Lundi 08 Mars, bureau du journal, rencontre avec 2 engagés de l’ASTI, Association de Soutien aux Travailleurs Immigrés.

 

 

 

Féministe et anticapitaliste, la FASTI qui tire sa légitimité du travail de terrain des militants et bénévoles des Associations de Solidarité avec les Travailleurs/euses Immigrées, se bat pour le droit des personnes migrantes depuis près de cinquante ans. La plupart des militants de cette première période sont issus des rangs de la gauche chrétienne et du Parti Socialiste Unifié (PSU). Ainsi en 1966, une douzaine d'ASTI se regroupent et commencent à coordonner leurs actions.

 

 

En 1972, la FASTI regroupe près de 120 associations locales ou ASTI. En 1975, la majorité des ASTI refusera d'intégrer ce dispositif, contraire, selon les membres des ASTI, aux intérêts des personnes migrantes. En 1975 toujours, la FASTI met en pratique la parité (français immigrés) de la représentation au sein de ses instances. En 1981, l'arrivée au pouvoir de la gauche marque un tournant dans la vie associative française. Les étrangers sont désormais autorisés à créer des associations. Aujourd'hui, le mouvement des ASTI compte une quarantaine d'ASTI actives qui poursuivent la lutte et se battent toujours pour la liberté d'installation et de circulation.

 

 

L’ASTI s’est donné différents objectifs à réaliser notamment les centres de retentions administratifs installés dans différentes régions de France mais également d’autres pays comme l’Espagne ou le Portugal. Ils combattent aussi la double peine infligé au immigrés ainsi que le racisme en France et l’exploitation du Sud par le Nord.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                                                                                                                                                       Denis P