Le spectacle Live Magasine vu par les élèves de la classe Médias
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Par Raphaëlle Bellon le 16/11/2020, 22:30 - Le coin des élèves - Articles - Lien permanent
Le 5 octobre 2020, les élèves de la classe Médias ont assisté au spectacle Live Magasine, au théâtre Libre à Paris, un journal vivant au cours duquel ils ont assisté à des "articles" en scène, des "reportages vivants", qui déclinaient le drame et la bonne humeur ; le sérieux et l'humour ; grands enjeux internationaux et vies du quotidien ; politique et art.
Voici, ci-dessous, leurs comptes-rendus critiques. Chaque groupe a choisi une prestation en particulier (voir le programme ci-dessous), pour écrire ce qu'il en avait pensé.
Trois choix - Par Éloïse Keime, Enzo Minichino, Loric Hagard , Louis Valognes et Meryam Selmi
L'une des prestations que nous avons le plus appréciée est celle d' Adrianna Wallis s'intitulant « Lettres Perdues ». C'était un reportage captivant et très intéressant, il avait un côté mystérieux, nous ne savions jamais sur quoi nous allions tomber, mais une fois lues, nous pouvions trier les lettres par catégories. Il y a beaucoup de travail derrière le reportage, bravo !
La deuxième prestation que nous avons appréciée est celle de Thomas Balmès concernant son reportage au Bhoutan. C'était un reportage très intéressant aussi, nous en apprenons plus sur un pays totalement étranger pour nous et nous donne une idée de décalage entre certains pays. Nous nous rendons aussi compte de l'importance des outils électroniques dans nos vies. Thomas Balmès a fait une prestation tout simplement remarquable et nous apprend les conséquences d'un changement aussi drastique. Bravo !
La prestation qui nous a moins le moins intéressée était celle de Jérôme Lambert et Olivier Picard « Charlie Hebdo - Une Archive Inédite ». Il nous a peu apporté. Nous n'en tirons rien, ni morale ni choses positives. En plus de cela, ils étaient très attachés à leurs notes, ils parlaient d'une façon monotone, ce qui faisait que nous avions du mal à rester concentrés et captivés.
Matthieu Sapin, « Politique », par Camille P. et Pauline V.
Après avoir assisteé au spectacle où des journalistes racontent et partagent leurs expériences, anecdotes et aventures insolites qui ont pu leur arriver, au théâtre Libre à Paris, l’histoire du premier intervenant, Mathieu Sapin, un dessinateur de bande dessinée ayant rencontré le président dans le cadre de sa prochaine BD, nous a particulièrement marquée. Au premier abord, nous étions sceptiques sur le sujet, une rencontre avec le président Macron pouvait paraître assez commune et annonçait de longues discussions politiques, mais au fil de l’histoire, nous avons été surprises de manière positive. Le fait d’avoir vu Emmanuel Macron sous un autre jour grâce à la manière dont Mathieu Sapin le racontait avec des expressions qui ne sont pas associées au président habituellement, et des vignettes de BD qu’il a lui-même dessinées pour illustrer la situation, a rendu le tout original, pertinent et drôle. Le dessinateur s’est introduit dans un espace plus privé de la vie du président ce qui a donné une image plus accessible du chef d’état et une dimension humoristique avec l’intervention de Gérard Depardieu. Mathieu Sapin a réussi à capter notre attention avec cette anecdote inattendue.
Thomas Balmès, par Nakissa F. et Oriane N.
Nous avons choisi de faire une critique sur le petit film de Thomas Balmès à propos du Bhoutan Ce qui nous a particulièrement intéressée dans cette présentation était de voir l’arrivée de la technologie au Bhoutan. En effet c’est impressionnant de voir la vitesse à laquelle les habitants de ce pays ont rattrapé les autres en ce qui concerne l’utilisation de la technologie. On apprend grâce au documentaire que le roi du Bhoutan avait interdit l’accès à internet aux habitants du pays. Durant son tournage Thomas Balmès fait la rencontre de Peyangki avec qui nous nous nous sommes comme lui liés d’amitié. Le réalisateur aborde de nombreux aspects intéressants comme l’amour ou le comportement des gens. Peyangki va tomber amoureux via un site de rencontre et un vieux couple ira jusqu’au Tibet afin de pouvoir se procurer une télévision pour être dans l’actualité. Le contenu du film étant intéressant, la façon dont il a été filmé l’est encore plus. Lors du reportage nous voyons de beaux paysages, des collines, des étendu de pré et du bétail. Cela fait toujours plaisir de rencontrer une nouvelle culture. Finalement ce film apporte une nouvelle vision de la technologie, qui n’est pas uniquement négative.
Adrianna Wallis : Lettres perdues - Par Sacha D.
Adrianna Wallis utilise des lettres perdues récupérées à la poste comme matière artistique…
Sa prestation était structurée et captivante, elle était impliquée dans son projet et a réussit à transmettre sa passion au publique à travers une certaine éloquence. Le sujet était original et intéressant et a été très bien présenté en plus d’aborder des thématiques importantes de notre classe média
Le fait que leur contenu puisse être faux ou subjectif nous invite à réfléchir à la notion de sources, dans le cadre de la classe médias. Elle invite à réfléchir aux fausses informations ou à porter un regard objectif sur un témoignage. Son expérience nous apprend que tout peut matière à être une source, même des lettres d’adresse inconnue.
Adrianna Wallis, Lettres perdues, par Shirine T.
En premier lieu, la prestation que j’ai retenue est celle d’Adrianna Walis, artiste, écrivaine. Cette artiste nous a présenté ses projets, son parcours ainsi que ses inspirations, en une dizaine de minutes. Elle reçoit donc les lettres mal adressées, refusées par la Poste. Elle les lit, les conserve, et s’en inspire. Son travail repose donc sur la mémoire, l’oubli mais aussi sur l’intimité et le partage. J’ai choisi cette prestation car elle était très enrichissante d’un point de vue artistique, elle nous expliqué comment en tant qu’artiste elle transformer ses lettres en art, comme Baudelaire à dit : « Tu m’as donné ta beau, et j’en ai fait de l’or ».
Adrianna Wallis, Lettres perdues, par Léna B.-G.
J'ai trouvé que l'idée était très originale et intéressante. De plus, l'artiste l'a abordé d'une manière attrayante. On pouvait aisément remarquer à qu'elle point elle semblait passionnée et enjouée. En plus de cela, ça me semble être un travail long et complexe. J'aimerai découvrir encore plus de ses travaux.
Barbara Iwens, Projet photo, par Charlyne A.
le cadre du projet Classe Média, une partie de mes camarades et moi, accompagnés de notre professeure d’Histoire-Géo, de notre professeure principale et de la documentaliste du lycée, avons assisté au Live Magazine du mardi 6 octobre 2020, à la Scène Libre (à Paris). Lors de ce spectacle, dix journalistes ont raconté une anecdote, un fait, un témoignage, etc., afin de présenter un magazine en direct. Parmi ces prestations, celle de Barbara Iweins a attiré mon attention : c’est la prestation que j’ai préférée.
Barbara Iweins est une femme qui a toujours collectionné des objets chez elle. Un jour, elle a décidé de photographier tous les objets de sa maison, de répertorier ces photographies dans le logiciel Excel, pour ensuite en faire des statistiques.
Premièrement, je trouve que ce qu’elle a fait est exceptionnel et impressionnant. Cette femme a fait preuve de beaucoup de motivation et d’une extrême patience : elle a mis deux ans pour photographier et classer (dans des catégories différentes) 10 532 objets de chez elle. Cette « prouesse » est selon moi à souligner, à féliciter et à faire savoir.
De plus, la classification de tous ces objets lui a permis d’en faire des statistiques et d’ainsi se rendre compte de multiples choses : d’une part, la couleur prédominante chez elle : le bleu ; d’autre part, le matériau le plus présent : le plastique. Ainsi, le comptage de Barbara Iweins lui permet de se sensibiliser elle-même (et les gens auxquels elle présente ses photos et ses chiffres) sur la consommation de plastique, mais également sur la surconsommation dans le monde. En effet, en dénombrant au total plus de 10 000 objets chez elle, Barbara Iweins a comparé ce nombre à des statistiques sur la surconsommation : elle s’est aperçue qu’elle et sa famille se situaient dans la tranche moyenne des gens qui surconsomment. Barbara Iweins était agréablement surprise d’être dans cette tranche étant donné qu’elle pensait consommer encore plus d’objets que la moyenne.
En conclusion, la prestation de Barbara Iweins est la présentation que j’ai le plus appréciée car selon moi, ce qu’elle a fait est original et extraordinaire et abouti à quelque chose : sensibiliser sur la surconsommation.