L'HISTOIRE D'UNE HISTOIRE

Écrire une histoire, pour moi, c'est une forme de soulagement car quand j’écris, je dégage toute mon énergie dans l'histoire. J'aime le travail bien fait : soit je le fais bien, soit je le fais pas. C'est quitte ou double.

Lorsque je ne me sens pas inspiré, ou à 100% sûr de moi par rapport à mon histoire, et bien je la modifie un maximum ou je ne l’écris tout simplement pas. Perfectionniste me diriez-vous et bien pas vraiment, juste idéaliste.

J'aime créer différents « mondes » avec mon imagination et le partager avec d'autres personnes voulant s'évader de la réalité. Parce que dans notre monde les hommes ne pensent qu'à assouvir leurs désirs égoïstes dénués de sens. Afin de les sortir de cet état, je veux leurs montrer qu'ils peuvent évader leurs esprits en dehors de leur réalité étouffante, en les soulageant pour pouvoir les laisser respirer. Je n'aime pas le cycle de la vie qui nous est imposé (règles, inégalités, chemins tracés par d'autres, …). L'angoisse et le stress nous mènent dans la voie de la souffrance. Je veux oublier la réalité médiocre qui nous entoure depuis notre naissance jusqu'à notre mort. Je veux pouvoir imaginer chaque point de ma vie d'un autre angle complètement différent, presque fantaisiste.

Vous me dîtes que c'est beau de rêver ? Je vous réponds que c'est beau d'avoir une si belle et misérable naïveté.

J'aime écrire, je trouve que c'est une belle forme pour s'exprimer ; c'est sûr, il y en a d’autres mais l'écriture n'est pas forcément publique, elle peut être personnelle, ça peut être une confidence, une histoire pour soi-même ou tout simplement un lâcher prise et écrire tout ce qu'on ressent et sans que personne ne nous dise quoi faire ou comment faire. Écrire à sa façon. Ça peut être aussi un moyen de se rassurer, pour évacuer ce qu'on a à l'intérieur de nous, ça peut être des mots, un poème, une déclaration, des choses qu’on ne veut pas faire partager.

Laisser parler son imagination est la meilleure inspiration, on peut exprimer des choses réelles comme irréelles et personne ne peut nous l'interdire. Tout d'abord quand j'écris, je préfère utiliser du bleu plutôt que du noir, je trouve que le bleu est une couleur qui m'aide plus facilement à apprendre.

Écrire une histoire, pour moi, c'est une des nombreuses manières de libérer mon imagination et mes émotions, aussi bien positives que négatives. Tout est permis. Malgré les contraintes (longueur, thème, temps d'écriture…) l'imagination humaine est un muscle qui se développe de manière spontanée, en tout cas chez moi. Je déborde d'imagination c'est pourquoi je ne respecte jamais entièrement les contraintes imposées (longueur du texte et délais) car j'ai toujours un maximum de choses à raconter et d'aventures à développer. En plus, j'aime bien les détails, mes histoires ressemblent souvent plus à des scénarios qu'à des petites nouvelles. Mes thèmes de prédilection sont : le fantastique, la science-fiction ainsi que l'horreur. Oui, tout ceci demande beaucoup d'imagination mais la banalité, c'est pas trop mon truc à vrai dire, je n'aime pas ça, ce n'est vraiment pas inintéressant pour moi. Le futur c'est le changement.

J'adore mettre les femmes à l’honneur dans mes textes, elle sont si belles, si fortes et si sensuelles. Rien que la femme fait l’histoire, ses émotions, sa description… tout cela me prend toujours plusieurs ligne car il y a tellement de choses a dire sur les femmes, surtout quand elles sortent tout droit de notre imagination.

Dans mon histoire je parlais d'espionnage, avec une femme dans le métier, cela me plaisait beaucoup d’où le fait que j'écrive cinq pages en un week-end. En cours je ne suis pas productif car j'ai absolument besoin de musique et de détente.

Malheureusement, suite à une décision du PROFESSEUR, nous avons dû ce travail qui m’a désespéré puis qui m’a plu lorsque j’ai appris que nous pouvions donner notre avis HONNÊTEMENT et SINCÈREMENT : ça a refait ma journée ! Je n'ai pas trop apprécié le nouveau thème ; mais bon, comme je l'ai dit, les contraintes sont faites pour pousser notre imagination au plus loin.

Conception : Dharyl Y. (3A)