M. Holson avait confié l’organisation du saut au directeur de la société VolPao car ils se connaissaient bien et M.Holson voulait que sa compagne vive quelque chose d'exceptionnel. Pendant qu'ils s'équipaient, sa femme était anxieuse et n'arrêtait pas de demander si tout était bien accroché . Pendant leur saut, Mme Holson rencontra un petit problème : , le système du parachute s'enraya et son parachute ne put s’ouvrir au bon moment. Son mari ne put absolument rien faire . Elle tomba en chute libre pendant près de 500 mètres avant que son parachute ne s’ouvre…
Il était trop tard et elle vint s’écraser dans l’eau et ne put remonter à la surface sous le poids du matériel. M Holson vit donc sa femme couler, sombrer et se noyer. Il décida donc de déposer plainte contre le directeur de la société pour l'homicide de sa compagne. Effondré par cet événement, ce dernier comptait vraiment sur son avocat ; il en engagea un très connu, qui avait la réputation de réussir 95% de ses procès.
L'accusé est assis dans le public durant la plaidoirie de son avocat. Le président de la société VolPao n'est ni anxieux, ni ennuyé. Il représente sa société qui risque de fermer mais malgré toutes les preuves réunies contre sa société de parachute, il ne sera condamné qu'à payer une petite amende à la sortie de ce tribunal d'Amiens aujourd'hui 28 février. Une plainte a déjà été déposé contre son entreprise 3 mois plus tôt mais cela n'a pas abouti à grand chose étant donné qu'il n'y avait pas eu de mort . Aujourd'hui , c'est une toute autre histoire : une femme est morte. Des preuves matérielles prouvent que le système était défectueux et le mari réclame bien une peine de prison pour le responsable de la société.
L'accusé est appelé à la barre : les jurés sont déjà présents dans leurs box pour juger cette malheureuse affaire . Il est 15.Les membres du tribunal entrent dans la salle . Le Greffier s'installe, le juge salue le jury et les avocats entrent en même temps dans la salle, ainsi que M.Holson, encore sous le choc . L'avocat de l'accusation prit la parole le premier . Son premier mot fut simple « erreur », il décida de commencer par l'éventualité d' une erreur technique de la part de la société. Il évoqua chaque indice, un par un sans en oublier un seul. Vint ensuite, le moment des questions de la part de l'avocat de M.Holson. La première question fut une question évidente et tout le monde s'y attendait : « Vous est il déjà arrivé une affaire du même type ? » La réponse fut timide : « oui mais il n'y avait pas eu de dommage humains, la personne n'a rien eu. ». Cette réponse sembla faire son effet sur le jury, jusqu’à maintenant partagé.Un homme en particulier fit changer la donn : un employé apporta, une preuve qui permit de donner le coup fatal ; Il affairma, en effet : « Nous avons eu un ordre de la part du patron ; il souhaitait tuer M.Holson en lui donnant le parachute défectueux mais le stagiaire se trompa de parachute au moment d'équiper le couple..
Le procès ne dura qu'une après midi : la tension fut à son comble durant les deux plaidoiries mais après beaucoup de souffrance, l'avocat de Mr Holson remporta celui-ci. Le patron de VolPao dut payer une amende de 300 000 euros au titre du préjudice moral subi et fut condamné à la réclusion à perpétuité.