Nos étoiles contraires

 

Thèmes :

Les deux principaux thèmes de ce livre sont l’amour et  la maladie.

LA MALADIE
Hazel est une jeune fille atteinte du cancer et qui se sait condamnée. Pourtant elle voit la vie comme une aventure qu’il faut vivre à fond tout en voyant la réalité en face et en sachant que de toute façon tout le monde mourra un jour. L’auteur, à travers le personnage d’Hazel insiste bien tout le long du livre que tout le monde meurt un jour ou l’autre et lorsque la mère d’Hazel lui dit «et même si tu meurs » Hazel l’a reprend en lui répondant «  et quand je mourrais » pour bien montrer que la mort est une fatalité et qu’il faut quand même vivre avec au quotidien. Les enfants bien portant n’ont pas encore trop conscience de ce qu’est véritablement la mort mais les enfants Cancéreux ou atteints d’une autre maladie incurable sont quant à eux confronté à cette dure réalité dès leur plus jeune âge. L’auteur en parle dans son livre quand Van Houten raconte qu’il a du expliquer à sa fille de 8ans ce qu’est que la mort et que malheureusement elle allait bientôt mourir.

Augustus au début du livre ne pense plus tellement à sa propre mort puisqu’il est en rémission complète. Mais il est comme Hazel et voit la réalité en face. Il a connu les hôpitaux et est même sorti avec une autre jeune fille cancéreuse qui est morte alors qu’ils étaient encore ensemble. Il comprend donc très bien Hazel, ils s’entendent à merveille et voit la vie de la même manière. Mais si  Augustus à une peur c’est la peur de l’oubli. Il aime aussi les métaphores il en utilise souvent comme avec sa cigarette qu’il tient entre ses lèvres sans pour autant l’allumée car il aime avoir le contrôle, porter une arme mais refuser de s’en servir.

Puis quand il apprend qu’en fait le cancer a gagné tout le reste de son corps il n’en parle pas à Hazel pour ne pas compromettre leur voyage à Amsterdam. Les derniers jours avant sa mort il tient quand même à essayer de faire le maximum de chose tout seul comme aller s’acheter un paquet de cigarette en prenant sa voiture.

L’AMOUR

Hazel et Augustus se rencontrent dans un groupe de parole. Dès le premier regard Hazel trouve ce garçon vraiment « canon » et ils se lancèrent des regards pendant toute la séance. Augustus lui révèlera plus tard que s’il n’arrêtait pas de la regarder c’était, parce qu’elle était belle, mais aussi parce qu’elle lui rappelait sont ex petite copine elle aussi atteinte d’un cancer. Juste à la fin de la réunion ils se retrouvèrent dehors et ce fut leurs premiers mots échanger. Ce fut bien assez puisque Hazel accepta de venir regarder un film chez lui. On comprend très vite qu’il y a un lien très fort qui les uni.                                                                     Gus, lui serait prêt à l’embrasser quelque temps après leur rencontre et à voir un avenir avec Hazel mais celle-ci préfère qu’il ne s’attache pas à elle puisqu’elle sait que sa fin est proche. Elle lui explique qu’elle ne veut pas le faire souffrir en mourant. Mais il lui donne une belle preuve d’amour en utilisant le seul et unique vœu qu’il peut recevoir d’une association pour pouvoir l’amener à Amsterdam, rencontrer son auteur préféré. C’est pendant ce voyage qu’ils se dévoilent mutuellement leur sentiment en commençant par s’embrasser dans une maison/musée et finissent à faire l’amour dans une chambre d’hôtel.Lorsque la maladie de Gus devient de plus en plus grave Hazel vient tous les jours le voir.

Mais l’auteur parle aussi de l’histoire d’amour entre Isaac et Monica. Isaac a un cancer et a déjà perdu un œil. Isaac et Monica sont en couple au début du livre. Ils ont un mot qu’ils répètent tout le temps et qui est très symbolique pour eux. C’est le mot TOUJOURS. (En suivant ce modèle Hazel et Gus choisissent eux aussi leur mot fétiche qui est beaucoup plus court : OK)    Tout vas bien entre eux jusqu’à ce qu’Isaac se fasse retirer le second œil et qu’il devienne aveugle. A partir de ce moment-là Monica ne répond plus à ses messages et n’a plus aucun contact avec lui. Isaac est extrêmement triste.                                                    Hazel lui explique qu’elle a dû avoir peur de sortir avec un aveugle et que ce n’était pas « sympa » ce qu’il lui avait fait. « Ce n’est pas de ta faute mais ce n’est pas sympa »L’auteur montre ici que même les êtres qui nous sont le plus chers peuvent avoir peur de la maladie et faire comme si elle n’existait pas ou bien s’enfuir.

 

Mais il y a un autre thème important dans ce livre c’est l’HUMOUR.    

Tout ce qui est en rapport avec la maladie est pris du bon côté, avec humour et légèreté par les malades eux même. Ils rigolent tout le temps, se moquent de leur maladie et partent même en autodérision.