Ce phénomène nommé radicalisation se définit dans les secteurs où il s'applique par une augmentation de intransigeance dans le discours ou l’action ; c’est-à-dire, de ne faire aucune concession, aucun compromis. Elle amène à des pensées extrêmes donc à un endoctrinement.
Aujourd’hui, les français ont été touchés, choqués de savoir que des jeunes adolescents français ont attaqué leur propre patrie. A cause d’elle, ces derniers se sont ralliés à la cause de terroristes islamiques. Malheureusement, elle rallie principalement deux catégories de jeunes français dansla tranche d’âge de 15 à 21 ans : la « deuxième génération » musulmans et des convertis « de souche ».
Jusqu’en 2013, la radicalisation a surtout touché les jeunes des banlieues. Mais contrairement à ce que l’on pense, seuls 5% ont commis des actes de petite délinquance. En revanche, 40% d'entre eux ont connu la dépression, suggérant un profil hyper sensible.
Après 2013, il y a eu une diversification du modèle de radicalisation, et beaucoup de jeunes de classe moyenne rejoignent la Syrie pour lutter au côté de Daech .Le modèle qui présenterait les djihadistes exclusivement comme des jeunes de banlieue n’est plus valable. Les chiffres prouvent que les classes moyennes sont majoritaires (67%,) les milieux populaires (16%) sont à égalité avec les catégories socioprofessionnelles supérieures (17%). Ces jeunes sont influencés par un accès non contrôlé à internet (des vidéos de propagandes) mais aussi par leurs proches (amis ou collègues). Certaines mosquées ont un rôle important dans cette radicalisation, par l’action des imams qui prêchent en modifiant le coran par des idées islamiques. On peut remarquer qu’elle a un impact de plus en plus important sur la totalité de la jeunesse française.
Ces attaques terroristes nous révèlent que notre société est fragile. Les autorités françaises ont pris des précautions face à ces attaques, comme un contrôle des frontières ainsi que la surveillance renforcée d’internet en supprimant certains sites islamiques. Il y a une hausse de contrôle des adolescents en mal d’intégration et pouvant penser trouver dans la société islamique une société plus en rapport avec leurs idées. L’état d’urgence a été prolongée de six mois afin d’assurer la sécurité de tous ; cette étape de renforcement des contrôles nécessite un recrutement d’effectif de police supplémentaire exceptionnel et une phase de formation accélérée. Allons-nous vers un Etat policier ?
Camille et Eva