ZACHOR Voyage à AUSCHWITZ janvier 2018
Par Tierny Sylvie (lycée Albert Camus 92270 Bois colombes) le 12 novembre 2017, 18:07 - ZACHOR - Lien permanent
LE DEVOIR DE MEMOIRE die Erinnerungspflicht

Travaux en classe d’allemand de Terminales à partir d’images, de documents et témoignages authentiques pour préparer les visites du camp Auschwitz-Birkenau
«l’ennemi» et la haine à grande échelle dans le National Socialisme
1-L’ennemi, notion clef du National Socialisme, la représentation de l’ennemi et sa diffusion, le fantasme de supériorité appliqué à la communauté et son esthétique, les bénéfices obtenus pour le NS et la communauté.
2-La haine, indispensable ferment qui rend possible l’impensable au quotidien : extraits de discours officiels, aspects de la législation NS- légiférer pour mieux détruire l’objet de haine- programmes scolaires, puis Zerstörung und Sprache : Auszug der Posener Reden v. Himmler, am 4.10.1943, die Todesfuge von Celan
3-le génocide, « la dépopulation », la réalité et l’inavouable dans le NS, Effondrement du système et destruction de preuves. Qu’est-ce qu’Auschwitz ? Les bâtiments, « Canada », la structure et l’organisation, la rampe, les Kapos, Auschwitz-Privat Leben der Vorgesetzten im Lager, portraits des monstres, portraits des opprimés
4-L’obession de l’effacement, ces ennemis qui n’en sont plus car ils ne sont plus, effacement de la mémoire, celle du sujet et celle d’un peuple, « re-programmation » puis destruction
5-Zachor erinnere dich ! der Millionen Opfer gedenken und ihnen ihren Namen zurückgeben, die Erinnerung an die Vergangenheit bewahren und ihre Bedeutung an kommende Generationen vermitteln.
On parlera de Günther Anders, extraits de ses ouvrages L’obsolescence de l’homme, die Antiquiertheit des Menschen, Wir Eichmanns Söhne, on fera référence au travaux actuels du philosophe D. Durmarque et sa philosophie de la Shoah, étude de textes de H. Arendt, lecture d’un extrait de Robert Merle La mort est mon métier, étude de Paul Celan die Todesfuge, extrait de Robert Antelme L’espèce humaine, Primo Levi Si c’est un homme, Imre Kertez Etre sans destin, David Rousset L’univers concentrationnaire


