C’est un soir de 14 février, dans la cuisine de leur studio, à Paris, dans le septième arrondissement. C’est un quartier chic et calme ; Rien ne laisserait songer que c'est à cet endroit que Patrick mit fin à la vie de sa compagne, avec un simple verre de rosé. Il avait préparé un fabuleux diner romantique pour sa petite amie. Mais les événements prirent une autre tournure ce soir de Saint Valentin. Sa demande en mariage fut d'abord refusée par Aurélie. « Elle n’était pas prête » C'est ainsi que la jeune fille aurait justifié son refus et ses paroles marquèrent l'accusé. Patrick l’a bel et bien empoisonnée et son décès fut pour le moins fulgurant.
Ils s’aimaient pourtant passionnément. Aurélie, 24 ans, était en couple avec Patrick depuis presque 3 ans. Son conjoint sortait quelques années plus tôt , d’une rupture amoureuse très douloureuse. Il avait été victime d’une dépression pendant plusieurs mois, jusqu’à ce qu’il rencontre Aurélie qui sut justement lui faire retrouver le chemin du bonheur. C’était un amour sincère et fusionnel, qui est devenu tragique.
Le procès s’est ouvert le 14 novembre. Patrick est assis dans le prétoire, tête baissée. Il a l’air complètement désemparé. Son avocate, Marion Legrand, se tenait devant lui, debout face au président de la cour. Le public était silencieux. « L’amour rend fou » : c'est de cette manière que l’avocate de l’accusé débuta sa plaidoirie. . « C’est un homicide passionnel », « le regret de cet acte », « la peur que son passé resurgisse », ces discours plaidaient bien en la faveur de l’accusé. Les témoins ne laissaient voir aucune expression sur leur visage. Les larmes coulaient, en revanche, sur le visage cerné de Patrick. Il répondait aux questions du président d’une voix faible et Il semblait avoir honte de ce qu’il avait fait.
Il est temps de rendre la décision finale, : la condamnation à perpétuité était attendue.