Article : Comment fonctionne la machine du grand magasin Le Bonheur des Dames ?

Bonjour les lecteurs, bonjour les rédacteurs ! 

Voici votre nouvel article qui présente le fonctionnement de cette machine qu'est le grand magasin d'Octave Mouret.

Bonne lecture  ! Et félicitations pour votre travail !

 

Mme Deaucourt 

Commentaires

1. Le 31 mars 2017, 13:26 par Clara Rubio Gafsi

           Une machine bien huilée

Je me trouve, en ce jour d’hiver, en haut du hall, avec Octave Mouret, l’astucieux patron du Bonheur des Dames. J’aperçois devant moi la grandeur des galeries couvertes, où clients et vendeurs défilent agités avec l’espoir de trouver de nouvelles marchandises sur les étalages. Je peux discerner tous les rayons depuis les confections, avec leur merveilleux manteaux, jusqu’à la bonneterie avec leurs luxueux collants. Quelques vendeurs déambulent avec d’amples emballages tandis que d’autres suivent les clientes comme chien suit son maître.

D’importantes figures de la bourgeoisie, comme Mme Marty et Mme Guibal, causent et courent, légères comme des plumes, jusqu'au comptoir suivant alors que Hutin, premier vendeur du magasin, toujours souriant, les escorte à travers le Bonheur. On remarque aussi, à travers les spacieuses vitrines, les regards indiscrets des passants. La foule est de plus en plus dense et tous les produits se trouvent étalés sur le sol, le magasin saccagé.

 Mais à la fin de la journée cela importe peu ; car grâce au témoignage de Bourdoncle, directeur adjoint du Bonheur des Dames, on sait que le magasin arrive à d’importantes sommes d’argent, surpassant les quatre-vingt mille sept cents francs,  le plus gros chiffre qu’une maison de nouveautés eût jamais atteint de nos jours. Ces résultats montrent l’effort que cette machine bien huilée réalise chaque jour.

                                                                                Clara Rubio-Gafsi, journaliste du Nom du Journal

2. Le 31 mars 2017, 13:26 par BRINDEJONC Benoît

Je me trouve, en ce jour de vente d’hiver, au rayon de la soie, avec un vendeur : Mr Hutin. Je le suis tout au long de cette journée de vente pour comprendre comment ce magnifique bâtiment marche. Le rayon de la soie était éclairé par cet éblouissant soleil du matin, la couleur était partout le rouge sang, le bleu roi… Toutes les teintes y étaient. Mr Hutin était en pleine discussion avec Mme Desforges. Il semblait vouloir lui vendre un tissu extravagant de couleur très vive. De là où j’étais, j’avais l’impression qu’il était en soie ; mais Mme Desforges ne semblait pas vouloir l’acheter. Au contraire, elle le lui arracha des mains et elle le jeta sur une pile de tissu. Pendant un court instant, je fus privé de la vue car une horde de clientes venaient de passer devant moi. Mais, quand je pus de nouveau observer, je vis Mr Hutin et Mme Desforges se séparer. Vers la fin de la journée, Mr Hutin était exténué, tout comme moi, par toute cette cohue et il s’écroula dans un joli fauteuil. Mais la journée n’étant pas finie, il se releva et il interpella une cliente qui avait l’air assez riche. Avant que les premiers employés ne partent, un homme annonça le montant de la vente qu’avaient faite les vendeurs cette journée puis tout le monde partit.

 

                                                                                                           BRINDEJONC Benoît

3. Le 31 mars 2017, 13:27 par Noémie ROUX

       Je me trouve, en ce jour de vente d’hiver, en haut du hall avec Octave Mouret. Ce matin, le «Bonheur des Dames » est vide et Mouret est désespéré. Il regarde vivement les rayons, cherchant une cliente satisfaite des produits. En vain, on n’aperçoit des vendeurs attendre longuement des clientes mais il n’y en a que peu, dispersée tous les 10 mètres. Celle-ci remuaient les articles et les jetaient de part et d’autre ne se souciant pas du travail des personnels. Bien triste journée qu’est aujourd’hui. Malgré tout, la vue de l’ensemble du magasin reste superbe, on voit tout d’ici. Des robes soyeuses jusqu’aux chapeaux fleuris, de la lumineuse entrée jusqu’au sombre du fond des placards, du luxueux sol à la magnifique coupole colorée, de verre et de métal. D’ici, on se sent puissant, supérieur. Mais aussi petit, face à l’immense infrastructure du magasin, au vide des couloirs et à la solitude du hall. Cette beauté engloutissante me laissai bouche bée sous cette  palette de couleurs infinies. C’est vrai, malgré le manque de clientèle, les articles restent beaux et colorés sous le jour perçant la coupole colorée. Cet arc-en-ciel s’étendant dans tous le magasin et qu’on croyait sans fin avait de quoi émerveiller

Noémie ROUX 4°2

4. Le 31 mars 2017, 13:28 par Vissault Manon

                Je me trouve en ce jour de vente d’hiver,  au rayon de la soie dans la matinée. Je perçois le bruit des ciseaux qui coupent la soie qui est étalée partout dans le rayon. Et je pouvais apercevoir le geste mécanique des vendeurs coupant la marchandise. Je suis bousculée par l’engouement de ces dames qui se précipitent vers le scintillement de ces tissus. J’entends la discussion de Mouret et de Bouthemont qui se mettent d’avis sur le prix de la soie : « Oui ! Oui, cinq franc cinquante ! » Affirma Mouret.  J’écoute également les discussions de Mme De Boves et Mme Desforges discutant des dentelles.Puis  je suis déconcentrée de ces discusions …mes yeux se plissent par la cause de la la lumière envahissante qui arrive dans les grandes fenêtres du Paris-Bohneur .

Vissault Manon

5. Le 31 mars 2017, 13:36 par Cristal Poitevin

J'ai vu dans le rayon il y a une grande foule de dames venut admirer les ettofes . Les vendeuses apparaissent épuisées par la foule de dames qui rend leurs travails de plus en plus durs . Sur un comptoire un des vendeurs posais , une à une , les pièces de soie qu'il avait sorti de la caisse . Derrière le vendeurs s'alignaient d'autres comptoir , qui est remplis aussi de marchandises ; C'était  un déballage, une confusion apparente d'étoffe. Cependant, Bourdoncle avait pris une pièce de soie qu'il examinait d'un air attentif . C'était une faille à lisière bleu et argent , le fameux Paris -Bonheur , que Mouret comptait porté un coup décisif . Mouret donna le prix de la soie qui est , cinq francs soixante ; Bourdoncle dit que si ont le vents a cinq francs soixante , c'est comme si ont le donnaient .La lisière bleu et argent qu'on ne parle que de lui sera connue d'un bout de la France à l'autre .

Cristal Poitevin

6. Le 31 mars 2017, 13:36 par Marine Mattern

 

                Je me trouve, en ce jour de vente d’hiver, au sous-sol du Bonheur des Dames, où l’on s’occupe des livraisons. Il y a beaucoup de monde, d’agitation. Comme seule lumière, il y a des soupiraux, ces petites fenêtres laissant passer une faible lueur, ainsi que quelques lampadaires. Dans cette sombre luminosité, les travailleurs sont pâles et semblent fatigués. Les paquets sont déposés par centaines  et passent par la poste, qui note les adresses des clientes. Ensuite, les colis sont mis en attente sur une table et sont chargés dans les voitures qui patientent à la file, juste en face du Vieil Elbeuf. Durant ma visite, Octave Mouret, directeur du magasin, déambule et vérifie si tout fonctionne correctement. Mais il y a un problème car à la caisse n° 10, on a donné un mauvais nom… Mme Desforges, une cliente bourgeoise, est victime de cette erreur commise par Albert, un vendeur. J’ai également eu l’occasion de voir des tissus qui viennent de partout, de Lybie jusqu’à Nantes. Des reps jusqu’aux malines, il y en a de toutes les couleurs, pour tous les goûts et tous les prix !

 

7. Le 31 mars 2017, 13:37 par Bieuzent maëlys

Je me trouve, en ce jour de vente d’hiver avec Mme Aurélie qui me dirigea vers une des vendeuses nommé Clara. Je découvrais autour de moi de nombres produit de couleurs vives. Les tissus me semblaient soyeux. Je me pris les pieds dans un tas de tissus jeté par des clientes qui les découvraient avec joie. Je suivais Clara qui n’arrêtait pas de courir de cliente en cliente mais cherchait toujours les plus susceptibles d’acheter. A un moment, elle vit Mme Boutarel une cliente fidèle au magasin qui achetait énormément. Clara se précipita vers elle pour être sur d’avoir une bonne vente ; Elle ne se gêna pas de bousculer une autre vendeuse déjà présente… Je la suivais toujours en voyant une rivalité entre les vendeurs et les clientes qui affluaient dans les rayons. Je me rendis enfin compte que cet édifice était bien plus qu’un magasin mais une machine qui ne s’arrêtait jamais…

 

Bieuzent maëlys

8. Le 21 avril 2017, 14:57 par Gless Thomas

Je me trouve, en ce jour de vente d’hiver, avec M.Hutin, qui est vendeur dans le Bonheur des Dames. Avant l’ouverture, les vendeurs mettent les marchandises en place dans tous les rayons du magasin. Il y a une liste d’attente pour savoir quels vendeurs s’occuperont des clientes en premier. Dès l’ouverture, le magasin est agité et bruyant. Octave Mouret, le directeur, est souvent dans la lumière en haut des escaliers. M.Hutin se charge d’une cliente qui l’emmène partout dans les rayons. Les bras du vendeur se remplissent de tissu que la jeune cliente veut acheter. A la cantine, les plats sont fades et la pièce est triste. Dans toute une journée, beaucoup de clientes passent. Une certaine Mme Boutarel est passée dans la journée, et a été prise en charge par une responsable des ventes, Mme Aurélie.

 

                                        Par Thomas Gless

9. Le 09 mai 2017, 21:07 par ASTORGA Triana

Thème choisi : Le hall d’entrée du Bonheur des Dames

Je me trouve, en ce jour de vente d’hiver, dans le vestibule du Bonheur des Dames. Il a été changé en un merveilleux salon oriental habillé de tapis et de tentures, accrochés au mur et au plafond. Ces tapisseries sont de toutes les couleurs, ce qui donne une impression de clarté et attire ainsi le regard de nombreux clients. Il y a également des tapis au sol qui s’étalent un peu partout dans le hall, de somptueux fauteuils et divans meublent l’entrée du magasin. On aurait pu se croire en Orient avec tous ces ornements.

      Alors que j’admire ce magnifique décor, un attroupement de femmes affolées vient d’entrer dans le magasin en me bousculant…Et, au milieu de tout ce vacarme, j’aperçois une vendeuse du nom de Denise, se tenant debout derrière un grand comptoir, toute seule, un peu perdue, ne sachant pas quoi faire pour s’occuper. Soudain, son regard se pose sur l’arrivée d’une cliente à l’allure distinguée qui a l’air de chercher quelque chose. Elle se précipite alors vers elle pour lui venir en aide mais l’une de ses collègues l’a bouscule et l’a devance. Cette dernière se retourne alors vers Denise d’un air dédaigneux et moqueur en lui disant d’attendre son tour. Ceci pour nous montrer que la pitié n’existe pas dans le milieu professionnel et que la compétition reste présente à chaque instant de notre vie.

ASTORGA Triana

 

10. Le 09 mai 2017, 21:08 par Louison Colas

Le Hall d’entrée du grand magasin le Bonheur de Dames

Je me trouve, en ce jour de vente d’hiver, dans le vestibule du magasin le Bonheur de Dames. Il a été changé en un splendide salon oriental contenant de magnifiques tapisseries et divans, de couleurs fanées et d’or fauve principalement. Il est éclairé d’une lumière tamisée venant des fenêtres et de quelques lampes cachées dans ce bazar. La foule, constituée essentiellement de femmes, est dense, et il s’en élève parfois des cris d’admiration devant ce harem. J’ai eu la chance d’interroger M. Mouret sur les raisons qu’il avait eues de mettre en place ce salon, et il m’a expliqué que cette merveilleuse pièce avait simplement pour mission de former un décor pour attirer la clientèle, en particulier la haute clientèle de l’art.

11. Le 09 mai 2017, 21:09 par Mina Lafaurie

J'ai passé ce jour de ventes au Bonheur des Dames, plus précisément au rayon des lainages. J'ai suivi un vendeur toute la journée. A un moment il s'est occupé d'une cliente Mme D. qui voulait une robe solide mais bon marché. Le vendeur, essouflé de cette folle journée, lui a montré les lainages en vente. Il y en avait de toutes sortes avec des formes, des couleurs ou d'autres choses différentes. Mme D. a longtemps admiré ces tissus sans trouver son bonheur. Elle décida alors de se rendre au rayon des soies, le vendeur l’accompagna et je les suivis. Sur le chemin nous avons emprunté des escaliers remplis d'une foule immense de Dames et Demoiselles. Toutes discutaient de leurs achats. Le Hall était une salle immense où les sons, les discussions, les rires raisonnaient fortement et donnaient en effet mal à la tête. Je comprenais alors la fatigue des vendeurs. Je m'apprêtais à repartir lorsque j'aperçus Octave Mouret, le directeur de l'établissement. Je voulus le rejoindre mais la foule compacte m'en empêcha et je ne pus le rattraper. Lorsque je rejoignis le vendeur, à mon grand étonnement, il était arrêté. Je lui demandais ce qu'il faisait, puis il m'expliqua « Mme D. est une bonne cliente, je dois lui montrer le chemin mais elle ne cesse de bavarder ». EN effet, toutes les Dames de la haute société semblent se retrouver ici. Au rayon des soies, le vendeur confia Mme D. à son collègue spécialiste du rayon et retourna à son étage. Dans un tourbillon incessant, le vendeur a montré les lainages à d’autres clientes. La fin de la journée arriva et la clientèle se fit de plus en plus rare, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus personne. Les vendeurs épuisés de cette journé fatigante étaient soulagés que la journée soit terminée. A mon tour j'aillais quitter le magasin. Mais sur ma route je croisais M. Octave Mouret. Il me dit qu'il était fier de cette journée car la clientèle était nombreuse. Les affaires avaient bien marché. Une fois sorti, je repris les rues sombres du grand Paris.

12. Le 09 mai 2017, 21:10 par Valentine Farin

Vente d’Hiver au Bonheur des Dames

Le service de livraison

 

Le Metropolis, HIVER 1883

 

Je me trouve, en ce jour de vente d’Hiver, au sous-sol de la célèbre enseigne du Bonheur des Dames, plus particulièrement au service des livraisons. L’endroit n’est éclairé que par le triste jour filtré par des soupiraux. La journée est déjà bien avancée et l’agitation envahit les locaux. Trier, classer, empaqueter les articles qui jonchent les comptoirs, voilà l’activité quotidienne de ces employés. Ici, au sous-sol, se trouvent les services de réception (vente par correspondance), de livraison, et d’expédition. C’est une véritable abondance d’articles, qui participent à la cohue générale, tantôt reçus des rayons puis livrés à celle qui les a acquis. En effet, lorsqu’une cliente paye ses innombrables achats, ceux-ci sont aussitôt descendus au service de livraison, où ils sont triés, puis classés par arrondissement de Paris avant d’être expédiés. Alors que j’observe les frêles employés à la tâche, l’un d’eux me confie, sans susciter chez moi le moindre étonnement, que c’est un travail épuisant et fastidieux, car il y a toujours plus d’articles à trier. Tout à coup, un imposant chariot sur lequel est entassée une folle quantité d’articles entre au service. Plusieurs ouvriers accourent afin de s’en occuper, et j’apprends qu’il s’agit des achats d’une certaine Madame Desforges, un fidèle cliente, qui, selon la rumeur, serait la maîtresse du grand Octave Mouret. L’arrivée du chariot est suivie par celle de Monsieur Bourdoncle, le second de Mouret, pour ainsi dire. A sa vue, les employés s’acharnent encore plus à leur travail, intensifiant ainsi l’agitation folle et incessante. Empaquetés, les achats de Madame Desforges sont acheminés par un étroit escalier du côté de la rue de la Michodière, où attendent des voitures. Les articles sont confiés aux coursiers, qui ont pour mission d’assurer la bonne réception des articles par les clientes. Ces informations me sont données par un jeune coursier, qui attend dans son fiacre, profitant d’un court répit malheureusement rompu par un colis qui lui est confié et qu’il doit aller porter. J’emprunte à nouveau l’étroit escalier et regagne mon poste d’observation précédent, près des tables de tri du service de livraison. Je me fonds dans la foule d’ouvriers qui se pressent, manquant à plusieurs reprises d’être renversée par des employés agités qui prennent à peine le temps de balbutier quelques excuses. Cette cohue indomptable et incessante est donc assurément un quotidien épuisant… Un reflet des étages du dessus, mais ce ne sont plus les clientes qui sont au centre de l’attention mais leurs achats débordants. Je ne peux douter du succès de cette vente d’Hiver à la vue de tous ces paquets !

 

13. Le 09 mai 2017, 21:10 par Elisa Molina

Article

 

Je me trouvais en ce jour de vente d’hiver dans le vestibule du « Bonheur des Dames ». Il avait été changé, pour l’occasion, en un merveilleux salon oriental, décoré de tapis de toute beauté, colorés. Ceux-ci avaient été accrochés au mur par les employés. C’était un décor somptueux. Je me perdis, hors du temps en Orient. C’est alors que je la vis : cette jeune vendeuse timide, un peu gauche, qui n’avait pas l’assurance de ses collègues, qui ne paraissait pas à sa place. Elle avait l’air tellement gentille. Elle ne me semblait pas à l’aise au sein de ce décor empreint de luxe. Les filles n’avaient pas l’air tendres ni chaleureuses avec elle. C’est alors que j’assistais à une altercation. En effet, une autre vendeuse venait de lui voler sa place et cette frêle jeune fille aux cheveux blonds habillée d’un uniforme deux fois trop grand pour elle ne savait comment se défendre. J’étais révoltée par cette situation surtout quand je vis perler des larmes sur son visage. Outrée, je décidais qu’il était temps pour moi de quitter les lieux, lorsque je la vis s’approcher de moi. Je me dis que je pourrais sûrement lui parler et qui sait lui donner confiance. Je l’attendis avec un grand sourire et sans plus attendre engagea la conversation.

Elisa MOLINA

4ème 2

 

14. Le 09 mai 2017, 21:12 par Charlotte Bourny

Article Engagé : conditions de travail au Bonheur des dames

Des chiffres d’affaires phénoménaux, le Bonheur des Dames ne semble comporter aucune faille. Pourtant, au cœur même du grand magasin règne l’injustice : coupable des conditions de travail abominables qui affectent des vendeurs oppressés. Je me trouve en ce jour de vente au rayon des confections, les vendeuses me semblent harassées de fatigue, consternées, lasses et anéanties par une interminable journée de treize heures ! C’est inhumain ! Chaque vendeuse, telle une esclave, doit accompagner la cliente de rayons en rayons. Cela l’oblige à supporter de lourdes charges et à effectuer d’interminables allers-retours. Les vendeurs sont ignoblement payés en fonction de leur vente, il n’y a donc pas de salaire fixe ! Les employés peuvent être renvoyés sans fondement et se retrouver sans le sou à la rue. Ainsi, une incessante défiance règne entre les employés dans un climat de rivalités ceci afin de maintenir son rang. Pendant que cette pauvreté dévaste des âmes, le népotisme permet à certaines vendeuses de vivre en bourgeoise. Les employés sont mal et insuffisamment nourris pour le travail qu’ils fournissent affirme Deloche, vendeur aux dentelles. Mais selon un employé nommé Hutin si l’ardeur de leur faim eut été satisfaite, ils auraient alors eu faim de justice et de droit ! Les employés couchent dans l’enceinte du magasin. Cependant les chambres dont ils disposent sont trop étroites et misérables. Il est odieux de demander un rendement démesuré à des besogneux qui ne dorment guère, ne mangent point et ne croient plus ! Peut-être un jour la justice triomphera du capitalisme flamboyant régnant toujours sur le Paris-Bonheur…

 

 

 

 

 

 

 

BOURNY Charlotte

15. Le 09 mai 2017, 21:15 par Carla Baudouin

L’article

Je me trouve en ce jour de vente d’hivers au Bonheur des dames, je me promène à travers les divers rayons. Les vendeurs et vendeuses paraissent épuisées et une de ces vendeuses, Denise m’a fait comprendre que leurs existences étaient harassante à cause des dures journées interminables de treize heures qui leur laissent les jambes cassées et les esprits vides. Les vendeurs et vendeuses semblaient frêles, fragiles. Favier m’a expliqué qu’ils étaient mal et in suffisamment nourris pour le travail qu’ils fournissent. C’est honteux ! Ils sont accablés par la solitude, ce sentiment est très pesant. Ils ne peuvent se lier avec d’autres vendeurs car la concurrence est rude et permanente, ils doivent être compétitif afin de chasser les plus faibles et accéder aux échelons supérieurs. C’est une lutte continuelle pour garder sa place.

 

 

 

16. Le 06 juin 2017, 12:51 par margaux vigouroux

                                                                                     Article sur le Bonheur des Dames

          Je me trouve, en ce jour de vente d'hiver, au sous-sol du Bonheur des Dames ,plus précisement aux livraisons. Dans ce souk de caisses et casiers, j'observe le service de la reception. Il fait sombre et les employés sont éclairés grâce à de faible soupiraux et le bruit sourd des caisses jetées de la trappe béante m'empêche d'écouter les commentaires de Mr.Mouret. Toutes les commandes ruisselées en pluie de colis.

Devant moi, les paquets des clientes descendaient et ensuite triaient à la chaine sur es tables puis classés dans des compartiments.

Je pus suivre le processus d'une commande de madame Desforges . Mais malheureusement une ereur est survenue au cour du protcole. Comme d'habitude, une note arrive d'une caisse cette fois-ci la n°10. Elle était occupée par Albert un des vendeurs du magasin.

Pour le processus,une note arrive c'est un ticket . La note correspond à un colis sur l'une des tables. Celui-ci est placé dans casier. Chaque casiers correspondent à un arrondissement de Paris . Après, ils sont livrés aux adresses. les camions de livraisons attendent devant la boutique du viel Elbeuf. Evidemment dans chaque colis des tissus de toutes les couleurs, de toutes les matières ... On peut trouvé par exemple :des matières comme le Smyre, de lacroix ou encore Kurdistan et bien entendu le produit phare La Soie.

Après cette longue après-midi, la visite en compagnie d'Octave Mouret m'a fait réaliser du travail des grands magasins comme le Bonheur des Dames.

La discussion continue ailleurs

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