À l'occasion de l'ouverture de l'exposition Alfred Dreyfus. Le combat pour la justice, le Musée d'art et d'histoire du Judaïsme a ouvert ses portes aux élèves de la classe de 308.
Le Musée d'art et d'histoire du Judaïsme, qui est sur trois ailes, entre
une cour monumentale avec une statue de Dreyfus se faisant
dégrader et un jardin. Il y a une exposition des collections
d'ethnographie et d'art culturel, des estampes et peintures du XVIIIe
aux XXe siècles, des maquettes de synagogues, des objets de culte. Mais
les 308 se sont arrêter sur l'affaire Dreyfus.
À la fin de l'année 1894,
le capitaine de l'armée française Alfred Dreyfus, Juif d'origine
alsacienne, accusé d'avoir livré aux Allemands des documents secrets,
est condamné au bagne à perpétuité pour haute trahison et déporté sur l'île du Diable. Grâce à son frère et au journaliste Bernard Lazare, le colonel Georges Picquart, chef du contre-espionnage, constate que le vrai traître avait été le commandant Ferdinand Walsin Esterhazy. Emile Zola publie « J'Accuse... ! »,
plaidoyer dreyfusard qui est contre la condamnation de Dreyfus qui
entraîne de nombreux intellectuels. La France se divise en deux parties,
deux émeutes
éclatent. Malgré les menées de l'armée pour étouffer
cette affaire, le premier jugement condamnant Dreyfus est cassé par la
Cour de Cassation mais il est
condamné une nouvelle fois, à dix ans de travaux forcés, avec, toutefois, des circonstances atténuantes.
Ce n'est qu'en 1906 que son innocence est
officiellement reconnue. Réhabilité, le capitaine Dreyfus est réintégré
dans l'armée au grade de commandant et participe à la Première guerre Mondiale. Il meurt en 1935.Après la présentation d’Alfred Dreyfus par la responsable du musée les élèves ont fait des ateliers : affiches, télégrammes, jeux éducatifs et articles de presse.
Par Léopoldine Jobert et Ségolène Heuzé