Clara Da Costa Dias

 

 

 

 

Quelles questions vous posez-vous sur ce texte, au regard de la séquence en cours?

Quels sentiments l'auteur veut-t-il partager avec le lecteur ?

Comment Céline, à travers cet extrait,nous décrit-t-elle la guerre ?

Pourquoi l'auteur a-t-il décidé de faire parler un personne à la première personne du singulier ?

Qu'est ce qui montre qu'il s'agit d'un texte lié à la guerre ?

Quelles réponses pouvez-vous apporter à vos camarades?

Selon moi, Céline veut nous faire ressentir l'incompréhension auquel souffre le soldat du texte avec l'utilisation de phrase interrogatives comme nous pouvons le voir dans l'extrait; " Pourquoi s'arrêteraient-ils?" (l.6)," Serais-je donc le seul lâche sur la terre"(l.8). Ainsi, à travers cet exemple nous remarquons que c'est comme si il s'agissait d'une question posée à notre égard, comme si le soldat voulait partager ses pensées avec le lecteur. De plus, cette incompréhension est lié au fait que le soldat à peur : "douter" (l.18), "perdu" (l.8), il ne comprend pas l'absurdité de la guerre ni pour quelle raison il devrait se battre. En effet, à travers ces différents procédés, l'auteur nous inclut dans l'histoire pour nous permettre , nous, en tant lecteur, de plonger dans cette guerre qui a marqué l'esprit de milliers de soldats.

Liaisons avec les autres textes étudiés en cours :

En effet, ce texte est différent que ceux que nous avions apprit en cours car le personnage de cet extrait parait plus sincère et sans aucun filtre. Ainsi, ce texte parait plus attractifs avec plusieurs phrases interrogatives et exclamatives. Contrairement aux autres textes, par exemple le texte de Montherlant se reposait plus sur des faits et des description tandis que cet extrait nous rapproche des soldats comme si , au moment où on lisait le texte, on était près d'eux et qu'on arrivait à ressentir les propres sentiment.

Celine.pdf

Par Madame Bach (Lycée de Bezons) | le 10 octobre 2016 14:30

Commentaires

1. .....

12 octobre 2016 | 23:04

Cet extrait de Céline ​​​​​voyage au bout de la nuit  publié en 1932, il s'agit d'un roman en prose écrit pendant la première guerre mondiale, Céline Louis festouches est né à courbevoie,il s'engage volontier pour participer à la guerre en 1914, traumatisé par la guerre, il est parti s'installé en Afrique en 1915, il obtient un prix Renaurdot en 1936 après son retour en France.

Dans ce passage Céline dénonce la guerre de manière surprenante il utilise des mots familiers pour démontrer les atrocités vaincu au front pendant la guerre.

Nous pouvons nous demander comment Céline dénonce les horreurs de la guerre dans ce roman ? Premièrement nous allons voir  le violence et souffrances subit par les hommes pendant la guerre et deuxièmement nous allons aborder un langage familiers .

Nous voyons que les hommes vivent un enfer <nous étions jolis!Décidément, je le concevais,je m'étais embarqué dans une croisade apocalyptique > ligne ( 15-16) le narrateur montre que la guerre étais catastrophique, désastre, cet aspect est accentué de plus avec des questions rhétorique et des point d'exclamation <abominable erreur ?> (l 24), <qu'on s'était trompé > (l 26) et < horreur en quittant la place De Clichy?> Céline choquer par ce qui se passe à la guerre est regrette même d'être là pour vivre ces malheurs.

Le traumatisme de Céline est exprimer de manière étonnante nous voyons avec < c'était donc un monstre > ( ligne 1), < j'en étais assuré, pire qu'un chien > et <cette imbécilité infernale > laisse avoir que Céline exprime sa haine, son désespoir d'être dans cet endroit. 

Nous pouvons  conclure que Céline cherche à nous faire entre dans l'histoire avec des utilisations de <On> et <nous > pour ressentir leurs mal-être, il présente l'homme comme un animal,sans coeur ni émotions.

Contrairement à Montherland qui présente la guerre comme une idéal de défendre son pays, Céline dit le contraire.

 

 

2. Benjamine

13 octobre 2016 | 18:18

Les questions que l'on se pose sur ce texte au regard de la séquence en cours sont les suivantes:

Est ce que ce texte aura pour sujet et thème la première guerre mondiale?

Sous quel angle/point de vue ce texte l'abordera ? Aura t'on seulement le point de vue des soldats ou aussi celui de ceux restés à l'arrière ? 

Ce texte racontera t-il toutes les étapes de la guerre ou seulement son déroulement et ou sa fin/début ?

Quel  point de vue de l'auteur sur la première  guerre  mondiale  nous sera transmis à travers ce texte ?

Les réponses que je peut apporter sur ce texte à mes camarades sont les suivantes :

Dans cette extrait de voyage au bout de la nuit écrit par Céline le thème/sujet abordé est la première guerre mondiale.

Ici seul le point de vue des soldats (plus particulièrement d'un soldat) est montré . Dans cet extrait  nous avons une focalisation interne.

Ici nous somme entre le début et le déroulement de la guerre ,le personnage ici un soldat,vient d'arriver au front on le remarque dans le car le soldat semble   choqué de la violence et de l'horreur des combats.

A travers ce personnage l'auteur nous livre son avis sur cette en guerre . En effet le personnage qualifie cette guerre de "croisade apocalyptique","horreur" et  "imbécilité infernale", voila le point de vue de l'auteur sur cette guerre.

3. Marie

13 octobre 2016 | 19:39

Comment l’extrait du roman Voyage au bout de la nuit de Céline s’inscrit-il dans le corpus de textes sur la Première Guerre Mondiale ? Quelles sont les similarités et les différences avec les autres textes du corpus ?

 

L’extrait du texte de Céline s’inscrit parfaitement dans ce corpus par sa thématique qui est la Première Guerre Mondiale.

Les similarités :

  • Avec Le Feu : Comme dans l’extrait du roman Le Feu d’Henri Barbusse la narration est faite à la première personne du singulier :

«  J’en » (ligne 1) ; « Je » (ligne 2) ; « ma » (ligne 5) ; « me » (ligne 18)

Le texte évoque également l’enfer à plusieurs reprises : « Ce colonel, c’était donc un monstre ! » (ligne 1) ; « imbécillité infernale » (ligne 5) 

Les hommes sont comparés à des monstres par leurs actes et leur manière de penser.

« une croisade apocalyptique» (ligne 16) 

L’utilisation du mot apocalyptique renvoi à la fin du monde.

« vers le meurtre en commun, vers le feu... Ça venait des profondeurs et c’était arrivé »

Le narrateur juge qu’il est emporté dans une vague de péché qui l’enverra vers les enfers.

  • Avec Le Songe : Comme dans l’extrait du roman Le Songe de Montherlant on retrouve l’idée de l’ignorance des hommes avant qu’ils ne partent pour la guerre. Ils pensent que la guerre sera de courte durée et ne s’attendent pas à de telles horreurs.

« Comment aurais-je pu me douter moi  de cette horreur en quittant la -place Clichy ? » (lignes 17-18)

 

Les différences :

  • L’extrait n’a pas réellement de scènes d’actions. Contrairement aux autres textes ou la narration se passaient au moment des faits. Cependant des événements comme des combats ou avant le départ à la guerre sont évoqués par le narrateur. Comme s’il s’agissait des souvenirs.
  •   Le narrateur se questionne, il  porte un œil critique sur la guerre. L’auteur met en avant cet aspect en comparant les soldats à des chiens enragés. « pire qu’un chien » (ligne 1) ; « adorant leur rage (ce que les chiens ne font pas) cent, mille fois plus enragés que mille chiens et tellement plus vicieux » (lignes 13-15) Par ce procédé l’auteur invite le lecteur à s’interroger sur la guerre et son utilité.
  • Il critique également la notion d’héroïsme apporté par les combats, on fait croire aux hommes qu’ils seront des héros de la guerre alors en réalité la plupart vont mourir dans l’indifférence. «  fous héroïques » (ligne 9) ; « la sale âme héroïque » (ligne 19)                                                                                                                                                                                                                                Le texte est une critique de la guerre vu par un soldat au front, ce choix de narration veut que le lecteur se sente à la place de ce personnage. Et qu’il s’interroge lui aussi sur les causes et les conséquences de la guerre
4. Rania Iscen

13 octobre 2016 | 20:13

 

Voyage au bout de la nuit, de Louis-Ferdinand Céline , 1932

 

Les questions qu'on peut se poser sur le texte son les suivante: 

Qu'est ce que l'auteur cherche t-il montré avec ce texte ?

Comment le personnage voit-il la guerre? 

Quel est l'état d'esprit du personnage à ce moment?

Qu'est ce que ce personnage a de diffèrent avec les personnages des autres textes étudiés? 

Quel aspect de la guerre l'auteur souligne t-il?

Les reponses que je peux apporter:

L'auteur nous montre avec ce texte que contrairement aux idées réçu les soldats durant la guerre n'était pas tous de grand héros prêt à tout pour défendre leur patrie, Comme on peut le voir avec ce personnage qui voit la guerre d'une manière péjoratif, il a très peur et il préférerait de loin fuir cette guerre et être considérer comme un lâche plutôt que de mourir au combat. Ce personnage n'est pas réellement héroïque, il ne comprend pas vraiment le but de la guerre ni même pourquoi il doit se battre. Il espére  que la guerre ne soit qu'une "abominable erreur"(l.25) et que cette plaisanterie cesse très vite. Ce personnage ce diffèrencie de ceux étudié auparavant car il est très honnête, réaliste et peu courageux. L'auteur souhaite donc nous montrer un aspect beaucoup plus réaliste de l'horreur de la guerre bien loin des combats héroïque et des grands discours .

 

 

Mes impressions :

J'ai trouvée ce texte intèressant car diffèrent des textes que l'on a étudié auparavant puisque dans celui là, le héros a peur . Contrairement au texte de Barbusse, Le Feu, l'auteur ne s'attarde pas vraiment sur la description des tranchées ou des combats, il s'interresse plutôt au ressenti du personnage et de savoir qui a aussi peur que lui.  

5. Faharzade

13 octobre 2016 | 20:15

Quel est le lien entre la Première Guerre mondiale et le texte de Céline, Voyage au bout de la nuit ?

Le texte est lié à la Première Guerre mondiale car elle a pour sujet ce thème. Ce texte parle de la folie de guerre et la monstruosité des Hommes. En effet, dès la première ligne, l’auteur (qui écrit à la première personne pour donner plus d’émotions et pour rendre plus vivant le texte) décrit son colonel « Le colonel, c’était donc un monstre ! ». L’auteur décrit aussi les autres soldats comme « deux millions de fous héroïques et déchaînés et armés jusqu’aux cheveux ?[…],cent, mille fois plus enragés que mille chiens et tellement plus vicieux ». Les soldats ne sont plus que machines de guerres , des bêtes sauvages près à tout pour tuer.

6. Ana

13 octobre 2016 | 20:46

Voyage au bout de la nuit, Céline 1932

Les questions que nous pouvons nous poser sur ce texte, sont les suivantes :

Quelle vision de la guerre est décrite par le personnage? Quel émotion suscite-t-il chez le lecteur? Quel différence avec les autres héros pouvons nous observer? Quelle valeur du héros est mise en avant dans ce texte?

Les réponses que je peux apporter sont :

La vision de la guerre décrite par le personnage est une vision d'horreur, il l'appelle même "croisade apocalyptique" mais différent des autres auteurs que nous avions vu auparavant, il ne décrit pas les combats, les tranchées, il est plutôt dans le ressenti, dans les sentiments. C'est un observateur, il voit "deux millions de fous héroïques et déchaînés" qui se battent durant la guerre, mais pour lui, il n'en fait pas parti. La valeur de ce héros est de voir la guerre comme ce qu'elle est, c'est-à-dire abominable, sanglante, et meurtrière, au contraire d'autre héros qui voient la guerre comme quelque chose sacré, épique ou symbole d'espoir. Il montre sa peur, il se qualifie comme "lâche" car il assume l'horreur de la guerre. Cela peut causer de la pitié, de l'empathie chez le lecteur qui comprend ce qu'il ressent. 

Ce que j'ai pensé de ce texte :

Il est en effet, un peu plus intéressant que ceux qui nous avons vu avant, car il n'est pas dans une description longue, et insistante sur l'horreur de la guerre, qui sont assez répétitives. Il nous montre ce qu'une personne ressent vraiment quand elle est mise en situation et on s'identifie plus avec lui.

7. Moussa

13 octobre 2016 | 21:32

Nous allons nous poser certaines questions comme :

1) Comment l'auteur arrive à faire exprimer des faits de guerre ?

2) Pourquoi le narrateur utilise les question rhétorique pour parler ? 

3) Il y a t-il des similitudes entre les autres textes étudiés en classe ? 

4) Quelle émotion l'auteur essaye de nous faire ressentir à travers ce texte ?

Réponses :

1) Nous pouvons voir que l'auteur utilise beaucoup de mot du champ lexical de la guerre comme l.3 "armée", l.23 "colonel" l.28 "assassinat", l.34"tirer". Donc de ce fait il essaye de nous décrire comment se deroule la guerre.

2) Selon moi, le narrateur parle avec toute ces questions rhétorique pour nous mettre dans le vive du sujet et pour essayer de nous faire ressentir quelque chose en nous.

3) Dans ces trois textes on y retrouve le lexique de la guerre mais ce texte ce rapproche plus du texte d'Henri Barbusse, Le FeuOn peut voir aussi que ces deux textes nous montrent des hommes qui subissent cette guerre. Nous pouvons rajouter des deux façon des auteurs à parler des ténèbres l.22 "le feu".

4) L'auteur veut nous faire exprimer de la compassion envers les personnages car ils sont dans la souffrance et la guerre est toujours une chose mauvaise pour l'etre humain.

Comme impression, on peut dire que ce texte nous fais vivre ce que ressent le narrateur .

8. Yassine Ghandri

13 octobre 2016 | 21:33

Céline,voyage au bout de la nuit,1932.

Questions: 

Quels sont les points communs et les diffèrences avec les autres textes étudiés en cours?

Comment cette guerre est -elle décrite?

Réponse:

Contrairement aux autres textes étudiés ou la narration se passait au moment des faits, ce texte ne possède presque aucune scène d'action et aucune description précise. De plus, l'auteur détient une critique envers les combattants qui se portés comme étant des héros: " sale âme héroïque " l19 "..fous héroïque " l9 , cette critique porte éventuellement sur la notion de l'héroïsme .                                                                                                                                                                       En revanche, nous pouvons faire un parallèle avec ce texte sur la narration écrit à la premiere personne du singulier "je" par exemple l2 "je conçus" l8 "pensais-je".Mais aussi un parallèle avec le texte Le Songe , sur le départ des soldats à la guerre et qu'il pense qu'elle ne durera pas longtemps avec pas autant de sacrifice de leur part, exemple ligne18-19 " comment aurais -je pu me douter moi de cette horreur en quittant la place Clichy?" . Ensuite, comme le texte Le Feu l'auteur décrit la guerre comme une évoquation de l'enfer par son champs lexical l21 "vers le feu" "horreur" l18 "un monstre" l1, cela nous montre que la guerre est monstrueuse et effroyable.

Mon impréssion envers ce texte:

En effet, ce texte est très intéressant, car contrairement aux autres textes étudiés il n'y a pas de longue description d'une guerre effroyable et sanglante. Cependant, ce qui est plus intéressant dans ce texte c'est qu'il y a le ressentit des soldats envers cette guerre en dévoilant leurs sentiments personnels.

9. SOUSSIF Hanane

13 octobre 2016 | 22:19

Après avoir lu l'extrait de Voyage au Bout de la Nuit , 1992 de Céline , je me suis posé deux questions :

- Quelles différences et quels points communs peut-on établir entre le texte de Céline et les autres textes étudiés en classe ?

- Comment le personnage à première vu perdu et paniqué et qui ,d'après ce que j'ai compris arrive tout droit du front , va-t-il réagir au fur et à mesure du livre face à la successions d'actes effroyable ?

 

 

Les réponses que je puisse apporter aux commentaires de mes camarades :

Il y a un point en commun flagrant que l'on peut faire entre ce texte et les autres textes étudiés en classe : les auteurs des textes parle de la Grande Guerre , mais sous un point de vue différent les uns des autres . Par exemple , dans ce texte , l'auteur nous donne son point de vue à travers un personnage , Barmadu , qui comme précisé au début de l'extrait est le héros double de Céline , qui est l'auteur . Tandis que dans l'extrait  d'Henri Barbusse , Le Feu , 1916 , la Grande Guerre est décrite par l'auteur lui même . Cela nous montre donc que la Grande Guerre est évoquée dans plusieurs livres avec différents points de vus .

Mais encore , dans Le Songe ,1922 de Montherlant , on y retrouve la similitude dû au fait de l'ignorance des Hommes qui ,  avant de se lancer dans la Guerre , ne s'attendaient pas à tomber sur de telles atrocités.

On peut y voir aussi quelques différences : dans le texte de Céline , il n'y a pas de faits accomplis , comme par exemple " des explosifs qui sortent de la terre " ( ligne 4 de l'extrait étudié de Le Feu d'Henri Barbusse ) qui nous montrent et nous prouvent aussi que le personnage se situe aux milieu des actions atroces faites au cours de la Guerre , ou encore , l'auteur qui compare les personnages à des chiens enragés , " pire qu'un chien "  (ligne 1 ) qui nous montrent que l'auteur porte un jugement négatif sur les soldats qui entreprennent cette Guerre .

 

10. Oussama K

13 octobre 2016 | 23:23

Les questions qu'on pourrait se poser :

 - Quels sentiments ressent le soldat ?

 - Qu'est-ce que l'auteur a cherché à nous montrer ?

 

Les réponses :

 Le soldat est clairement terrorisé par la guerre, les batailles. Il se rend compte de son engagement et d'où il s'est embarqué. Il se montre aussi spectateur des batailles (par ex : « Le colonel ne bronchait toujours pas, je le regardais recevoir... » (l. 22)). Il est choqué par ce qu'il voit et le fait ressentir.

 L'auteur a cherché à nous montrer - ici - que les soldats gardent - malgré tout - leurs états d'âme et leurs émotions. 

 

Mes impressions :

J'ai préféré ce texte par rapport aux deux autres étudiés car celui-ci est moins descriptif. On voit plus les sentiments et les ressentis du soldat en question (ex : « c'était donc un monstre ! » (l. 1); « Et avec quel effroi... » (l. 8)).