Un soir du 14 février, Florence une banquière, qui sortait de son travail sous une pluie torrentielle, se fait aborder par un jeune homme qu’elle n’avait pas reconnu au départ et qui lui proposa gentiment de la raccompagner chez elle. Plus le temps passait, plus elle se rendit compte qu’elle s’éloignait totalement de son quartier résidentiel, Il l'aurait tout d’abord poignardé puis embrassé et l’aurait enterré avec plus de 10.000 roses et l'aurait même laissé un dernier mot d’amour.

Le procès s’est ouvert jeudi 30 mars 2015. Un juré tiré au sort choqué de voir que l’accusé n’avait plus de bras .Un juge avec un air sévère. Une famille en deuil. Mais deux avocats déterminés. Un accusé rongé par le stress, pale, les yeux mouillés de larmes, la tête tournée vers la fenêtre sur laquelle la pluie s’abattait sans relâche.

Son avocate Dina Bazile la regardait d’un air peiné, qui semblait dire qu’elle ne pouvait rien faire pour lui. Mais je pense qu’il pouvait s'en douter.

Michael Levron était assis à la barre les yeux remplis de larmes parce qu’il ne pouvait pas s’essuyer les yeux ; suite à ce meurtre , il s’était en effet coupé les bras pour ne pas se faire soupçonner. Il se faisait huer par la famille de la défunte et le juge avait plusieurs fois frappé avec le marteau .Mais Michael savait qu’il allait payer pour son meurtre, il avait été démasqué et était à bout d'arguments.

 Jeudi 14 février, Michael a été condamné à 30 ans  de prison ferme pour le meurtre de Florence Pasquier son amour de jeunesse qui n’avait jamais voulu de lui.