Le 14 Février 2015, le jour même de la Saint- Valentin, la fille de la victime avait organisé un repas chez elle afin d'annoncer à sa mère officiellement qu' elle comptait se marier avec son compagnon depuis plusieurs mois ; De sources sûres , il était notoire que la victime, n’approuvait pas cette relation et une forte dispute éclata. En premier lieu, seul le ton monta, mais au bout d’une heure, les deux femmes en arrivèrent aux mains. Le compagnon de la jeune fille essaya vainement de les séparer en retenant la mère dans ses bras.
La jeune femme pleine de fureur et qui ne comprenait pas l’attitude de sa mère, commit l’irréversible en attrapant un coupe-papier et porta un coup violent à sa mère ; Cette arme improvisée lui fut fatale.Camille Host n’était pas le genre de fille à être violente, mais elle était passionnée. Elle mettait tout en œuvre pour réussir ce qu’elle entreprenait. Pourtant dans la salle d’audience, elle ressemblait à une petite souris incapable de faire du mal et apeurée.
L’ouverture du procès eut lieu presque un an après , les faits , le 13 Février 2016. Camille Host comparait seule devant la cour. Ses mains liées par des menottes, elle est assise sur le banc des accusés, les yeux humides. Les jurés et toute l’assistance prennent connaissance de l’histoire tragique de ses deux amants. Dans le public, quelques unes de ses amies, de la famille et des inconnus. L’affaire est exposée sous tous les angles. Mais un jour ne suffira pas, l’audience se prolongera et durera finalement deux jours. Un témoin fera basculer le procès en faveur de l’accusée. Un policier prend place à le barre et relate les faits en racontant la découverte du corps : « On n’a jamais vu ça. Le cadavre est pourtant resté longtemps dans cette usine, il était méconnaissable mais il n’y avait aucun insecte. On ne sentait pas l’odeur de la mort juste celle très prononcée des roses. » Maître Bring, se crispa et ne réussit pas à inverser le cours du procès.
La procureure prononce la sentence, et Mademoiselle Host est déclarée coupable d’homicide ; le parquet prononce 20 ans de prison ferme, avec circonstances aggravantes. Et c’est avec ironie, que le jour de cette Saint Valentin tragique, l’amante finit en cage.