête. Ils s’exclament et me répètent en boucle : 

« Attention, attention, attention… »

Je n’en prends pas compte et continue le virement.

 

            Le lendemain, je décide de me faire plaisir et souhaite m’acheter quelques beaux vêtements. Au moment de payer avec ma carte bancaire, la vendeuse me fait comprendre qu’elle ne passe pas. Je tente à nouveau d’entrer mon code mais toujours rien. À cet instant précis, les animaux réapparaissent et reconfirment leurs dires :

« Nous t’avions prévenue ! »

 

Je me rends de nouveau à la banque et retrouve mon compte en banque vide. C’est bizarre, les travaux n’ont pourtant pas encore débuté. Sans attendre, je cours en direction de l’appartement de Jean-Bernard, entre chez lui en trombe et trouve, sur la table de la cuisine,  un mot à mon attention :

« Ne t’embête pas à me retrouver, il est tard, je suis déjà loin. Je suis le fils unique de la famille et mérite d’hériter tout l’argent de papa. Tu as toujours été sa préférée et pourtant, tu n’es pas sa fille biologique. »

 

            Je suis folle de rage. Mon premier réflexe à ce moment-là est de fouiller l’appartement de fond en comble, à la recherche d’indices. Mais rien ! Il a bien laissé une faille quelque part… Exténuée, je décide d’aller me coucher.

Cette nuit, les animaux me sont réapparus. L’un me disait : 

« bureau, bureau, bureau… ». 

L’autre insistait : 

« ordinateur, ordinateur, ordinateur… ». 

Je décide d’y jeter un coup d’œil. En cherchant dans l’historique de l’ordinateur, je trouve le justificatif d’achat d’un billet d’avion pour la Chine. Aucun doute, c’est là-bas qu’il se trouve.

 

J’ai la bonne idée de vendre toutes les affaires de mon frère afin d’avoir l’argent nécessaire pour le retrouver. Au bout de quelques jours, je réussis à collecter suffisamment d’argent pour me payer mon vol aller.

            Dans l’avion, alors que mes paupières pèsent de plus en plus et recouvrent entièrement mes yeux, les animaux me réapparaissent : 

« Hôtel, hôtel, KinKong, KingKong ».

Très vite, je sais qu’ils ne me laisseront pas tomber et qu’ils sont mes guides.

 

            Effectivement, il y a bien un hôtel dans l’aéroport qui se nomme « KingKong ». S’il est là-bas, il est coincé. 

En arrivant au seuil de l’hôtel, je me dirige vers l’accueil et tombe nez à nez devant mon frère. Surpris, sans attendre, il se met à courir et laisse tomber derrière lui sa carte d’identité. Je me mets à le poursuivre. Pas de chance pour lui, il tombe dans une impasse. Essoufflée, j’inspire profondément et lui dis :

« Stop Jean-Bernard ! C’est fini tu es coincé. Rends-moi cet argent ou je te dénonce à la police. »

Pris de panique, il se met à pleurer et balbutie :

« Tu sais ce que ça fait de voir son père aimé quelqu’un d’autre que son fils ? »

 

Il a raison, sa place n’est pas simple. Je compatis et lui propose que l’on partage le butin équitablement. Après ça, chacun vaquera à ses occupations, chacun aura sa vie et personne ne viendra ternir celle de l’autre. Il accepte !

Jean-Bernard fait maintenant partie de l’histoire passée.

11 mai 2018

À la manière de Van Gogh...

Exposition de tout un projet autour de Van Gogh créé avec les élèves de maternelles de l'école élémentaire Pauline Kergomard et la classe de 6e5. Van Gogh le peintre et l'homme : entre oeuvres picturales et travail épistolaire...

VAN GOGH EXPOSITION.docx

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

27 mars 2018

Écriture symbolique avec Ludovic Souliman

Les élèves de 6e5 ont travaillé avec le conteur Ludovic Souliman autour de l'écriture symbolique.

Ces dessins ont ensuite été racontés par chacun.

Pour en savoir plus, venez les découvrir au salon du livre d'Arnouville le vendredi 6 et samedi 7 avril 2018.

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01 mars 2018

LES TYPES ET LES FORMES DE PHRASES

Les types et les formes de phrases sont encore souvent confondus par les 6e.

Voici deux capsules vidéos qui compléteront la leçon reçue et prépareront au mieux l'évaluation.

 

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02 décembre 2017

LE SCHÉMA NARRATIF

Afin que les cinquièmes puissent structurer leurs albums jeunesse et que les sixièmes se rendent compte de la structure que doivent respecter tous récits, visualisez attentivement cette vidéo.

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21 septembre 2017

Qui sont les monstres présents dans les contes ?

Quels types de personnages monstrueux croiserons-nous dans cette séquence sur les contes ? Choisissez-en un et décrivez-le.

Qui sont les monstres présents dans les contes ?

Quels types de personnages monstrueux croiserons-nous dans cette séquence sur les contes ? Choisissez-en un et décrivez-le.

19 juin 2017

ALBUM JEUNESSE FINALISÉ GROUPE E 5E3 : TIMMY, JOSUÉ, MAXIME, YOHAN, ADAM

 

             Il était une fois, un enfant âgé de seize ans. Il jouait dans un petit club de football situé dans sa ville. Il vivait en Espagne, très exactement à Barcelone, dans une petite maison avec sa famille. Il était encore très jeune et n’avait pas beaucoup d’argent pour se débrouiller seul. Cet enfant se nommait Harry. Il avait un frère qui s’appelait Kenny. Lui aussi jouait au foot mais il avait beaucoup moins de talent que son frère.

 

            Un jour, pendant que harry s’entraînait, un homme vint lui parler. Cet homme se disait « recruteur », « recruteur de l’équipe professionnelle de la ville ». Harry fut très impressionné de voir un homme comme lui dans ce petit club. L’homme lui fait part de sa recherche. Il chercherait un nouveau joueur avec du talent. Harry correspondrait parfaitement aux critères.

            À peine arrivé chez lui, Harry, ravi de cette nouvelle partagea auprès de sa famille cet événement fort inattendu. Tout le monde était bien évidemment heureux pour lui sauf un, son frère !

            En effet, Kenny avait toujours été jaloux de Harry car celui-ci avait toujours eu plus d’attention et de talent que lui. Du coup, cette nouvelle avait agi comme un coup de massue pour Kenny qui entreprenait alors de piéger son frère. C’était décidé, il le blessera et l’empêchera de rejoindre le club.

 

             Le lendemain, Harry s’apprêtait à jouer le match le plus important de sa carrière. En effet, il devait faire ses preuves car le recruteur allait l’observer.

            Seulement, juste avant le match, il brisa une marche d’escalier alors qu’il les descendait. Cela aurait pu le blesser mais Harry continua son chemin sans s’en soucier. Une fois arrivé au stade, il vit ses coéquipiers et alla dans les vestiaires.

            Après s’être changé, Harry rentra sur le terrain. Il fit son échauffement sans difficulté puis, le match arriva ! Il le gagna sans mal.

            Après cette victoire, le recruteur alla le voir. Surpris qu’il vienne à sa rencontre, Harry, distrait, ne prêta pas attention au ballon qui lui arrivait dessus. Il se prit la balle en plein visage et s’évanouit.

            Le soir, il s’éveilla dans un lit d’hôpital, un peu sonné par ce qui s’était passé. Mais il se remit vite de ses émotions malgré cette dure journée. Dès le lendemain, il put sortir de l’hôpital.

            Sur le chemin du retour, un inconnu le bouscula fortement avant de prendre la fuite sans qu’Harry puisse voir son visage. Suspect, il se dit que les événements s’enchaînèrent bizarrement.

            C’est une fois arrivé devant chez lui, qu’il vit son frère Kenny entrain de dégonfler les pneus de la voiture familiale. Cette même voiture devait l’emmener à un match qui se déroulait le lendemain matin. Harry fut choqué et se cacha pour éviter de se faire remarquer. Il attendait patiemment que son frère rentra chez eux pour ensuite le succéder de quelques minutes :

            « Bonjour, je suis rentré ! Dit Harry une fois la porte d’entrée franchie.

            -Ah enfin ! Tu es rentré. Comment te portes-tu ? Demandèrent ses parents inquiets.

           -Je suis encore un peu fatigué. Je monte dans ma chambre me reposer. Conclu rapidement Harry tout en se dirigeant vers sa chambre. »

           En vérité, Harry écouta à la porte de la chambre de son frère. Il surprit alors Kenny en pleine conversation téléphonique :

           « Alors ? Tu as réussi à le bousculer ? »

           Harry fut de nouveau sous le choc. Alors qu’il sentait toujours sa blessure provoquée par cet « incident », il savait que celui qui avait tout planifié était son frère. Il n’avait plus de doute. Il entra dans la chambre et cria :

           « C’est quoi cette histoire ?

           -Qu’est-ce que tu fais là ? Sursauta Kenny

           -Arrête de faire l’innocent, j’ai tout vu et tout entendu ! S’exclama Harry.

           -Mais de quoi parles-tu ? Questionna innocemment Kenny.

           -Tu le sais très bien ! Je viens d’entendre ta conversation. Ne me prends pas pour un idiot !

           -Mais tu ne sais même pas de quoi on parlait.

           -Et pour les pneus de la voiture ? Ça ne me concernait pas non plus ? l’interrogea Harry. »

            Kenny ne savait plus quoi dire. Il se sentait totalement mis à nu. Son orgueil et sa colère remontèrent :

            « Je n’ai pas d’ordre à recevoir de toi ! »

            Kenny, énervé, le bouscula, sorti de sa chambre, descendit les marches quatre à quatre mais glissa et tomba jusqu’en bas de l’escalier. Une fois arrivé au sol, un immense bruit retentit. Les parents des deux adolescents s’affolèrent. Kenny était allongé de tout son long, inconscient. À ce moment précis, Harry se sentait coupable, les parents étaient en larmes.

            Le lendemain, Harry ne pouvait pas se rendre au match. Non pas parce que les roues de la voiture étaient toujours dégonflées mais surtout parce que son frère ne s’était toujours pas réveillé. Il le veillait depuis l’accident…

 

            Kenny demeurait toujours inconscient quand tout à coup, il bougea légèrement. Kenny commença à s’éveiller tandis qu’Harry était au bord des larmes :

            « Désolé pour tous les problèmes que je t’ai causé Harry. S’exclama à voix basse Kenny.

            -J’aimerais juste savoir une chose : Pourquoi as-tu fait tout ça ?

            -J’étais jaloux de toi. »

            Les deux frères discutèrent longuement et Kenny put sortir de l’hôpital dès le lendemain de son réveil.

 

            Le recruteur ramena les deux frères à leur domicile :

            « Écoutez vous deux, j’ai réfléchi et j’ai décidé de vous recruter tous les deux.

            -Non merci, je refuse. S’exclama Kenny. J’ai déjà causé assez de problème comme ça.

            -Tu es certain ? Le rassura son frère. C’est une grande chance qu’il faut que tu saisisses et…

            -N’insistes pas, je dois réparer mes erreurs. Conclut Kenny. »

 

            Quelques jours plus tard, Harry rejoignit le club professionnel de Barcelone, sa famille n’était maintenant plus pauvre et Kenny continuait de s’entraîner.

 

 

 

ALBUM JEUNESSE FINALISÉ GROUPE D 5E3 : EVALYN, HERRYNE, ADAM, BARBARA

 

            Il était une fois, un jeune garçon du prénom de Sozy. Il avait une grande famille et il vivait à Viroflay. Il avait un grand rêve qui était de voyager dans le monde, afin d’être un grand explorateur.

            Ses parents s’inquiétaient beaucoup pour lui et ne souhaitaient pas qu’il voyage. Bien que Sozy fût déjà parti en Turquie, en Tunisie, en Guyane et en Inde, il souhaitait, cette fois, partir seul.

 

            Un jour, il fugua et décida d’aller sur une île où il espérait trouver une personne qui le comprenait. Tout à fait par hasard, Il alla se perdre à Wellington, une île merveilleuse.

 

            Sozy arriva sur cette île avec pour seul but de trouver quelqu’un qui lui ressemblait, lui plaisait et surtout le comprenait.

            Sozy était fatigué du long voyage parcouru, il trouva un hôtel pour y passer une belle nuit reposante.

            Le lendemain, Sozy décida d’aller se baigner. Il trempa ses pieds dans l’eau, nagea de longues minutes, regarda sous l’eau avec ses lunettes. Une fois revigoré par cette eau salée, il décida de regagner la plage pour s’y reposer.

            Il se sécha vigoureusement avec la serviette lorsqu’il vit une jeune fille qui aurait pu être sa sœur tellement la ressemblance était étrange… Elle n’avait pas remarqué la présence de Sozy et jouait avec le sable. Elle construisait un train de sable.

            Sozy s’approcha de cette jeune fille, elle s’appelait Susie. Ils firent connaissance et décidèrent de partager une glace aux parfums différents et rirent tous deux comme s’ils se connaissaient depuis toujours.

            En marchant sur le sable, ils virent un train bleu et brillant avec des portes vertes, oranges, roses et violettes. Ils décidèrent de monter à l’intérieur et s’arrêtèrent sur une île magique.

            Ils étaient émerveillés de ce qu’ils voyaient : des montagnes de glaces, des toboggans de bonbons, des escaliers en frites, des arbres de gâteaux et des fleurs de sandwichs. Il y avait aussi des fils en spaghettis.

            Tous deux s’exclamèrent, bouche bée devant ce paradis. Une licorne leur apparue, elle se trouvait au milieu de ce paysage féérique. Elle était toute bleue avec des sabots roses clairs.  Elle avait de longs cheveux colorés et des oreilles violettes :

            « Êtes-vous perdus ? Leur demanda-t-elle.

            -Oui à vrai dire. Répondit aussitôt Sozy. Nous nous rappelons juste avoir pris un train coloré.

            -Vous êtes entrés dans l’île cachée de Wellington. Cette île est merveilleuse ! S’exclama la licorne. »

            Les jours passèrent, Sozy se trouvait dans un endroit magnifique mais pensait de plus en plus à sa famille et souhaitait que ses parents viennent les retrouver, lui et Susie. Pour cela, ils devaient retourner à Viroflay pour tenter de les convaincre.

 

            Arrivé à sa ville de naissance, Sozy était comblé et s’empressa de présenter Susie à ses parents. Tout le monde fit connaissance et les deux amis racontèrent leurs aventures sur l’île merveilleuse de Wellington.

            Les parents de Sozy acceptèrent de se rendre avec eux sur ce lieu magique. Tous y restèrent et y vécurent heureux.

ALBUM JEUNESSE FINALISÉ GROUPE C 5E3 : OUSMANE, ANIS, BAMAR, KENNY

 

             C’est l’histoire de deux personnes, Mahmoud et Mamadou. Ces deux personnes se sont rencontrés au collège. Aujourd’hui ils ont quatorze ans et sont en classe de quatrième. Le surnom de Mahmoud est Bouboule car il est un peu gros. Le surnom de Mamadou est Mitraillette car il est fin comme une balle de mitraillette.

            Comme tous les jours pour aller au collège, ils lisent le journal dans le train. Mais ce jour n’est pas comme les autres. Ils s’aperçoivent qu’il est écrit en dernière page et en tout petit :

            « Si vous lecteur, vous arrivez au mont Foukoudjou il y aura deux bagues, déposées par Dieu, qui vous béniront jusqu’à la fin de vos jours. »

           Intrigués, Mahmoud et Mamadou décident de se rendre au mont Foukoudjou pour posséder les deux bagues et être ainsi certains d’un bonheur futur.

 

           Arrivés au mont Foukoudjou, Bouboule et Mitraillette commencent à monter pour aller au sommet. Cent mètres plus haut, ils découvrent qu’il y a un puzzle géant à reconstituer. Pensant que c’était la seule et l’unique étape avant d’arriver aux bagues, Bouboule et Mitraillette s’empressent de rassembler les pièces du puzzle.

            Une fois le puzzle presque terminé, ils s’aperçoivent qu’il manque deux pièces. Bouboule, l’air inquiet, dit :

            « Où sont passés les deux dernières pièces ? On ne pourra pas terminer le puzzle ! »

            Mitraillette le rassure et tous deux cherchent les pièces partout. Mitraillette en trouve une et Bouboule s’inquiète toujours autant car le puzzle n’est toujours pas terminé. Désespéré, Bouboule arrête ses recherches. Il met ses mains dans sa poche pour bien montrer à son ami Mitraillette qu’il ne sert plus à rien de chercher mais très vite, il s’exclame :

            « C’est bon ! Je l’ai ! Elle était dans ma poche… »

            Bouboule, enchanté, insère la dernière pièce manquante. C’est alors qu’un mécanisme s’enclenche. Ils peuvent poursuivre leur ascension dans l’espoir de trouver rapidement les deux bagues.

            Deux cents mètres plus haut, un grand dragon surgit de nulle part. Deux grandes épées ont été déposées à l’occasion. Bouboule et Mitraillette comprennent rapidement qu’il faille le combattre. Mitraillette s’empare avec hésitation de l’épée pour combattre tant bien que mal l’animal mais celui-ci crache un feu brulant et difficile à esquiver. Bouboule s’empare à son tour de l’épée et combat sans hésitation le dragon qui succombe rapidement à ses coups.

            La deuxième étape franchit, Bouboule et Mitraillette espèrent ne plus rencontrer d’obstacles et arriver rapidement aux bagues.

            Quatre cents mètres plus haut, une autre étape stoppe leur ascension. Un énorme bateau de pirates les menace. Bouboule, épuisé, fonce tête baissée vers l’ennemi alors que Mitraillette le rejoint avec toujours autant d’hésitation. Tous deux finissent par franchir avec succès cette troisième étape.

            Ils ne sont pas au bout de leur peine ! Huit cents mètres plus haut, un monstre aux trois yeux les attend, perché en haut du sommet, en haut du mont Foukoudjou. Il ne faut pas y aller tête baissée. Les deux garçons se concertent et mettent en place une stratégie. Malgré un combat interminable, les hommes sortent vainqueurs !

 

            Après avoir franchi toutes ces étapes, les jeunes aventuriers gravissent 600 mètres et arrivent enfin au sommet du mont Foukoudjou. Ils voient les deux bagues posées sur une table accompagnées d’un mot que Mitraillette s’empresse de lire :

            « Vous êtes arrivés jusqu’ici et vous félicite pour toutes ces étapes franchies. Vous serez maintenant bénis à tout jamais ».

 

             Les jeunes aventuriers sautent de joie et emportent avec eux les bagues qui les protégeront des obstacles de la vie.

 

 

 

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