Lorsqu’un enfant subit le harcèlement à l’école, il lui est difficile de se concentrer en classe. Comment est-ce qu’un enfant victime de violences répétitives peut-il continuer sa scolarité correctement ? Il n’y a pas plusieurs réponses à cette question. Presque aucun d’entres nous ne pourrait réussir dans ces conditions. Pour notre part, lorsque l’on subit le harcèlement, la soif de connaissance disparait et fait place à la procrastination. L’école devient plus une contrainte qu’un plaisir, la présence en cours devient une obligation. Les journées nous semblent de plus en plus longues et l’abandon devient rapidement une option, on a tendance à trouver d’autres occupations et le comportement envers les études empire.
La famille peut également être une raison première de cet échec : par manque d’éducation, ou en raison de plusieurs problèmes comme les disputes des parents et les séparations, les punitions attribuées à l’enfant, les décès.
L’environnement scolaire peut être un handicap pour l’apprentissage de l’enfant. S’il ne s’intègre pas dans l’environnement où il se trouve, il lui est difficile de suivre correctement les cours sans décrochage.
« Je suis en échec scolaire et j’avoue que j’ai du mal à me projeter dans l’avenir. C’est à peine si j’arrive à imaginer la filière dans laquelle je pourrais aller l’année prochaine.» nous apprend ce jeune collégien.
Quitter le système éducatif sans diplôme, c’est aujourd’hui être grandement exposé au chômage et au sous-emploi en début de vie active, et, avec la crise, bien au-delà de la période d’insertion.
Aujourd’hui, les jeunes se sentent obligés de réussir leur scolarité afin d’espérer obtenir une place dans le monde du travail et dans la société. Les jeunes d’aujourd’hui sont l’avenir de demain. Il faut alors les entretenir, et agir contre l’échec scolaire.
Rêvons un peu : « J’imagine que l’on pourra créer un jour une école où tous les professeurs savent intéresser les enfants à ce qu’ils disent, une école qui réveille tout le temps la curiosité de ses enfants, une école qui ne joue pas seulement sur la compétition mais davantage sur la collaboration entre les enfants, qui en fait de véritables citoyens. Car comment voulez-vous être citoyen si vous devez tout le temps regarder si le voisin a une meilleure note que vous ? Cela fabrique des requins, pas des citoyens démocratiques. » Stanislaw Tomkiewicz