Une interview exclusive : nos envoyés spéciaux ont enquêté auprès de personnalités connues et d'inconnus, Le Nouveau Paris : Quoi ? Comment ? Pourquoi ?
Par hélène deaucourt (Collège Michel Vignaud, Limours) le 18 mars 2017, 10:55 - Lien permanent
Bonjour,
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A vos claviers !
Mme Deaucourt
Commentaires
Questions :
1. Pouvez-vous vous présenter ?
2. Quelle as été tes premières impressions du magasins de ton oncle ?
3. Quelle a été ta première impréssion à la vue du Bonheur des Dames ?
4. Quelle a été l'accueil des vendeuses à ton égard ?
5. Quel magasin qui t'attire le plus ?
Réponses :
1. Bonjour je m'appelle Denise Baudu , je suis nouvelle dans paris , je suis venue ici depuis que mes parents sont décédés , j'ai voulu rejoindre mon oncle , avant j'habitais dans un milieu rural .
2. Mes premières impressions du magasin de mon oncle est qu'il m'a paru petit , sale , pousièreux et peu attirant puis usé par le temps . Le magasin et tel un bric-à-brac.
3. Je pense que le Bonheur des Dames est grand , luxieux , moderne , lumineux , organisé et attirant c'est un magasin populaire.
4. L'accueil des vendeuses n'a pas été très chaleureux pour moi depuis que le Directeur du magasin Au Bonheur des Dames m'a très bien accueillie malgré la façon dont je suis habillée ; Ce qui a provoqué la jalousie des vendeuses.
5. Le magasin qui m'attire le plus est le Bonheur des Dames car il est chaleureux , réconfortant , agréable , c'est un nouveau magasin contrairement à la boutique de mon oncle .
Questions:
Q1 : Présentez vous , qui êtes vous , dans quel milieu travaillez vous ?
Q2 : Pouvez vous comparer vos deux entretiens d’embauche ?
Q3 : Quelles différences pourriez vous constatée une fois que vous aurez travaillée dans ce lieu ?
Q4 : Pensez vous que l’arrivé des grands magasins causera la disparition des petites boutiques ?
Q5 : Vous avez quitté une petite boutique pour un grand magasin , qu’est ce qui vous y attire ?
Q6 : A votre avis , qu’apporteront les grands magasins dans le futur ?
Réponses:
Q1 : Bonjour , je m’appelle Jeanne j’ai 35 ans , jusqu’a présent j’était vendeuse dans une petite boutique de manteaux mais j’ai deecidé de changer de locaux pour aleer travailler Au Bonheur des Dames , qui est un grand magasin de bonne réputation . Je viens de passer mon entretiens d’embauche et j’attends la réponse.
Q2 : Tout d’abord dans notre petite boutique je n’ai pas eu à passer d’entretien d’embauche car c’est une entreprise familiale dont mon frère a repris le poste , alors qu’au Bonheur des Dames mon entretien a èté diriger par le chef de rayon . Il était bref et n’a pas puévaluer mes compétences.
Q3 : Je pense que l’ambiances au Bonheur des Dames est froide et stricte , tout et fait dans la rapidité et l’angoise de mal faire . Le moindre faut pas peut nous donner une mauvaise réputation , alors que dans l’affire familiale de mon frère , l’atmosphère et conviviale et notamment avec les clients fidèles . De plus je trouve que lq qualité est meilleurs que dans les grands magasins .
Q4 : A mon avis l’apparition des grands magasins va causer la disparition des petites boutiques , car le prix son plus bas donc accésible à tous . La vitrine est attirante , grâce à ces lumières et ces couleurs . La façade exterieure influe sur le lieu où l’on va rentrer pour faire nos achats . Je reconnais que l’esthétique de petites boutiques peut repousser les clients .
Q5 : Je quitte les peites boutique afin de m’assurer une vie et une réussite économique meilleure que celle que j’ai eu jusqu’à maintenant .
Q6 : A mon avis kes grands magasins , proposeront un jour une qualité meilleurs , à un prix raisonnable ce qui donnera accès à une marchandise corecte a tot le monde.
Présentez-vous Monsieur.
Bonjour, je m'appelles Octave Mouret.
Que faites-vous dans la vie Monsieur Mouret ?
Dans la vie, je travailles comme patron au grand magasin de Paris «Au Bonheur des Dames» mon établissement de lingeries ,tissus, gants,et autres produits.
Comment faites-vous pour faire autant de chiffre d'affaire ?
Ma technique pour faire autant de chiffre, c'est de faire des prix plus bas que les concurrents. Pour cela, il faut faire de plus grand stock à bas prix pour attirer la clientèle, pour qu'elle achète plus et paie moins en faisant de plus grosses ventes à bas prix. Du coup, on fait de gros bénéfices.
Avez-vous des projets pour votre magasin ?
Oui, je vais agrandir le Bonheur jusqu'à envelopper le pâté de maison en rachetant à ses pauvres diables de petits commerçants.
Êtes-vous pour ou contre le Paris Haussmannien ?
Je suis pour le Paris Haussmannien. J'en ai fait les bénéfices et je trouves cette architecture très moderne et belle.
Questions :
1 Qui êtes-vous ?
2-Etes-vous déjà rentrée dans le Bonheur des Dames ?
3-Que pensez-vous de la qualité des articles du Bonheur des Dames par rapport aux petits commerces ?
4-Que constatez-vous des prix des produits par rapport aux deux magasins ?
5- Je vois que vous n’appréciez pas le grand magasin, pourquoi ?
Question bonus-D ’après vous, que peut apporter le bonheur des Dames de positif à la ville de Paris ?
Réponses :
1-Je me présente, je me nomme Madame Gisèle Auber, je suis une cliente habituée depuis de très longues années à faire mes achats au Vieil Elbeuf, le magasin de l’oncle Baudu. Tous ses articles sont de bonne qualité même s’ils peuvent s’avérer chers. Mais cela reste dans mon budget.
2-Bien sûr ! Je voulais voir à quoi ressemblait le magasin, les différents types de produits qu’il proposait ainsi que voir s’il pourrait faire concurrence aux petits commerces de la ville.
3-Eh bien, je pense que le Bonheur des Dames possède bien trop de produits et de diversité pour que cela soit de bonne qualité. Il y a des étoffes de toutes les couleurs partout, sur les trottoirs, entassées dans les vitrines… Cela déborde ! Et souvent on retrouve des vêtements froissés ou salis, tombés au sol … Alors que dans le magasin de flanelle de Monsieur Baudu, les articles sont bien disposés et il y en a peu mais de bonne qualité.
4-Au Vieil Elbeuf, les produits, c’est-à-dire les tissus et les draps vendus, sont à un prix convenable pour les personnes d’une classe plutôt grande, plutôt aisée, car ils sont fabriques avec soin et durent longtemps. Au Bonheur, les prix sont trop bas pour que les articles soient honnêtes
5-Ce grand magasin ruine les petits commerces en leur enlevant de la clientèle mais moi, je suis une cliente fidèle ! De plus les vendeurs au Bonheur m’ont paru méprisants. J’avais comme l’impression qu’ils me prenaient de hauts lorsque je suis allé visiter le grand magasin contrairement aux petits commerces ou les vendeurs se présentent devant vous comme si vous étiez quelqu’un de très important…Ils sont toujours aussi serviables et aimables, et ils sont toujours de bons conseils… Je pense qu’ils sont recrutés avec soin pour accomplir ces merveilleuses choses
Question bonus : D’après moi le Bonheur des Dames a toutes ses chances de devenir un magasin connu et donc d’apporter des touristes à notre ville mais aussi il permet à la clientèle de lui redonner le gout des affaires avec tous ses produits divers et varies. De plus, il donne l’occasion aux personnes en difficulté de leur donner du travail ou un nouvel avenir.
Pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Je m’appelle Georges Eugène Haussmann, je suis âgé de quarante-six ans. Il y a deux ans je fus nommé par l’empereur préfet de la Seine. Aujourd’hui je dirige un immense chantier dans le but de donner à Paris un nouveau visage.
Quelles ont été les grandes lignes qui vous ont guidé dans la réalisation de ce grand projet ?
A l’origine, Paris ne comporte que deux axes routiers : le premier traversant la capitale du Nord au Sud englobant les rues St-Denis, St-Martin et de la Harpe. Le deuxième qui s’étend d’Est en Ouest de la rue St-Honoré à St-Antoine. C’est à partir de ces deux axes que vont se faire les travaux, constituant à agrandir les boulevards et à creuser de nouvelles percées. Nous allons aussi reconstruire des gares et des axes routiers créés pour les desservir. De plus, nous moderniserons les réseaux d’égouts ainsi que les immeubles. Les tailles des bâtiments seront réglementées, pas plus de cinq étages, imposant l’harmonie des bâtiments qui doivent être comme des ensembles. L’aération de la ville poursuivra par des espaces verts du parc Monceau, des bois de Boulogne et de Vincennes.
Quelles sont les raisons qui vous ont poussées vous et l’empereur à entreprendre ces travaux ?
Il y a quelques années, le cœur de Paris était encore très Moyenâgeux. Peu exposées au soleil et mal aérées, les habitations étaient humides et malsaines. La population ne cessait de croitre tandis que la promiscuité et l’exiguïté devenaient de plus en plus oppressante. Quant aux rues, elles étaient tracées de manière hasardeuse au gré des modes et des époques. Elles étaient étroites, la circulation y était donc difficile et dangereuse. Selon moi, la capitale était le symbole du centre morbide d’un pays secoué par deux Révolutions.
Quel est le cout de ces travaux ?
En effet, le cout de ces travaux est assez important. Cependant, les bénéfices que nous en tirerons rapporteront bien plus. Après tout, il faut payer le prix pour devenir l’une des plus belles villes du monde !
On vous accuse d’avoir « expulsé » les classes ouvrières ! Que pouvez-vous en répondre ?
Nous avons relogé les classes ouvrières dans les banlieues (Montmartre, Belleville…) pour rendre le centre de la ville plus moderne. Encore une fois, si nous voulons faire de la capitale une ville somptueuse, il faut en payer le prix.
Quelle est la réalisation qui vous a rendu le plus fier ?
Ma plus grande récompense, il s’agit des yeux ébahis des enfants voyant la capitale comme la ville de leurs rêves. La plume de l’écrivain qui décrit Paris comme l’avant-goût au Paradis. Ou encore la palette du peintre, reflet que renvoie l’âme humaine éblouie par la splendeur du beau comme l’a dit Hugo.
J’espère avoir permis à Paris de rester gravée dans l’histoire. Qu’elle illumine la monde-entier avec ces larges avenues ! Que les bâtiments aux façades ornées inspireront jusqu’à la fin des temps. J’espère que Paris demeurera un modèle d’hygiène, de culture, d’architecture mais avant tout qu’elle gardera son âme.
Je n’ai finalement été qu’un petit partisan laissant quelques mots dans le grand livre qu’est Paris. J’estime avoir accompli mon travail, je n’aurais aucun regret !
Je crois avoir su allier le travail des mains, la justesse de la raison sans oublier cette touche de magie tout droit sortie du cœur. Je resterai fidèle jusque dans la tombe à la merveille que le monde entier nous enviera. Ce fut le travail de toute une vie !
Enfin auriez-vous des regrets ? Des projets que vous pourrez mener à bien ?
Etant donné l’ampleur de ces travaux, je crains mourir avant leur fin. Mon plus grand regret sera de ne jamais pouvoir contempler la ville de mes rêves.
Interview d’une jeune passante dans la rue:
-Bonjour Madame. Pouvez-vous vous présenter ?
-Bonjour, je m’appelle Françoise, j’ai vingt trois ans et je viens souvent dans cette rue pour acheter des tissus, et d’autres produits en tout genre.
-Que pensez-vous de l’aspect extérieur de ce grand magasin ?
-Pour moi, l’extérieur du Bonheur des Dames est assez attirant et très lumineux. Nous pouvons voir tous les produits vendus en vitrine, ce qui attire l’œil et nous invite à entrer dans le magasin pour acheter ces produits mis en valeur.
-Avez-vous déjà eu l’occasion de rentrer dans le Bonheur des Dames ?
-Bien sûr ! C’est un magasin ouvert à tout le monde, même aux personnes de classe populaire, comme moi ! L’ambiance est très chaleureuse et les produits sont très différents, très nombreux, et peu chers ! On se croirait dans un labyrinthe, rempli de tissus, de produits ménagers, d’ustensiles, et j’en passe. Cependant, la qualité de certains produits est à revoir.
-La variété des produits et leurs prix sont-ils satisfaisants ?
-Eh bien, les produits mis en vente sont tous très différents, mais leur qualité est parfois mauvaise ce qui explique les bas prix. Les tissus sont très rarement des vrais: la plupart sont des imitations de tissus de meilleure qualité, avec un petit prix, pour attirer un maximum de clientèle. Le problème majeur de ce magasin est la mauvaise qualité de certaines marchandises. Mais globalement, je suis assez satisfaite.
-Pouvez-vous comparer et nous donner votre avis sur les stratégies commerciales des grands magasins et des petits artisans-commerçants ?
-Je ne vais que très rarement dans les petits magasins, car les prix sont trop hauts. Les très rares fois où j’ai acheté un produit chez ces commerçants, la qualité était bien meilleure que les objets venant du Bonheur des Dames. Les produits qui viennent de là ont un durée de vie plus longue. Mais les grands magasins écrasent peu à peu les petites boutiques et je trouve ça vraiment dommage.
-Quel est le magasin de la rue dans lequel vous voudriez le plus entrer et pourquoi ?
-J’ai beaucoup plus envie de rentrer dans le Bonheur des Dames, il attire l’œil par rapport aux boutiques. L’extérieur est très bien mis en valeur, avec de la lumière et une exposition de beaucoup de produits. Tandis que les boutiques alentours sont sombres et on peut passer à côté sans s’en rendre compte.
Q1) Pouvez-vous vous présentez à nos lecteurs ?
Q2) Quelles ont été les grandes lignes qui vous ont guidé dans la relation de ce grand projet ?
Q3) Quelles sont les raisons qui vous ont poussé, vous et l'empereur , à ces travaux ?
Q4) Quel est le coût de ces travaux ?
Q5) On vous accuse d'avoir expulsé les classes ouvrières, que répondez vous ?
Q6) Avez-vous des regrets ?
Q7) Enfin que pensez-vous des nouveaux magasins ? Et des anciens ?
R1) Je m'appelle George Eugène Haussman, je suis âgé de 46 ans. Il y a deux ans je fus nommé par l'Empereur, préfet de la Seine . Aujourd'hui je dirige un immense chantier dans le but de transformer l'ancien Paris en un nouveaux, plus moderne, plus fonctionnel.
R2) Avant les travaux, Paris ne comporte que deux axes routiers. Le premier traverse la capitale du nord au sud et englobe les rues de St Denis, St Martin et la Harpe. Le deuxième s'étend d'Est en Ouest, de la rue St Honoré à la rue St Antoine. C'est à partir de ces deux axes que vont se faire les travaux, consistant à agrandir les boulevards et à construire de nouvelles percés. Nous allons aussi reconstruire des gares et des axes autoroutiers créés pour les desservir. De plus nous créons les réseaux d'égout ainsi que des immeubles. La taille des immeubles sera réglementée à la hauteur de 5 étages, imposant l'harmonie des bâtiments qui doivent être comme des ensembles. L'aération de la ville se poursuivra par la création d'espaces verts du Parc Monceau, du bois de Boulogne et de Vincennes.
R3) Il y a quelques années le coeurs de Paris était encore très moyenâgeux. Peu exposées au soleil et mal éclairées, les habitations étaient humides et malsaines. La population ne cessait de croître alors que la proximité et l’exiguïté augmentait. Quant aux rues, elles étaient tracées de manière hasardeuse, au gré des modes et des époques. Elles étaient étroites, la circulation y était donc difficile et dangereuse.
R4) En effet le coût des travaux est assez important, cependant les bénéfices que nous en tirons rapporteront bien plus. Après tout, il faut payer le prix pour devenir l'une des plus grandes capitales du monde.
R5) Nous avons relogé les classes ouvrières dans les banlieues ( Montmartre, Belleville). Pour rendre le centre de la ville plus moderne si nous voulons faire de la capitale une ville somptueuse, il faut savoir prendre des décisions.
R6) Etant donné l'ampleur de ces travaux je crains de nourrir avant leur fin. Mon plus grand regret sera de ne jamais pouvoir contempler et me promener dans la ville imaginée.
R7) Vous savez moi je n'ai rien fait pour les grands magasins. A mon grand désespoir , je n'ai pas pu les mettre en harmonie avec le reste de Paris. Dans ce travail je n'ai fait que vendre les parcelles à ceux qui étaient prêts à les acheter un bon prix.
Par contre pour les magasins anciens, il faudra expulser les propriétaires qui ne pourront plus payer leurs impôts. Ceci permettra de reconstruire les rues comme je suis entrain de le faire dans divers endroits. Il me reste beaucoup de rues à reconstruire avec Napoléon III.
1 Présentez vous
« Je m’appelle Marck. J’ai 32 ans, j’habite à Lille. Je suis concierge dans un grand hôtel, de classe moyenne. J’ai des parents amis du roi avec qui j’ai coupé les pont il y a 2 ans. J’ai une sœur partie en Allemagne pas de nouvelle depuis 1 ans. Je n ai pas de femme ni d’enfant et je suis venu à Paris pour faire les boutiques »
2 Comment trouvez vous la qualité des produits des grands magasins ?
« Pour moi la qualité est moins bonne que les petits magasins »
3 Pensez vous que les prix des grands magasins valent leur qualité?
« Pour moi la qualité vaut l’argent le prix est plus bas mais les article que l’on trouve dans les petit magasins sont des fois unique »
4 Que reprochez vous au grand magasin et qu’appréciez vous?
« Je n aime pas trop la foule on n’a pas le temps de regarder les articles.
Il y a trop de bruit aussi mais j’aime bien le choix, les petit prix, les galeries décorées »
5 Comment trouvez vous la convivialité des grands magasins par rapports aux petits?
« Je n’aime pas trop la convivialité des grands magasins car se sont des personnes qui sont pressées de finir leur journée ils ne sont pas passionnés par rapport aux petits magasins »
6 Qu'admirez vous des grands magasins ?
« J’admire les grandes vitrines, la gamme de choix, les énormes portes, les couleurs vives, la musique diffusée, la vie qu’il y a »
7 Quel sont les désavantages des petits magasins?
« Le plus gros désavantage est le prix, ils ont des vitrines fades et un intérieur sombre »
Bonjour monsieur, pouvez-vous vous présenter ?
Bonjour, je me présente, je m'appelle Francis j'ai 40 ans et je travaille dans le commerce. J'habite juste à côté de ce grand magasin, je l'ai vue en pleine construction.
Que pensez-vous des grands magasins ?
Je pense que les grands magasins sont bien pour les personnes qui ont un petit budjet car les affairessont à bas prix mais de mon bonne qualité.
Que pensez-vous des tissus des grands magasins par rapport aux petits magasins spécialisés ?
Je pense que les tissus des grands magasins sont de moins bonne qualité mais en plus grande quantité car les grands magasins ont plus d'argent puisqu'ils attirents beaucoup de monde. Mais dans les magasins spécialisés les tissus sont plus chers mais de meilleur e qualité.
Quels magasins vous attirents le plus entre les deux ?
Je trouve que les grands magasins sont beaucoup plus attirants car les vitrines sont magnifiques, elles sont illuinées, il y a plein de couleurs, parfois il y a même des mises en scènes et les habits sont mis en valeur sur des mannequins.Alors que dans les magasins spécialisés, il n'y pas de vitrines et les magasins sont sombres.
Du coup quel est le magasin que vous préfèrez ?
Je préfère quand même les petits magasins spécialisés car il y a beaucoup moins de personneset les produits sont de meilleure qualité.
A votre avis qu'apporteront les grands magasins magasins dans le futur ?
A mon avis les grands magasins vont apporter encore plus de diversité dans leurs magasins, avec peut-être des affaires qui durent plus longtemps.
-Bonjour Mademoiselle ! Peut-on vous interviewer, s’il vous plaît ?
-Oui, bien sûr.
-Merci. Pourriez-vous vous présenter ?
-Avec plaisir ! Bonjour, je me nomme Jeanne LeBois. J’ai 18 ans et je travaille depuis peu dans une bibliothèque. Je viens d’une famille de charpentiers. J’adore la mode mais venant d’une famille modeste je n’ai jamais pu me permettre de telles folies. Donc je suis attirée par tous les magasins, grands ou petits.
-Que recherchez-vous dans un magasin ? Prix, commodité, esthétique ?
-Je viens de gagner mon premier salaire, je n’ai donc pas beaucoup d’argent à dépenser. Je cherche un magasin où je puisse enfin trouver la mode que je désire à un prix adapté à bon budget. C’est pour ceci que je me suis orientée vers les Grands Magasins.
-Que trouvez-vous d’attirant dans les grands magasins qu’il n y a pas dans les petites boutiques ?
-Lors de mes longues promenades dans les rues de Paris je pus remarquer d’immenses façades, minutieusement travaillées. C’était un style nouveau, que je n’avais jamais vu auparavant. J’étais au courant des nouvelles transformations des rues de la ville par le préfet Haussmann, mais voir de mes propres yeux l’influence de tels actes était épatant ! Je me rapprochai vite, comme si cette façade, appartenant au magasin, m’attirait et invitait à découvrir ce qu’elle cachait. Quand je vis les vitrines je restai muette. Comme elles étaient grandes et scintillantes ! Quand je rentrai et vis l’intérieur… Je ne pourrais pas expliquer ce qui m’est arrivé ! On pouvait voir des tissus partout, les uns plus beaux que les autres; des merveilleux bijoux, grands et brillants ; d’incroyables robes, que même moi, une femme en cheveux, pouvait essayer ! Tout était lumineux et plein de vie. Tout ce que je n’ai jamais trouvé dans les petites boutiques.
-Etiez-vous habituée aux petites boutiques ?
-Depuis que j’étais toute petite, ma famille achetait tout dans les petites boutiques. J’adorais aller à la boutique de thé ! J’aime la sensation de tout connaître, ce qui est un peu difficile dans les grands magasins, car ils changent constamment de produits. Dans les petites boutiques on peut se repérer mieux puisqu’elles sont moins grandes. De plus, on connaît la personne qui nous sert. Pendant mes visites aux grands magasins j’ai toujours eu différentes personnes pour me servir ! J’ai pu noter aussi que les vendeurs des boutiques connaissent mieux leurs produits. Comme j’allais souvent dans ces petits commerces l’apparition des grands magasins et sa découverte ont été une aventure pour moi.
-Quelle ambiance est plus agréable entre ces deux types de magasins ?
- Sans hésitation, je préfère l’ambiance des grands magasins. Elle est toujours chaleureuse et heureuse, même si on ne trouve pas tout de suite ce qu’on veut ! Dans les petites boutiques la marchandise est dispersée sur les étagères et les bâtiments sont sombres et humides. Dans les grands magasins tout est lumineux et la quantité de gens comme moi, qui peuvent se permettre des achats qu’avant on ne pouvait pas, est énorme ! On a tous le même centre d'intérêt, c'est génial !
Qui êtes-vous et où travaillez-vous ?
Je m'appelle Robert Leblanc , j'ai 20 ans ' je viens de viens banlieuse
de Paris. Je suis vendeur de "Au Bonheur des Dames". Je ne viens pas 'un
milieu très aisé.
Depuis combien de temps y travaillez-vous ?
J'y travaille depuis un moi. mon entretien d'embauche a été très court ,
et a duré à peine dix minutes. C'est Mme Aurélie qui m'a reçu et posé
plusieurs questions puis elle m'a dit qu'elle demanderais à Monsieur
Octave Mouret pour être embauché. Je ne l'ai jamais vu il doit être très
occupé. Quelques jours plus tard il m'ont rappelé et m'ont dit que
j'étais pris. Je suis venu travailler ici car j'avais vraiment besoin
d'un emploi et d'un salaire.
Que pensez-vous des produits ?
Selon moi, les produits ont un prix pas très élevé et stable ;
contrairement, au prix des petites boutiques où souvent le prix est fixé
à la tête du client. Ils varient les prix selon la classe sociale du
client. par contre la qualité doit être meilleure des les petites
boutiques car elles spécialisées.
Que pensez-vous des techniques de vente d'Octave Mouret ?
je pense que les technique de vente du grand magasin sont innovantes,
inhabituelles mais elles sont déloyales. Par exemple les étalages sont
mieux présentés que dans les petites boutiques . Tous les matins on les
décore avec nos produits de façon à attirer l'attention des clientes.
Également pour montrer que l'on a énormément de produits , on les fait
déborder sur la rue. ou encore nous baissons le s prix de certains
produits pour que les clientes achètent plus. Et il y à encore plein
d'autres techniques.
Comment trouvez-vous votre emploi au grand magasin, est-ce bien payé ?
a
Au départ je pensais que c'était un emploi facile et bien payé mais je
me rend compte qu'il faut se battre pour garder sa place . Nous sommes
payé au nombre d'articles que l'on vend. De même il y a toujours de
nouvelles personnes qui se présentent pour être embauchées donc si nous
ne sommes pas performants on perd notre place.
Qu'est-ce qui vous a poussé à travailler dans ce grand magasin ?
Ce qui m'a poussé à venir travailler dans ce grand magasin set que
premièrement c'est le seul emploi que j'ai trouvé en tant que vendeur.
Dans les petites boutiques je ne connaîssais personne donc c'était plus
difficile d'être engagé. En plus mes parents ne sont pas du tout
vendeurs donc je n'ai pas de référence De plus cet emploi est plutôt
bien payé si on travaille bien puis je suis nourri et logé . Ce que
j'aime par dessus tout dans cet emploi c'est le regard des clientes
émerveillées par toutes ces choses à petit prix mais aussi de voir les
passants recarder avec des yeux pétillants devant les vitrines "animées"
habillé par notre stock de marchandises. pour finir je suis venu
travailler ici car on m'avait conseiller de venir ici si je voulais être
vendeur donc j'ai suivi et franchement cet emploi est bien.
Interview : l’essor des grands magasins
Le Bonheur des Dames d’après les parisiens
Afin d’en savoir plus sur cette nouveauté intrigante, nous avons interviewé une future employée du Bonheur des Dames.
Bonjour ! Présentez-vous : qui êtes-vous et dans quel milieu travaillez-vous ?
Bonjour. Je m’appelle Jeanne Bonnemaison, j’ai trente-cinq ans et je vis dans le cœur de Paris. Jusqu’à présent, je travaillais dans une boutique de manteaux et fourrures rue Saint Honoré, mais j’ai récemment voulu changer, et j’ai passé un entretien d’embauche au Bonheur des Dames, pour devenir vendeuse au rayon des soies. J’ai eu le poste !
Vous quittez donc les boutiques pour le grand magasin. Qu’est-ce qui vous y attire ?
Ce qui m’attire le plus dans ce grand magasin, c’est le fait que ce soit un commerce nouveau, très moderne. Jusque là, je n’ai travaillé qu’avec deux types de produits : les manteaux et les fourrures. A partir d’aujourd’hui, je vais pouvoir mieux connaître d’autres articles, ce qui me réjouit. Je pense que cette diversité des articles est la clé du succès du grand magasin ! Chaque cliente y trouve ce qu’elle cherche. Et puis le Bonheur des Dames est un endroit si beau, si grand ! Quand on entre, on se sent submergés par tant de lumière, tant d’explosions de couleurs ! On pourrait éventuellement penser qu’il en est de trop… Mais je pense surtout que si je quitte les boutiques, c’est parce que l’avenir du commerce me paraît être au cœur des grands magasins, notamment car ils proposent des articles divers et variés accessibles à tous.
Quelles différences pensez-vous que vous pourrez contater entre ce grand magasin et les boutiques ?
Premièrement, j’imagine que la clientèle sera plus variée et plus large au Bonheur des Dames, en raison des petits prix et de la multitude de choix. Mais de fait, je doute un peu de la qualité des produits. En effet, dans les échoppes, il y a peu de choix et de variété, mais la qualité est assurée, alors je suppose que dans le grand magasin on préfère miser sur la quantité et parfois négliger la qualité. Je pense aussi que l’atmosphère sera différente de celle à laquelle je suis habituée, qui est chaleureuse, presque familiale. J’imagine que les vendeurs sont moins ouverts, qu’ils instaurent peut-être même une compétition entre eux, mais cel a ne me fait pas peur ! Je saurais y résister ! (rires, ndlr) En tous cas, s’il y a bien une différence incontestable entre les grands magasins et les boutiques, c’est leur aspect physique ! Le Bonheur des Dames est grand, majestueux, lumineux, coloré, il s’impose dans le paysage ! Il ne passe pas inaperçu, tandis que les boutiques sont souvent petites et sombres, et s’encastrent trop dans les immeubles, si bien qu’il arrive qu’on ne les remarque pas.
Que pouvez-vous dire des méthodes de recrutement du Bonheur par rapport à celles des boutiques ?
Moi qui suis habituée aux petits commerces, je dois avouer que le fait que les grands magasins embauchent toute personne convenable ayant de l’expérience en boutique, me surprend. Dans les petites échoppes, on emploie sa famille et ses amis, personne d’autre ! Moi, par exemple, j’ai travaillé chez une connaissance de mes parents. Mais d’un autre côté, ce nouveau système permet peut-être de trouver du travail plus facilement. C’est un des points du commerce que les grands magasins changent : le priorité dans l’entreprise n’est plus aux liens familiaux.
Ne pensez-vous pas que le succès grandissant des grands magasins puisse causer la perte des boutiques ?
Cela m’ennuie de le reconnaître, mais j’ai bien peur que si. Les grands magasins sont symbole de modernité et c’est que la population cherche aujourd’hui, alors il se pourrait bien que les petites boutiques se fassent oublier. Mais cela serait dommage d’abandonner les produits de qualité qu’on y trouve. Si les petites boutiques disparaissent, c’est sur cet aspect que je les regretterais.
Quelles nouveautés proposées par les grands magasins vous paraîssent intéressantes ?
Les magasins cherchent de plus en plus à faciliter l’achat du client, grâce aux sevices d’échange ou remboursement, de livraison sur longue distance, de vente par correspondance, grâce à des catalogues. Je pense que ces multiples possibilités attirent les clients, car cela rend leurs achats plus simples, ce qui est positif. Le client devient le roi du magasin !
Merci d’avoir répondu à mes questions. Pour conclure, quel avenir imaginez-vous pour la ville de Paris et son activité commerciale ?
J’espère que les grands magasins feront de ¨Paris une ville à la pointe des tendances ! La capitale a subi de nombreuses transformations ces dernières années, grâce au préfet Haussmann qui l’a embellie et assainie. Ces travaux sont impressionnants ! Et les résultats sont si majestueux que je ne doute pas un instant que Paris en obtiendra une grande renommée, peut-être même mondiale ! Cela pourra attirer des touristes étrangers qui permettraient de faire fonctionner et développer le commerce et l’économie de la ville, et pourquoi pas même au-delà des frontières !
Interview : BRINDEJONC_Benoît
-Bonjour, Qui êtes-vous et où travaillez-vous ?
-Bonjour, je m’appelle Robert Leblanc et j’ai vingt ans. Je viens de la banlieue de Paris. Je suis un jeune vendeur du « Bonheur des Dames ». Je ne viens pas d’un milieu très aisé…
-Depuis combien de temps y travaillez-vous ?
-J’y travaille depuis un mois. Mon entretien d’embauche s’est bien passé, il était assez facile. J’ai cherché cet emploi car j’en avais besoin pour nourrir ma famille. Par contre je n’ai jamais vu le propriétaire il doit être très occupé.
-Que pensez-vous des produits ?
-Selon moi, les produits ont un prix peu élevé et stable ; contrairement aux petites boutiques, où les prix sont souvent fixées à la tête du client. Ils varient les prix selon notre aspect : pauvre, aisé… Par contre, la qualité doit être meilleure dans les petites boutiques car elles sont spécialisées
-Que pensez-vous des techniques de ventes d’Octave Mouret ?
- Je pense que les techniques de ventes d’Octave Mouret sont innovantes, inhabituels ; mais elles sont déloyal. Par exemple, les étalages sont mieux présentés que dans les petites boutiques. Tous les matins on les décors avec nos produits, on les fait déborder dans la rue. Nous avons aussi d’autres techniques plus compliquées, mais moi je ne les comprends pas.
-Comment trouvez-vous votre emploi dans le grand magasin ? Est-ce bien payé ?
-Au départ, je pensais que c’était un emploi facile et bien payé mais je me suis rendu compte qu’i fallait se battre pour garder sa place : on est payé au nombre d’article qu’on vend. De même, il y a toujours de nouvelles personnes qui se présentent pour se faire embaucher. Donc si on n’est pas performant, on peut perdre notre place.
-Bonjour, pouvez-vous vous présentez ? Qui êtes-vous ? Dans quel milieu travaillez-vous ?
-Bonjour, je m’appelle Jeanne et j’ai trente-cinq ans. Jusqu’à présent, j’étais vendeuse dans une petite boutique de manteaux. Seulement, je voudrais changer de locaux pour aller travailler au Bonheur des Dames. Je viens de passer mon entretien d’embauche et j’attends encore la réponse.
-Pouvez-vous comparez vos deux entretiens d’embauche ?
-Tout d’abord, dans notre petite boutique je n’ai pas eu à passer d’entretien pour la simple raison que c’est une entreprise familiale. Mon frère a pris le relai de mon père quand ce dernier est tombé malade. Au Bonheur des Dames, mon entretien était dirigé par un chef de rayon. Cela m’a paru vraiment bref, et je pense qu’il n’a donc pas pu évaluer mes compétences.
-A votre avis, quelle différences pourrez-vous constater entre ce grand magasin et la petite boutique ?
-Je pense que l’ambiance au Bonheur est froide mais également stricte. J’ai l’impression que tout est fait dans la rapidité. Le moindre faux pas peut nous donner une mauvaise réputation. Comparée à ce grand magasin, l’atmosphère de ma petite échoppe familiale est beaucoup plus conviviale, notamment avec les clients qui sont fidèles. De plus, je trouve que la qualité des produits est bien meilleure que dans les grands magasins, ou en tous cas, qu’au Bonheur des Dames.
-Pensez-vous que la réussite des grands magasins va causer la ruine des petites boutiques ?
-Malheureusement, je pense que cela va causer la disparition des petites boutiques spécialisées car les prix sont plus bas, donc accessibles à tous. De plus, la vitrine est attirante grâce à ses lumières et ses couleurs. La façade extérieure influe sur le choix de la boutique dans laquelle on va entrer. Je reconnais que l’esthétique des petites boutiques peut repousser les clients. En effet, qui aurait envie d’entrer dans un endroit humide et sombre pour acheter des vêtements, du linge ou même de la vaisselle ? Seulement, les revenus sont trop restreints pour que l’on se permette des travaux de la sorte.
-Une chose m’échappe. Vous quittez donc les boutiques pour le grand magasin. Mais qu’est-ce qui vous y attire ?
-Je quitte ma petite échoppe afin de m’assurer une réussite économique. Comme je l’ai dit plus tôt, je crains que ces grands magasins "«dévorent » les boutiques. Je préfère prendre un temps d’avance sur les autres patrons spécialisés et retrouver un travail, quitte à ce que ma « prédiction » soit fausse. Je pense que cela en vaut la peine. Et puis, je ne peux vous cachez que la curiosité me ronge, et que cette vitrine m’attire autant qu’elle n’attire les clientes. Même si je n’ai pas une entière confiance en ces magasins, j’ai besoin de nouveau, d’aller voir ailleurs et de découvrir en quelque sorte ce monde, sans ma famille.
-Pour finir, quel est selon vous l’avenir du Bonheur des Dames et de ces grands magasins ?
-Je suppose que ces grands magasins vont marquer l’Histoire puisqu’ils se sont vite développés et les clients ont été séduits. Tout d’abord par les magnifiques vitrines éclairées, colorées et chaleureuses, et ensuite par les prix bas et accessibles à tous. De plus, cette nouveauté de pouvoir toucher l’article et l’essayer alors qu’il n’est pas encore acheté permet aux plus démunis de rêver parmi ces produits, allant de la petite cuillère jusqu’aux grands manteaux de fourrure, en passant par les rideaux aux mille couleurs. Nous pouvons ajouter à tout cela l’autre nouveauté qu’est le système de livraison. Grâce à tous ces changements révolutionnaires, la clientèle est attirée. Même si la qualité des produits est moins bonne que dans les boutiques spécialisées, les grands magasins écrasent les produits. Effectivement, les clients aiment la nouveauté, le changement et ne se soucient pas forcément de cette nouveauté, ils ont même une entière confiance en elle. Je finirais donc sur ce proverbe : « Toutes les belles choses ont une fin ».
Bonjour ! Pouvez-vous vous présenter ?
Bonjour ! Je suis Denise Baudu et je suis nouvelle dans Paris, auparavant j’habitais dans un milieu rural. Je suis venue à Paris pour rejoindre mon oncle… car mes parents sont décédés. J’ai également deux frères : Jean et Pépé, je les aime comme des fils.
Quelles ont étés tes impressions sur le magasin de ton oncle ?
C’est une petite boutique ! J’ai trouvé le magasin de mon oncle petit, comme écrasé par les grandes façades lumineuses, qu’a crées Haussmann. Ce magasin ne s’intègre pas du tout dans ce style moderne … il est sale, poussiéreux, usé par le temps, il est tout sauf attirant ! Le magasin contient un tel bric-à-brac tel que l’on se perd dans tous les biens. Il n’est pas du tout organisé et peu chaleureux.
Et quelles ont été tes impressions sur le Bohneur des Dames ?
En un mot… je dirais fabuleux ! Je pense que le Bohneur représente le moderne ! Il s’intègre parfaitement dans le style détaillé d’Haussmann Le Bohneur est vraiment grand, luxueux, moderne, lumineux, organisé et très attirant ! C’est un magasin populaire, et je comprends pourquoi ! De plus les vitrines sont attirantes par leurs couleurs et leurs lumières et les soies, les dentelles et autres fabuleux tissus exposés me donnent envie d’acheter.
Quel a été l’accueil des vendeuses à ton égard ?
J’ai trouvé mon accueil très froid et peu convivial, j’avoue ne pas y être habituée. Les vendeuses devaient certainement se sentir supérieures, j’ai une classe sociale moins élevée qu’elles, alors elles me jugent par rapport à cela.
Quel est le magasin qui t’attires le plus ? Et pourquoi ?
Cela va paraître étrange vis-à-vis de mon oncle mais je ne préfère pas sa petite boutique. Le magasin qui m’attire le plus est le Bohneur Des Dames car c’est la modernité incarnée, et que dans la sombre et repoussante boutique de mon oncle il manque de vie. Cela est dû à l’absence de clientèle. Cette boutique n’a pas d’avenir… les grands magasins vont la piétiner. Le Bohneur Des Dames est en mouvement, il est vivant, il y a du monde qui rentre et qui sort ! Il est tellement grand et imposant, que l’on ne peut le remarquer !
Comment vis-tu le changement de milieu de vie ?
A mon arrivée, je me sentais perdue parmi cette foule, Paris est vraiment vivant et gigantesque, tous ces boulevards…j’en suis vraiment impressionnée ! Ici les gens prennent de l’importance grâce à leur argent. La première chose qui m’a fascinée est Le Bonheur Des Dames, sa modernité et son charisme sont remarquables ! Et ses vitrines sont colorées et animées ! La vie dans Paris est vraiment différente, mais je sais que je peux m’intégrer dans cette ville malgré ma classe sociale ! En tout cas cette ville est vraiment fabuleuse et il me tarde de tout découvrir !
Par manonVissault
Les questions :
1.Présentez-vous ,qui êtes vous ?Dans quel milieu exercez-vous?
2.Pouvez-vous comparer leurs méthodes d'embauche ?
3.Quelles différences pensez-vous que vous pourriez constater une foi que vous travailleriez la-bas ?
4.Ne pensez-vous pas que l'arrivée des grands magasins va causer la perte des petits commerces ?
5.Vous quittez donc les boutiques pour un grand magasin ? Pourquoi êtes vous attirée ?
question faite à la maison :
6.D'après vous quel est l'avenir du Bonheur des Dames ?
1.Bonjour je m'appelle Jeanne , j'ai 35 ans. Jusqu'à maintenant , j'étais vendeuse dans une boutique spécialisée dans la vente de manteaux . Seulement, j'ai décidé de changer d'établissement pour aller travailler au Bonheur des Dames. C'est un nouveau magasin construit sous les ordres d'Haussmann . Il a une bonne réputation .Je viens de passer un entretien d'embauche et j'attends ma réponse .
2.Tout d'abord, dans notre petit magasin je n'ai pas eu d'entretien d'embauche car c'est une affaire familiale, mon frère l'a repris. Alors que dans le Bonheur des Dames mon entretien était dirigé par le chef de rayon qui était une personne froide .De plus dans les grands locaux illuminés l'entretien fut court donc il n'a pu évaluer mes compétences. Mais j'aimerai comparer les deux métiers de vendeuse.
3.Je pense que l'ambiance de travail au Bonheur des Dames est stricte , elles doivent respecter tous les ordres du chef de rayon .Tout est fait dans la rapidité et l'angoisse de mal faire .Le moindre faux pas peut nous faire perdre notre place. Mais la nombreuse clientèle peut rendre mon métier plaisant. Dans l'affaire de mon frère, l'atmosphère est conviviale et chaleureuse notamment avec les fidèles .Je trouve que les produits sont de meilleurs qualité. Tandis que au Bonheur des Dames la quantité vaut mieux que la qualités (phrase dite par le chef de rayon). Mais la clientèle se fait rare et donc mon frère a des difficultés à vivre correctement de son métier.
4.A mon avis l'apparition des grands magasins va écraser les petites "échoppes" car les prix sont plus bas donc accessibles à tous. Les vitrines sont plus attirantes grâce à des lumières et à des mannequins colorés. Elles sont agencées afin de procurer du rêve et créer un besoin. La jolie façade extérieure attire le regard et cela influe sur le choix du magasin . Mais aussi en voyant les clients sortirent avec de grands sacs et un grand sourire les passants vont se diriger par curiosité vers la lumière. Je reconnais que l'esthétique de certaines boutiques peuvent repousser certains clients .
5.Je quitte les petites boutiques afin de m'assurer une réussite économique, une vie où le salaire est assuré . Dans les grandes boutiques tout le monde peut s'offrir un pull à quelques francs. En effet, le magasin s'adresse à des personnes riches ou pauvres. La clientèle est donc variée et nombreuse. Sinon ce qui m'attire également , c'est la beauté du bâtiment, cela serait pour moi une fierté de travailler pour un si beau magasin. On y trouve également, des tissus, des vêtements, des couleurs ,des mannequins, une foule de monde , et de jolies vitrines ... Ce n'est plus un simple magasin, c'est une créature mystérieuse ,vivante , attirante... Il s'agit peut être des magasins du futur !
6.Je suppose que l'avenir du magasin est très prometteur car son développement a été rapide et il fut connu de tous du jour au lendemain. Encore une folle idée d'Haussmann. Depuis, il ne cesse de s'agrandir et la clientèle revient car elle est satisfaite .Même-ci les produits ne sont pas de bonne qualité ! Les prix sont bas et compétitifs donc accessibles à tous. Mais aussi ,ils ont instauré un service de livraison , principe jamais vu auparavant. De plus, les petites boutiques familiales ne pourront pas concurrencer car dans le Bonheur des Dames ,on y trouve une multitude de produits allant de la literie au manteaux de fourrure. Les "échoppes" spécialisées ne survivront pas au nouveau monde qui est Paris .
Je finirais sur un proverbe:
"Chaque bonne chose a une fin".
Interview Denise :
Questions :
1-Pouvez-vous vous présenter ?
Bonjour, je me nomme Denise Baudu, j’ai déménagée du milieu rural auquel j’habitais avant pour être à Paris et voir mon oncle, actuellement je cherche du travail.
2-Quelles ont été tes impressions sur la boutique de ton oncle ?
Mes impressions ont été que le magasin de mon oncle m’a paru sale, assez sombre, peu attirant de plus il semblait usé par le temps. Cette boutique est tel un bric à brac qu’on s’en perdrait dans tous les tissus, draps etc.…
3-Quelles ont été tes impressions à la vue du « Bonheur des Dames » ?
A la vue du « Bonheur des Dames », j’ai été séduite par cette grande et nouvelle enseigne luxueuse, moderne, lumineux, organisée, attirante de plus c’est un magasin populaire ou la bourgeoisie peut se permettre d’acheter des superbes fourrures à des prix abordables.
4-Quel a été l’accueil des vendeuses à ton égard ?
L’accueil des vendeuses n’a pas été très chaleureux car je n’étais pas aussi bien vêtue qu’elles et ce qui a provoquée leur jalousie, leur énervement est que le directeur du magasin m’a bien accueillie et était plus attentionné envers moi de plus on s’entend bien.
5-Quel est le magasin qui t’attire le plus ? Pourquoi ?
Le magasin qui m’attire les plus est le « Bonheur des Dames » car il est lumineux, grand mais c’est qu’il me fallait un travail, une chambre ou loger de plus les affaires de mon oncle vont au plus mal en ce moment donc je ne pouvais pas travailler dans sa petite boutique. C’est vrai que dans la grande enseigne ou je travaille les vêtements sont surement de moins bonne qualité mais il y a beaucoup plus de choix tandis que dans la petite boutique ou travaille mon oncle, il y a moins de choix mais la qualité est supérieur.
1ère question :
Qui êtes-vous ? Je me présente, je me nomme Madame Gisèle Auber. Je suis une cliente habituée depuis de très longues années à faire mes achats au « Vieil Elbeuf », le magasin de Monsieur Baudu. Je préfère le magasin de Monsieur Baudu, car il y a des draps de meilleure qualité et de plus j’ai assez d’argent pour me les acheter.
2ème question :
Etes-vous déjà rentrée dans « Le Bonheur des Dames » ?
Bien sûr ! J’y suis rentrée une seule et unique fois pour regarder la qualité des articles et leurs prix.
3ème question :
Que pensez-vous de la qualité des articles au « Bonheur des Dames » ?
Eh bien, je pense que le « Bonheur des Dames » possède bien trop de produits et de diversité pour que cela soit de la bonne qualité. Il y a des étoffes de toutes les couleurs, partout sur les trottoirs, entassées dans les vitrines. Cela déborde et souvent on retrouve des vêtements sales ou froissés tombés au sol. Alors que dans le magasin de Monsieur Baudu, les articles sont bien disposés et il y en a peu mais donc de bonne qualité.
4ème question :
Que constatez-vous des prix des produits par rapport aux deux types de magasins ?
Au « vieil Elbeuf », les draps et tissus sont à prix raisonnables car ils sont fabriqués avec soins et durent plus longtemps. Au « Bonheur des Dames », les prix sont trop bas pour que cela soit honnête et de très bonne qualité.
5ème question :
Je vois que vous n’appréciez pas au « Bonheur Des Dames ». Pourquoi ?
Ce grand magasin ruine les petites boutiques en leur enlevant leur clientèle. Mais moi, je suis une cliente fidèle. De plus, les vendeurs du « Bonheur des Dames » ne sont pas aimables et ne prennent pas le travail au sérieux, contrairement aux petits commerces où les vendeurs sont recrutés avec soin et toujours aimables.
1)Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
2)Quelles sont les grandes lignes qui vous ont aidé dans la réalisation de vos travaux?
3)Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à entreprendre ces travaux?
4)Quel est le coût de ces travaux?
5) Avez vous des regrets ?
I) Je m'appelle Georges Eugène Haussmann. Je suis âgé de 46 ans. Il y a deux ans je fut nommé préfet de la Seine par l'empereur Napoléon III.
II)A l'origine, Paris ne compte que 2 axes routiers. Le premier traversant la capitale du Nord au Sud en englobant les rues de St Denis, St Martin et de la harpe. Le deuxième axe routier s'étend d'Est en Ouest de la rue St Honoré à la rue St Antoine. C'est à partir de ces deux axes que vont se passer nos travaux , constituant à agrandir les boulevards et à construire de nouvelles percées . Nous allons aussi reconstruire des gares, des axes routiers créés pour les desservir. De plus , nous moderniserons les réseaux d'égouts ainsi que les immeubles . La tailles des immeubles sera réglementée à cinq étages imposant l'homogénéité et l'harmonie des bâtiments qui doivent être comme des ensembles. L'aération de la ville se poursuivra par des espaces verts du parc Monceau, du Bois de Boulogne et de Vincennes .
III) Il y a quelques années, le cœur de Paris était encore très moyenâgeux. Peu exposé au soleil et mal éclairé . Les habitations étaient humides et malsaines .La population ne cessait de croitre alors que la promiscuité et l'exigüité devenait de plus en plus oppressante . Quant aux rues ,elles étaient tracées de manière hasardeuse au gré des modes et des époques. Elles étaient étroites , la circulation y était donc difficile et dangereuse. Selon moi , la capitale était le symbole du centre morbide d'un pays secoué par deux révolutions .
IV) En effet le coût des travaux est assez important . Cependant, les bénéfices que nous en tirons rapporteront bien plus. Après tout il faut en payer le prix pour devenir une des plus grande capital du monde .
V) Nous avons relogé les classes ouvrières dans les banlieues(Montmartre ,Belleville...) Pour rendre le cœur de la ville plus moderne . Si nous voulons faire de la capitale une ville somptueuse , il faut en payer le prix !
2 questions personnelles
1) Que pensez vous de vos travaux?
2)Quel votre optique d'architecture ?
I) Je trouve que nous avons fait des travaux bonne qualité. De ce fait , un nouveau grand magasin du nom du "Bonheur des Dames" à pu faire son apparition. Selon moi j'ai une part du travail car je suis l'auteur de ces rénovations de ces grandes rues, avenues et boulevards. Grâce au aménagements , les angles des rues sont plus grand.
II) Ma physionomie de l'architecture est que j'aime beaucoup quand tout est espacé , ainsi que quand tout est biens rectilignes et symétrique , avec des dentelles sculptées sur les immeubles , de petits balcons. Par ailleurs je tenais à vous communiquer que les toits de mes immeubles sont faits à partir de zinc et que le cinquième étage est réservé aux femmes de ménage par exemple . Grâce aux immeubles symétriques et bien rangés , je ressent un paysage urbain, homogène et harmonieux.
RESENDE Interview:
Questions :
1. Pouvez-vous vous présenter?
2. Quelles ont été tes impressions à la vue du magasin de ton oncle?
3. Quelles ont été tes impressions à la vue du Bonheur Des Dames?
4. Quelle a été l’accueil des vendeuses à ton égard?
5. Quel est le magasin qui t’attire le plus? Pourquoi?
6. Comment t’es-tu habituée au changement de milieu?
7. Peux-tu nous faire une comparaison entre la ville et la campagne?
2. Réponses :
1. Bonjour! Je m’appelle Denise Baudu et je suis nouvelle dans Paris. Avant j’habitais dans un milieu rural. Je suis partie de là-bas car mon père et ma mère sont mort il y a quelques mois de ça et que mon oncle avait écrit une lettre à mes parents disant qu’il y aurait toujours de la place chez lui pour y loger moi et mes frères.
2. Le magasin de mon oncle m’a paru petit, sale, poussiéreux, peu attirant, usé par le temps… Le magasin est tel un bric à brac et on se perd dans tous les biens: draps, flanelles… Il n’est pas du tout organisé et accueillant. Si j’étais un passant quelconque, je ne me serais pas arrêter plus de 30 secondes.
3. Je trouve que le Bonheur des Dames est grand, luxueux, moderne, lumineux, organiser et accueillant. De plus c’est un magasin populaire. Les vitrines sont attirantes grâce à leurs couleurs, aux lumières et les objets exposés me donnent envie d’achetée il y a: des parapluies, de la soie, du velours, du satin, des dentelles, des gants, des foulards, des manteaux et du prêt à porter de toutes les couleurs.
4. Je pense que mon accueil a été froid et peu conviviale elles devaient certainement se sentir supérieures car cela devait probablement faire plus d’un mois qu’elles travaillent au Bonheur Des Dames et qu’elles étaient bien habillées et pas moi. Mais en même temps je me dis que si elles travaillent là c’est qu’elles ne sont pas très riche non plus.
5. Cela va paraître étrange mais le magasin qui m' attire le plus est le Bonheur des Dames car c'est la modernitée incarnée et que dans la boutique de mon oncle il n' y a pas beaucoup de vie car la clientèle est peu présente. Cette boutique est vouée a l' échec en plus le magasin de mon oncle est sur un étage alors que la Bonheur des Dames est sur plusieurs étages.
6. Au début, je me suis dit que j'aurais du mal à ma repérée dans le quartier car il y a e nombreuses rues et que cela ressemble a un labyrinthe. Mais au fur et à mesure que je me baladais, j' arrivais à me repérer et maintenant je connais très bien ce quartier et les petits magasins qui l' entourent.
7. Oui! Je trouve que la ville est plus vivante que la campagne car de nuit comme de jour, en ville il y a beaucoup d' activiées, de monde, de lumières...on peut dire que Paris est une ville très vivante contrairement de là ou je viens car le jour il y a du monde mais pas autant que Paris. De nuit à la campagne il n'y a que ceux qui vivent dans le village qui sont là car à Paris il y a de la lumière comme je l' ai dit tout a l' heure, à la campagne il doit y avoir un lampadaire tous les 1 km environs. La campagne ce n' est pas vivant du tout et surtout ce n' est pas à la campagne que l' on peut voir des magasins comme celui du Bonheur des Dames. A la campagne il y a plutôt des magasins comme celui de mon oncle: veillot, poussiéreux, mal rangé, sombre et dans lequel on n' a pas du tout envie de rentrer. A la campagne on voit les étoiles car c' est plus spacieux et àla ville on ne les voit pas car il y a beaucoup de bâtiment hauts et ils sont collés.
Par Lou.C
-Bonjour, je travaille pour un journal qui enquête sur les petites boutiques et les grands magasins, en particulier le Bonheur des Dames et le Vieil Elbeuf, et j’aimerais vous poser quelques questions. Pour commencer, présentez-vous, s’il vous plait.
-Je me présente, je me nomme Giselle d’Auber, membre d’une famille d’aristocrates, habituée depuis de longues années à faire mes achats au Vieil Elbeuf, le magasin de Monsieur Baudu.
-Etes-vous déjà entrée au Bonheur des Dames ?
-Oui, absolument, pour regarder si je pouvais y faire mes achats, même si de l’extérieur il me faisait mauvaise impression. Ce que j’y ai vu ne m’a pas plus, c’était donc le première et la dernière fois que j’y entrais.
-Que pensez-vous de la qualité des articles du Bonheur des Dames par rapport à ceux des petites boutiques ?
-Eh bien, je pense que le Bonheur des Dames possède bien trop, d’articles et de diversité pour que cela soit de la bonne qualité. Il y a des étoffes de multiples couleurs partout, sur les trottoirs, dans les vitrines… C’est trop ! Souvent, on retrouve même des vêtements froissés ou salis car, à cause de tout cet entassement vulgaire, ils sont tombés au sol. Les petites boutiques, au contraire, sont spécialisées, les produits sont bien disposés ainsi que peu nombreux, donc de bonne qualité.
-Constatez-vous une différence de prix entre le Vieil Elbeuf et le grand magasin ?
-Effectivement. Au magasin de M. Baudu, les draps et les flanelles sont à prix tout à fait raisonnables, puisqu’ils sont faits avec soin et durent longtemps. Au Bonheur des Dames, j’ai pu observer que les prix sont trop bas pour être honnêtes.
-Je vois que vous n’appréciez pas le Bonheur… Pourquoi ?
-Ce grand magasin ruine les petits marchands en leur enlevant leur clientèle, qui, contrairement à moi, n’est pas fidèle. De plus les vendeurs des grands magasins ont un air épuisé, on les exploite, alors que dans les petits commerces, les vendeurs sont recrutés avec soin, toujours serviables et bien traités, comme ce brave Colomban, l’assistant de M. Baudu, qui étudie les rouages du métier depuis longtemps.
-Mais le Bonheur n’est-il pas plus attirant que le Vieil Elbeuf ? Ne vend-t-il pas de plus beaux articles ?
-La beauté, la beauté… Je suis de la vieille aristocratie moi ! Je prise la qualité, l’honnêteté avant tout ! Or dans ce grand magasin, on sent la qualité médiocre rien qu’en effleurant un bout d’étoffe ! Et puis, le Bonheur des Dames n’est guère attirant pour moi… A chaque fois que je regarde tous ces étalages, ce désordre et ces couleurs tapageuses, trop visibles et à m’en abimer les yeux, je sens poindre en moi un début de migraine… Je préfère de loin le Vieil Elbeuf. C’est petit, classique et bien rangé. On s’y retrouve !
-Merci de votre attention et de votre honnêteté madame, cet article paraitra demain en première page… au revoir.