par Anna Cadignan, 1re spécialité HLP
 

Oh, Oxymore, Suis-je à la porte de la vie ou de la mort ?
 
Zéphyr me fait sentir la beauté de la vie
La nuit me rappelle à quel point elle est futile.
Là-bas, une fille assise sur un banc pleure son amant,
Ici, un homme pleure ce nouveau monde qui déjà se meurt,
L’étincelle d’espoir se consume entre mes doigts et la fumée qui l’accompagne s’étend
au fin fond de mon âme.
Ce soir, je vois  la terre reprendre des droits,
Ce soir, je vois les hommes regretter leurs choix,
Ce soir, c’est à son bord que j’espère apercevoir la lueur de ton regard, 
Quelques traits de ton sombre visage qui éclaircit
 Tous les cauchemars de la vie d’un enfant trop sage. 
A mon grand regret, je ne vois que les banalités d’un monde de songes et de mensonges.
Oh Famine, il n’y a ici que de tristes mines, je m’en vais quitter notre idylle.
Ma vision change, je regarde à travers cette ouverture les étoiles.
Et soudain celle-ci s’éclaircit, mes yeux s’animent et scintillent,
Ton absence crée ma haine et si comme les grands sages le disent l’étoile que je contemple est un de mes parents parti au combat...
 Alors c’est un message de paix que je t’envoie.
Ici je sens l’espoir, je pleure l’absence, je cherche ma légende personnelle, et je souris à la nuit qui avec mon coeur compatit.
Oui, ce soir, je suis hypnotisé  par les étoiles, 
Oh, Oxymore, suis-je à la porte de la vie ou de la mort ? de l’enfer ou du paradis? 
Avant que le jour ne se lève, je jette un dernier coup de plume sur ces pages auxquelles je me confie, seule, à ma fenêtre, sans un bruit.