C’était un soir d’hiver, le 14 février pour la Saint Valentin, dans un pavillon en banlieue parisienne. Sébastien offrit une pomme d’amour à sa femme. Jusque- là, tout paraît normal, mais ce qu’elle ne savait pas, c’est qu’il l’avait empoisonnée quelques minutes auparavant au cyanure. « L'intoxication aiguë par inhalation de fortes concentrations de cyanure d'hydrogène entraine apnée, convulsions, coma, arrêt cardio-circulatoire et la mort survient en quelques dizaines de secondes », dit le rapport du médecin légiste.

Sébastien avait rencontré sa femme Emma un soir d’été 2008. L’amour fou entre eux les poussa à s’installer dans un pavillon en banlieue parisienne quelques mois après leur rencontre. Un jour, Sébastien apprit la relation de sa femme avec un autre homme et, fou de jalousie, il décida de commettre un crime qu'il pensait passionnel.

Le vendredi 13 mars à 15 heures, le procès débuta. Sébastien avait une mine pâle et était avachi sur sa chaise. Son avocat se lança dans un plaidoyer éloquent ,devant le juge : il enchaînait les arguments. La salle était silencieuse, et seule la voix de l’avocat parvenait à briser le silence pesant. L’accusé avait mis ses mains sur son visage comme pour se protéger , en voyant la situation qui empirait. Le juge tapa trois fois sur le socle avec son maillet. La décision était prise. Il annonça que le coupable serait condamné à une peine de 15 ans de prison .