Le C (Cercle des Curieux Critiques des Châtelaines)

Dans le cadre du Prix des Incorruptibles auquel les élèves du Club-lecture participent, cette année nous correspondons avec un des auteurs de la sélection 6ème, Jean-Luc Marcastel.

L'occasion de lui poser toutes nos questions sur son roman Libertalia, qui nous a beaucoup plu et sur son métier d'écrivain !

Voici les premières questions que nous lui avons posées et les réponses qu'il nous a faites :

"Bonjour M. Marcastel,

Nous sommes ravis de pouvoir correspondre avec vous ! Merci pour votre petite vidéo qui nous en en appris un peu plus sur vous.

Voici nos questions pour cette semaine :

Pourquoi avez-vous mélangé imaginaire et réalité ?

Car je trouve intéressant de faire passer des notions importantes par le biais de l’imaginaire, quand il ne prend pas la pas sur le message. Ici, il sert juste à souligner certaines choses, comme un masque de théâtre. Et j’espérais ainsi intéresser plus de lecteurs à cette histoire et mieux diffuser son message de tolérance et de fraternité.

Qu'est-ce qui vous a poussé à écrire ce livre, y a-t-il un lien avec l'actualité, un événement qui aurait été l'élément déclencheur ?

Non, ce n’est pas un événement particulier, mais le désir de parler de deux thèmes qui me semble important : le racisme et l’esclavage. Ce sont des choses qui, malheureusement, à l’heure où j’écris ces mots, sont encore d’actualité. Le racisme, certains d’entre nous le vivent au quotidien, dans le monde, mais aussi en France. Quant à l’esclavage, il est, hélas, encore une réalité et inscrit dans le droit de certains pays. Et comment accepter l’idée qu’un homme ou une femme, que ce soit par sa naissance ou quelques autres raisons, ait moins de droits qu’un autre ?

Je suis, quant à moi, très attaché au premier article de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui proclame que : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit… ». C’est un thème très important pour moi et qui, malheureusement, à l’heure où j’écris ces mots, est encore d’actualité.

Pourquoi avoir arrêté l'histoire au moment où Henri retrouve son père ?... Nous, on aurait bien aimé avoir une suite !

Parce que, comme le dit Olivier, le père d’Henri, c’est à chacun d’entre nous de construire Libertalia, car elle se trouve en nous, et non sur une carte, donc, pour moi, c’est au lecteur d’imaginer, dans son cœur, la Libertalia où arrivent les héros.

Vous êtes-vous inspiré d'autres auteurs pour écrire cette histoire ? 

Pas directement en tout cas, mais certains, comme Robert Louis Stevenson (l’auteur de L’île au Trésor) ou Daniel Defoe (l’auteur de Robinson Crusoé), me sont sûrement revenus en tête quand j’ai rédigé cette histoire.

Un grand merci d'avance pour vos réponses, belle semaine à vous !!

Merci beaucoup. Bonne semaine à vous aussi.