"Notre vie" Le temps déborde, Paul Eluard

Notre vie tu l'as faite elle est ensevelie
Aurore d'une ville un beau matin de mai
Sur laquelle la terre a refermé son poing
Aurore en moi dix-sept années toujours plus claires
Et la mort entre en moi comme dans un moulin

Notre vie disais-tu si contente de vivre
Et de donner la vie à ce que nous aimions
Mais la mort a rompu l'équilibre du temps
La mort qui vient la mort qui va la mort vécue
La mort visible boit et mange à mes dépens

Morte visible Nusch invisible et plus dure
Que la faim et la soif à mon corps épuisé
Masque de neige sur la terre et sous la terre
Source des larmes dans la nuit masque d'aveugle
Mon passé se dissout je fais place au silence

Commentaires

1. Le 30 mai 2016, 11:50 par prof

Nous ferons la correction de votre devoir directement sur le blog. Comment avez-vous interprété ce poème?

2. Le 30 mai 2016, 16:35 par kadiatu

Le titre nous met directement dans l'intériorité du personnage par le déterminant "notre".

3. Le 30 mai 2016, 16:41 par kadiatu

Dans le début de la premiere strophe, le personnage est heureux de vivre "un beau matin de mai" et à la fin de la strophe, la mort commence à prendre la totalité de la place dans son esprit par la conjonction de coordination "et". La mort se focalise dans son esprit quand le poète le personnifie "la mort visible boit et mange à mes dépends", en effet, le personnage est comme emprisonné par son passé. La répétition constante de la mort montre que cela lui hante, il ne pense qu'à cela.

4. Le 30 mai 2016, 16:42 par kadiatu

Dans la dernière strophe, c'est l'hiver qui est présent "masque de neige" cela accentue sa souffrance car en hiver il fait froid.

5. Le 01 juin 2016, 12:15 par Imad

Dans cette lecture analytique on a l'impression que la mort prend la place d'une personne :"La mort visible boit et mange à mes dépens"(l.10).

6. Le 01 juin 2016, 12:18 par clémence

on voit que le poète est bouleversé par la mort de sa femme, il exprime son chagrin dans ce poème par des mots qui nous lissent lui donner notre compassion. Les mots que Paul Eluard utilisent sont directs, on comprend directement au premier vers le thème du poème avec " ensevelie" (v1). Il utilise aussi beaucoup de fois le mot "mort" que l'on retrouve aux vers 5,8,9,10,11 mais aussi d'autres mots qui veulent faire comprendre la même chose comme "ensevelie"(v1), "la terre a refermé"(v3), "sous la terre"(v13)

7. Le 01 juin 2016, 12:19 par déroty

ce poème pour moi est une restitution d'une vie amoureuse qui se fini par la mort. "notre vie" l1et 6 montre se qu'a vécu un couple l'auteur fait a de nombreux moment la répétition de la mort pourquoi la mort a arreter leur vie pourquoi la mort a enlever letre aimé pour l'auteur a la strophe deux sa devais pas se finir maintenant mais la mort est arrivé comme sa

8. Le 01 juin 2016, 12:22 par Gabrielle

Le titre nous donne a ce poème un caractère intime et familier avec le déterminant possessif "Notre".
La mort devient le troisieme personnage car on note qu'elle est visible, qu'elle mange et qu'elle boit au depens de paul eluard au vers 10.
Au fur et à mesure du poème on se rend compte que "Notre Vie" devient "Ma mort"

9. Le 01 juin 2016, 12:24 par déroty

clémence je suis daccord avec toi quand tu dit que le poète est boulversé par la mort de sa femme on dirait il vivais que pour elle et quil n'y avais rien dautre pour lui quelle car a la fin il fait place au silence sa veut dire que sa femme c'étais vraiment sa raison de vivre

10. Le 01 juin 2016, 12:25 par déroty

gabrielle pourquoi se serai familier "notre"?

11. Le 01 juin 2016, 12:25 par Céline

Je suis d'accord avec Kadiatu pour le condamné qui serai poursuivit par un fantôme avec l'oxymore "morte visible". Il va même s'enfermer comme on peut le voir avec le vers "je fais place au silence". Ainsi Par la mort de l’être aimé' le personnage s'enferme.
Pour le premier vers on perçoit que le Mot :Aurore" renvoie a ces moments paisible, a des souvenirs "claires".
Dans ce poème, la mort s'empare du personnage comme dans un livre ouvert:"Et la mort entre en moi comme dans un moulin" La mort l'entour et reste prés de lui.
La mort de cette femme a bouleverser l’équilibre du temps:"Mais la mort a rompu l'équilibre du temps"
voila pourquoi la pensée de mort est accentue et voila pourquoi elle tourne autour du personnage"La mort qui vient la mort qui va la mort vécue
La mort visible boit et mange à mes dépens"
Le Vers mon Passé se dissout" est marquant puisque ses souvenirs joyeux sont effaces "dissout" pour laisser place au silence.
L'Affection du personnage est représenter par le prénom de sa femme 'Nusch", et par "Notre Vie" qui indique que c’était leur vie a eux 2.
Tout ça est marque par la premier vers:"Notre vie" et puis a la fin:"Mon passé "

12. Le 01 juin 2016, 12:26 par Gabrielle

La phrase "donner la vie" au vers 7 prend un sens étrange car elle crée un contraste avec la mort.

13. Le 01 juin 2016, 12:27 par clemence

Ce poème est une partie intime du poète car généralement, c'est un sujet que les poètes ne dévoilent pas beaucoup, même très peu. On voit qu'il ont été très proche lui et sa femme Nush Eluard et il le sent encore avec :"notre vie" (v1 et 6) et "nous aimions" (v7)

14. Le 01 juin 2016, 12:28 par Imad

Cette fois-ci le passé est rompu et se fait prendre la relève par le silence éloquent qu'est sans doute la mort.

15. Le 01 juin 2016, 12:28 par Stacey

On perçoit tout au long du texte le champ lexical de la terreur, de la mort en effet dans ce texte est représenté à plusieurs reprises le mot "mort" ou un mot qui lui est synonyme on a aux vers 5,8,9,10 le mot "mort" puis aux vers 11 "Morte visible" vers 12 "mon corps épuisé" vers 14 " la nuit masque d'aveugle" et enfin dans le dernier vers "place au silence" on passe donc d'un homme épuisé ayant plus de force pour continuer puis il perd le sens de la vue "masque d'aveugle" et enfin se plonge dans le silence total donc la mort.
On perçoit aussi une gradation de la mort " La mort qui vient la mort qui va la mort vécue" mais plus précisément cette expérience de la mort on le voit par les verbes utilisés le présent "vient" la mort est présente puis le futur "va" elle arrive et enfin le passé "vécue" elle est déjà apparu. De plus le narrateur personnifie la mort avec "La mort visible boit et mange " où il représente la mort comme un être. En effet l'homme boit et mange mais on pourrait dire aussi que la mort boit et mange les êtres comme ci il nous emportait.
Au vers 11 on perçoit un oxymore des mots visible et invisible "Morte visible Nusch invisible et plus dure" la mort est donc présente, à coté de cette homme alors que sa fiancée "Nush" est invisible il dit ainsi que c'est plus dure de vivre avec cette présence sombre de la mort et ne plus avoir sa femme à ses cotés qu'être mort de faim "Morte visible Nusch invisible et plus dure" "Que la faim et la soif à mon corps épuisé" C'est donc un homme abattu qui ne sait plus quoi faire de sa vie. Il se laisse emporter par cette mort cruelle.

16. Le 01 juin 2016, 12:28 par Céline

"Notre" ets familier puisqu'il s'agit donc de la vie du narrateur et celle de Nusch(sa femme)

17. Le 01 juin 2016, 12:29 par déroty

quand kadiatu parle de l'hiver de la dernière strophe je trouve quil y a un contraste entre le début ou tout étais beau dans leur vie au mois de mai car ya le soleil tout va pour le mieu et l'hiver déja sa arrive vers décembre la fin de l'année la neige ect la sa fais place a la tristesse pour l'auteur

18. Le 01 juin 2016, 12:36 par Gabrielle

On remarque aussi des répétitions:
On compte six fois le mot Mort et une fois l'adjectif Morte ainsi cela nous montre que la mort et la tristesse sont les thèmes principaux du poème
On note la personnification de la mort en un esprit qui detruit tout sur son passage on remarque que la mort a rompu l'equilibre du temps au vers 8, elle fini par epuiser le corps du personnage ainsi elle le detruit physiquement.

19. Le 01 juin 2016, 12:36 par Sophie

Le titre Notre vie nous familiarise déjà avec l'auteur. Dés le premier vers, l'auteur utilise ce titre pour évoquer sa vie avec sa femme, Nush, probablement morte d'après ce poème. En effet, il dit que sa vie est ensevelie c'est-à-dire que la vie qu'il menait avec sa femme est finie mais aussi profondément enfouie en lui au point de le plonger progressivement dans un mutisme "Mon passé se dissout je fais place au silence". On peut voir dans la deuxième strophe que le poète répète à plusieurs reprises le mot "mort", ce qui prouve que le décès de sa femme a pris une place importante dans sa vie.

20. Le 01 juin 2016, 12:38 par déroty

il sont rester 17 année ensemble?

21. Le 01 juin 2016, 12:38 par Gabrielle

Le determinant "Notre" ne donne qu'un caractère intime.

22. Le 01 juin 2016, 12:38 par déroty

il sont rester 17 année ensemble?

23. Le 01 juin 2016, 12:39 par clemence

je suis d'accord avec toi imad car se qui romps le silence c'est justement la mort , c'est après que le poète "fais place au silence" (v15)

24. Le 01 juin 2016, 12:40 par Céline

On voit Egalement qu' il ya la présence d'un autre oxymore:
invisible et plus dure" l'invisible ne ce sent pas.
Il y'a aussi l'image du masque répéter a plusieurs fois dans ce poème"Masque de neige sur la terre et sous la terre
Source des larmes dans la nuit masque d'aveugle"
On relève aussi l'image de la mort caractériser par la terre:"Sur laquelle la terre a refermé son poing" qui représente une mort fatale(fatalité)
L’atmosphère devient froide des lors qu'on retrouve les mot" mort" et "neige"
Comme la dit Stacey le personnage perd son état de vivant puisque on retrouve: "Que la faim et la soif à mon corps épuisé" qui pourrait signifier que le personnage fait état de désespoir et de compassion.

25. Le 01 juin 2016, 12:42 par Gabrielle

Au vers 15 "Mon passé se dissout je fais place au silence" montre a quel point le personnage est anéanti et abattu par cette mort et qu'il n' y a plus de retour en arrière.

26. Le 01 juin 2016, 12:42 par déroty

l'auteur essaye de nous transmettre un message quan y dit "la mort qui vient la mort qui va la mort vécue la mort visible" comment on peut vivre la mort apart quand on doit vraiment se faire battre jusqua la mort avec de la douleur

27. Le 01 juin 2016, 12:44 par déroty

sont passé a l'auteur s'éfface comme sil c'étais rien passé a la ligne 15 on dirait quil veut oublié car il dit bien "mon passé se dissout"

28. Le 01 juin 2016, 12:46 par Gabrielle

On relève également l'utilisation du chiasme au vers 2 et 4 avec le mot "Aurore" en début de phrase, au vers 1 et 6 avec "Notre vie" et aussi au vers 9 et 10 avec "La mort"

29. Le 01 juin 2016, 12:46 par Stacey

Je suis d'accord avec Sophie, le titre nous montre déjà qu'on sera dans l'intimité profonde du narrateur avec "Notre vie" "Notre vie disais-tu si contente de vivre" Le narrateur exprime ses sentiments "Source des larmes dans la nuit" mais aussi il nous emmène vers sa vie d'autrefois pleine de joie, de liberté sans cette présence encombrante de la mort " Aurore d'une ville un beau matin de mai" "Notre vie disais-tu si contente de vivre
Et de donner la vie à ce que nous aimions".
Je suis aussi d'accord avec Gabrielle quand elle dit que la mort et la tristesse c'est les idées principale du texte, en effet la mort est le sujet principale de ce texte ce qui donne une atmosphère sombre et lugubre.

30. Le 01 juin 2016, 12:47 par déroty

l'auteur on dirai quil veut se laissé mourir également dans sa tete y doit vraiment se dire si ma femme est morte pourquoi moi devrai-je vivre? L12 "que la soif et la faim a mon corps épuisé" y va se laissé mourir de faim et de soif et y va se renfermé sur lui meme

31. Le 01 juin 2016, 12:47 par Céline

La mort est froide pour le personnage car le masque peut peut-être représenter le fantôme qui vient et qui repart:"sur la terre et sous la terre" qui fait référence a l'apparition du fantôme. La mort a l'air de se moquer du personnage caron relève:"Source des larmes dans la nuit masque d'aveugle" qui signifierait que la mort est aveugle aux larmes versé par le temps(impression de pluie) Le temps fait donc apparition est dévoile le caractère peiné du poète comme si se serai ses larmes verses.

32. Le 01 juin 2016, 12:47 par Gabrielle

Le poète utilise la fonction expressive en donnant a ce poème un caractère intime et en exprimant sa souffrance.

33. Le 01 juin 2016, 12:50 par Stacey

On a l'impression que le poète nous fait part de son expérience avec la mort mais aussi pour qu'on ressente de la compassion pour lui.

34. Le 01 juin 2016, 12:52 par Gabrielle

Je suis d'accord avec Céline a propos de la mort qui

s'empare du personnage comme dans un livre ouvert.
35. Le 01 juin 2016, 12:52 par Sophie

La mort de Nush est "insupportable" pour le poète, il se laisse aller au point de ne plus s'alimenter "La mort visible boit et mange à mes dépens" (vers 10) ; "Que la faim et la soif à mon corps épuisé" (vers 12) et exprime sa mélancolie avec ces mots : "ensevelie" ; "mort" ; "corps épuisé" ; "source des larmes dans la nuit".
Ce décès a non seulement bouleversé mais on a l'impression qu'il en a perdu la notion du temps : Mais la mort a rompu l'équilibre du temps" (vers 8)
On sent aussi le poète à la fois triste mais aussi nostalgique puisqu'il parle de son épouse au passé, à l'imparfait :
"Notre vie disais-tu si contente de vivre
Et de donner la vie à ce que nous aimions" (vers 6 et 7).

36. Le 01 juin 2016, 12:52 par Céline

On pourrai caractériser le vers "La mort visible boit et mange à mes dépens" comme si la mort le mangerai lui même et épuiserai son corps jusqu’à son anéantissement total(epuisé qui va vers la mort).

37. Le 01 juin 2016, 12:54 par Imad

La mort a une image plus vaste de ce que l'on pense en effet on pour penser à une faucheuse qui viendrait nous chercher durant notre sommeil mais cette fois-ci non la mort est descriptible que sur ces actes: "Mais la mort a rompu l'équilibre du temps"(l.8)
"La mort qui vient la mort qui va la mort vécue"(l.9)
"La mort visible boit et mange à mes dépens"(l.10)
Mais elle reste quand même dans le concept que la mort est inévitables et irrémédiable. Sur ce coup-ci elle se faufile et traverse le corps et âme des autres personnes comme si la mort n'était qu'un spectre.

38. Le 01 juin 2016, 15:50 par Amélie

Le titre « Notre vie » peut nous faire croire que le poème porte sur une vie heureuse mais il est centré sur la mort. Dés le début du poème , Eluard semble s'adresser directement à Nusch, qui est sa femme, il emploie plusieurs fois les pronoms personnels « tu » , « Notre vie tu l'as faite » v.1 et « nous » , « ce que nous aimions ». De plus, Eluard interpelle sa femme au vers 11 (« Morte visible Nusch »).On retrouve dans le poeme un niveau de langue un peu familier, comme le prouve l'expression « entre en moi comme dans un moulin »(v.5).
On constate que le poème parle de la mort, et oppose vie et mort, dont on souligne les deux champs lexicaux
- Mort : « ensevelie », « refermé son poing », « mort », « sous la terre », « larmes », « se dissout », « silence »..

- Vie : « vie », « aurore », « vivre », « vécu »..

39. Le 02 juin 2016, 07:38 par prof

Lisez les commentaires de vos camarades et reprenez les axes de lecture proposés au contrôle :
1) un univers intime et familier
2)La souffrance du poète
Essayez de nourrir chacun de ces axes pour construire le commentaire de la classe.

40. Le 02 juin 2016, 07:48 par prof

Quelques pistes pour développer vos analyses...

  • appuyez-vous sur la question de corpus! A qui le poète s'adresse-t-il dans ces textes ? Quel lien instaure-t-il avec ce destinataire ?
  • auriez-vous lu le poème de la même façon si les mots mort et vie avaient été placés dans un autre ordre?
  • avez-vous l'impression qu'Eluard nous parle davantage de son passé avec Nush ou de son présent solitaire?
  • Diriez-vous que Nush est partie brutalement? Ou qu'elle a souffert d'une longue maladie?
41. Le 02 juin 2016, 07:50 par prof

N'oubliez pas d'organiser vos idées autour d'idées claires! (sous-parties). Proposez-les au groupe qui les validera. Et appuyez-vous sur les remarques que vous avez déjà faites dans vos copies.

42. Le 02 juin 2016, 10:52 par Faustine

I ) Un univers intime et familier

       Un lien instauré entre le poète et le destinateur
un lien fort

Le titre de ce poème relève directement l'intimité du poète "Notre vie" Le déterminant possessif "notre" accentue la familiarité du poème. Il nous plonge dans l'idée que ce soit une vie de deux amoureux. Dans ce poème Eluard exprime son chagrin, présent lorsque sa vie amoureuse s'est rompue. Il introduit le mot "mort" des la première strophe vers 5.

II) La souffrance du poète

  La "mort" ne cesse de se répéter. La mort devient le troisième personnage car on note qu'elle est visible, qu'elle mange et qu'elle boit au dépens de Paul Eluard au vers 10.

Au fur et à mesure du poème on se rend compte que "Notre Vie" devient "Ma mort".
On perçoit tout au long du texte le champ lexical de la terreur, de la mort en effet dans ce texte est représenté à plusieurs reprises le mot "mort" ou un mot qui lui est synonyme on a aux vers 5,8,9,10 le mot "mort" puis aux vers 11 "Morte visible" vers 12 "mon corps épuisé" vers 14 " la nuit masque d'aveugle" et enfin dans le dernier vers "place au silence" on passe donc d'un homme épuisé ayant plus de force pour continuer puis il perd le sens de la vue "masque d'aveugle" et enfin se plonge dans le silence total donc la mort. Il sous entends aussi la mort en écrivant "la terre a refermé son poing" "sur la terre et sous la terre" "je fais place au silence" Le poète fais part d'une affliction.

43. Le 02 juin 2016, 10:52 par Salma Mélodie

2-La souffrance du poète

Le poète parle à son épouse dans son poème. Pour parler d'elle il utilise le temps du passé, et pour parler de la mort il utilise le présent comme si la mort prenait la place de sa femme. "La mort vient la mort va la mort vécu" La mort est représenté au présent "vient" au passé "vécue" et au futur "qui va". La mort nous suit , on ne peut pas la fuir, y échapper.
L'auteur met l'accent sur le terme mort par un procédé répétitif. Son message fait comprendre aux lecteurs que c'est la mort qui cause sa souffrance.

44. Le 02 juin 2016, 10:52 par Soline&Ema

On note que le poète est aneanti par la mort de sa femme on ressent sa tristesse au vers 14-15 "Sources de larmes...fait place au silence". cela nous donne l'impression que le deuil est impossible donc le lecteur éprouve de la compassion.

45. Le 02 juin 2016, 10:56 par Chelby

Tout d'abord , tout au long du poème le lecteur est plongé dans un univers intime et familier , le déterminant "notre " nous montre que le point de vue est interne. Paul Eluard , dans ce poème nous raconte la mort de sa femme. Avant cette mort sa vie semblait presque parfaite "Aurore en moi dix-sept années toujours plus claires""Mais la mort a rompu l'équilibre du temps". On remarque aussi que Paul Eluard a peut être aussi eu un enfant avec Nush : "Et de donner la vie à ce que nous aimions"
L'anaphore domine la deuxième strophe , on retrouve le mot "mort" a cinq reprises. Ce qui montre la souffrance du poète en effet "Et la mort entre en moi comme dans un moulin" On constate que la mort de sa femme la beaucoup touché car la mort fait presque entièrement partie de sa vie "La mort visible boit et mange à mes dépens". De plus il y a un oxymore entre mort et visible du fait que la mort n'est pas visible. Il y a un contraste entre la première strophe "Aurore d'une ville un beau matin de mai" et la dernière strophe "Masque de neige sur la terre et sous la terre" Le mois de Mai fait reference au printemps et la neige a l'hiver , c'est comme si sa vie c'etais dégrader. On remarque une grande affliction dans cette dernière strophe comme un deuil "Mon passé se dissout je fais place au silence" Il semble solitaire .

46. Le 02 juin 2016, 10:57 par Chelby

Tout d'abord , tout au long du poème le lecteur est plongé dans un univers intime et familier , le déterminant "notre " nous montre que le point de vue est interne. Paul Eluard , dans ce poème nous raconte la mort de sa femme. Avant cette mort sa vie semblait presque parfaite "Aurore en moi dix-sept années toujours plus claires""Mais la mort a rompu l'équilibre du temps". On remarque aussi que Paul Eluard a peut être aussi eu un enfant avec Nush : "Et de donner la vie à ce que nous aimions"
L'anaphore domine la deuxième strophe , on retrouve le mot "mort" a cinq reprises. Ce qui montre la souffrance du poète en effet "Et la mort entre en moi comme dans un moulin" On constate que la mort de sa femme la beaucoup touché car la mort fait presque entièrement partie de sa vie "La mort visible boit et mange à mes dépens". De plus il y a un oxymore entre mort et visible du fait que la mort n'est pas visible. Il y a un contraste entre la première strophe "Aurore d'une ville un beau matin de mai" et la dernière strophe "Masque de neige sur la terre et sous la terre" Le mois de Mai fait reference au printemps et la neige a l'hiver , c'est comme si sa vie c'etais dégrader. On remarque une grande affliction dans cette dernière strophe comme un deuil "Mon passé se dissout je fais place au silence" Il semble solitaire .

47. Le 02 juin 2016, 10:57 par eolaras

1) un univers intime et familier
On voit qu'il ont été très proche lui et sa femme Nush Eluard et il le sent encore avec :"notre vie" (v1 et 6) et "nous aimions" (v7)
Le titre "Notre vie" nous parrait comme familier puisqu'il parle de la vie du poète de sa femme Nush.En effet, il dit que sa vie est ensevelie c'est-à-dire que la vie qu'il menait avec sa femme est finie mais aussi profondément enfouie en lui au point de le plonger progressivement dans un mutisme "Mon passé se dissout je fais place au silence". (Sophie) Au vers 15 "Mon passé se dissout je fais place au silence" montre a quel point le personnage est anéanti et abattu, et que aux cotés de sa femme il a passé de bons moments, que maitenant sans elle, il ne vit limite plus "Que la faim et la soif à mon corps épuisé", "La mort visible boit et mange à mes dépens" (vers 10). Le narrateur exprime ses sentiments "Source des larmes dans la nuit" mais aussi il nous emmène vers sa vie d'autrefois pleine de joie, de liberté sans cette présence encombrante de la mort " Aurore d'une ville un beau matin de mai" "Notre vie disais-tu si contente de vivre Et de donner la vie à ce que nous aimions". (Stacey) On constate que le poème parle de la mort, et oppose vie et mort, dont on souligne les deux champs lexicaux :
- Mort : « ensevelie », « refermé son poing », « mort », « sous la terre », « larmes », « se dissout », « silence »..
- Vie : « vie », « aurore », « vivre », « vécu ».. (Amelie)

2)La souffrance du poète
On perçoit tout au long du texte le champ lexical de la terreur, de la mort en effet dans ce texte est représenté à plusieurs reprises le mot "mort" ou un mot qui lui est synonyme on a aux vers 5,8,9,10 le mot "mort" puis aux vers 11 "Morte visible" vers 12 "mon corps épuisé" vers 14 " la nuit masque d'aveugle" et enfin dans le dernier vers "place au silence" on passe donc d'un homme épuisé ayant plus de force pour continuer puis il perd le sens de la vue "masque d'aveugle" et enfin se plonge dans le silence total donc la mort.
On perçoit aussi une gradation de la mort " La mort qui vient la mort qui va la mort vécue" mais plus précisément cette expérience de la mort on le voit par les verbes utilisés le présent "vient" la mort est présente puis le futur "va" elle arrive et enfin le passé "vécue" elle est déjà apparu. De plus le narrateur personnifie la mort avec "La mort visible boit et mange " où il représente la mort comme un être. En effet l'homme boit et mange mais on pourrait dire aussi que la mort boit et mange les êtres comme ci il nous emportait.
Au vers 11 on perçoit un oxymore des mots visible et invisible "Morte visible Nusch invisible et plus dure" la mort est donc présente, à coté de cette homme alors que sa fiancée "Nush" est invisible il dit ainsi que c'est plus dure de vivre avec cette présence sombre de la mort et ne plus avoir sa femme à ses cotés qu'être mort de faim "Morte visible Nusch invisible et plus dure" "Que la faim et la soif à mon corps épuisé" C'est donc un homme abattu qui ne sait plus quoi faire de sa vie. Il se laisse emporter par cette mort cruelle. (Stacey) On note la personnification de la mort en un esprit qui detruit tout sur son passage on remarque que la mort a rompu l'equilibre du temps au vers 8, elle fini par epuiser le corps du personnage ainsi elle le detruit physiquement. (Gabrielle) Source des larmes dans la nuit masque d'aveugle". On relève aussi l'image de la mort caractériser par la terre:"Sur laquelle la terre a refermé son poing" qui représente une mort fatale(fatalité)
L’atmosphère devient froide des lors qu'on retrouve les mot" mort" et "neige" (Céline) Ce décès a non seulement bouleversé mais on a l'impression qu'il en a perdu la notion du temps : Mais la mort a rompu l'équilibre du temps" (vers 8) (Sophie)

48. Le 02 juin 2016, 11:02 par arbdt

pourquoi c ecrit en tout petit petit?

49. Le 02 juin 2016, 11:03 par Catarina et Océane.M

1) un univers intime et familier

  - Plonger dans l'intimité familiale

Eluard nous révèle le nom de la défunte, il utilise la 2 ème personnes du singulier pour parler d'elle comme ci elle était vivante. De plus il utilise la paroles rapporté qu'on retrouve au v.6 "notre vie disais tu". Il nous rapporte certaine choses intime comme le projet d'enfant et de fonder une famille.

  - Un souvenirs effacer

le titre choisie "notre vie" apparait 2 fois dans le poème v.1 et 6 au début de la première et deuxième strophes. On ne retrouve pas cette particularité dans la 3 ème strophes, comme ci "notre vie" n'était plus qu'un souvenirs définitivement effacé

2)La souffrance du poète

  - La personnifications de la mort, prédateur

La mort est comme un prédateur qui rode a la recherche d'une proie a dévorer, on note "la mort qui vient la mort qui va" v.10 . Elle est humaniser ce qui fait d'elle une expérience concrète et vivante.

  - Gradation de la souffrance

La souffrance est évoqué a plusieurs reprise dans le poème, on relève " plus dur que la soif et la faim" v.11 "corps épuiser" v.12 "je fait place au silence" v.15. Il y a une gradation et le poète finis par s’exiler dans le silence.

50. Le 02 juin 2016, 11:04 par Gabrielle

1) Un univers intime et familier.
1ère sous-partie : Un poème sous le signe du souvenir
le premier vers on perçoit que le Mot :Aurore" renvoie a ces moments paisible, a des souvenirs "claires".
2) La souffrance du poète :
1ère sous-partie : La mort un troisième personnage
La mort mange et boit au depens du poète.
On note aussi au vers 9 "La mort qui vient, la mort qui va .." et aussi on remarque que la mort est visible au vers 10.
2ème sous-partie : La représentation des sentiments personnels du poète.

51. Le 02 juin 2016, 11:04 par Gabrielle

1) Un univers intime et familier.
1ère sous-partie : Un poème sous le signe du souvenir
le premier vers on perçoit que le Mot :Aurore" renvoie a ces moments paisible, a des souvenirs "claires".
2) La souffrance du poète :
1ère sous-partie : La mort un troisième personnage
La mort mange et boit au depens du poète.
On note aussi au vers 9 "La mort qui vient, la mort qui va .." et aussi on remarque que la mort est visible au vers 10.
2ème sous-partie : La représentation des sentiments personnels du poète.

52. Le 02 juin 2016, 11:04 par Amélie & Marine

I) Un univers intime et familier
1) Une confidence sous la forme d'un poème

Le titre « Notre vie » peut nous faire croire que le poème porte sur une vie heureuse mais il est centré sur la mort. Dés le premier vers, " notre vie tu l'as faite est ensevelie " on comprend que le poème est intime et familier mais plusieurs éléments nous le montre. Dés le début du poème , Eluard semble s'adresser directement à Nusch, qui est sa femme, il emploie plusieurs fois les pronoms personnels « tu » , « Notre vie tu l'as faite » v.1 et « nous » , « ce que nous aimions ». De plus, Eluard interpelle sa femme au vers 11 (« Morte visible Nusch »). On retrouve dans le poème un niveau de langue un peu familier, comme le prouve l'expression « entre en moi comme dans un moulin »(v.5). Le poète exprime ses sentiments, ce qu'il ressent envers sa femme " Source des larmes dans la nuit masque d'aveugle " cela montre qu'il est triste.
Le faite que le poète se confie accentue le caractère du poème intime et familier, il nous parle de la vie quotidienne qu'il menait avec sa femme de sa vie intime et familier.

II)La souffrance du poète
2) La mort sous l'expression de la souffrance.

A travers le poeme, Paul Eluard exprime sa souffrance sur la mort de sa femme Nusch, le 5éme vers " entre en moi comme dans un moulin " nous montre que pour lui fait partie de sa vie. Il nous confie que la mort visible boit et mange a ses dépend comme ci la mort vivait a la place du couple. La fin du vers 14 " masque d'aveugle " a une connotation qui fait penser a la mort. Le masque d'aveugle veut dire qu'il voit seulement le noir, le noir qui signifie la mort et le deuil. Le vers 15 " mon passé se dissout " est marquant puisque ses souvenirs joyeux sont effaces "dissout" pour laisser place au silence.

53. Le 02 juin 2016, 11:05 par Emma B et Pearl

Les bons et les mauvais moments d'un couple.

"notre vie" et l'utilisation du "tu" donne l'impression que Paul Eluard s'adresse à sa femme. Il a écrit ce poème de façon à ce que le lecteur soit un confident. On donne l'impression que le lecteur procède à une intrusion dans une conversation d'un couple.
L'auteur partage tout avec le lecteur , même sur le fait "de donner la vie à ceux que nous aimions" ce qui peut faire allusion à l'idée qu'ils ont perdu un foetus en même temps que sa femme ( aimions au passé)

54. Le 02 juin 2016, 11:05 par Sophie et Océane.V

I/ Un univers intime et familier

  1) Le quotidien difficile du poète

On peut voir que ce poème explique le déroulement d'une journée que le poète passe au quotidien avec la pensée obsessionnelle de la mort de sa femme. En effet, dans la première strophe, il est écrit : "Aurore d'une ville un beau matin" (v.2) et dans la dernière strophe il est écrit : "Source des larmes de la nuit" (v.14). Il ne s'alimente plus, ne boit plus, on a l'impression qu'il mène une "grève de la faim" afin de revoir sa femme alors que " La mort visible boit et mange à mes dépens" (v.10).

II/ La souffrance du poète

  1) Une pensée obsessionnelle

La mort prend une place importante dans sa vie, ce qui l'empêche manifestement de mener une vie saine. Son quotidien ne se résume plus qu'à "couler" petit à petit car elle est "Morte visible Nush invisible et plus dure" (v.11). De plus, le poète se morfond probablement de jour en jour dans le mutisme : "Mon passé se dissout, je fais place au silence" (v.15).

  2) Une peur terrifiante

Comme l'a dit Stacey, on remarque le champ lexical de la terreur car on rencontre à plusieurs reprises le mot "mort" ou un mot qui lui est synonyme : "ensevelie" ; "mort" ; "mort vécue" ; "Masque de neige (...) sous la terre" ; "la nuit masque d'aveugle" puis "place au silence" pour clôturer le poème.

55. Le 02 juin 2016, 14:25 par carluxj

nous pouvons tout d’abord constatez qu'il y a une rupture de deux êtres car au début du poème l'auteur parle en "tu" ou "nous" puis les dernier vers il utilise "je" comme si il y avait eu une séparation. Le titre que l'auteur à donné au poème fait pensé au 1er abord à un titre heureux, un poème sur le bonheur alors quand réalité il ne parle que de la mort d'un être.

56. Le 02 juin 2016, 14:32 par Imad

1) un univers intime et familier
En effet l'univers est enfermé par l'intimité et la famille (l.1) et (l.6) "Notre vie".L'auteur s'adresse principalement à la mort : "Et la mort entre en moi comme dans un moulin."(l.5)
"Mais la mort a rompu l'équilibre du temps"(l.8)
"La mort qui vient la mort qui va la mort vécue"(l.9)
"La mort visible boit et mange à mes dépens"(l.10)
"Morte visible Nusch invisible et plus dure"(l.11)
Il semblerait que l'auteur s'adresse complètement à la mort comme-ci c'était une personne.

57. Le 02 juin 2016, 14:39 par carluxj

on peut aussi constatez une opposition avec le mot "aurore" vers 2, qui nous fait pensez au bonheur, à une belle matinée ce qui correspondrais avec le titre "notre vie"
qui est en opposition avec "ensevelie" vers 1

58. Le 02 juin 2016, 14:41 par othilie et mélanie

1) un univers intime et familier
Avec les mots "notre vie" qui se répètent a plusieurs reprises dans le poème cela nous donne le sentiment d'en faire parti, comme si il nous intégrait a son histoire qu'il nous raconte. Le fait de dire "Et de donner la vie" (v7 )nous montre ce coté familial,un bébé,qui veut dire des parents,l'union d'une famille.

59. Le 02 juin 2016, 14:41 par othilie et mélanie

1) un univers intime et familier
Avec les mots "notre vie" qui se répètent a plusieurs reprises dans le poème cela nous donne le sentiment d'en faire parti, comme si il nous intégrait a son histoire qu'il nous raconte. Le fait de dire "Et de donner la vie" (v7 )nous montre ce coté familial,un bébé,qui veut dire des parents,l'union d'une famille.

60. Le 02 juin 2016, 14:41 par othilie et mélanie

1) un univers intime et familier
Avec les mots "notre vie" qui se répètent a plusieurs reprises dans le poème cela nous donne le sentiment d'en faire parti, comme si il nous intégrait a son histoire qu'il nous raconte. Le fait de dire "Et de donner la vie" (v7 )nous montre ce coté familial,un bébé,qui veut dire des parents,l'union d'une famille.

61. Le 02 juin 2016, 14:43 par emma et albane

1) un univers intime et familier

des le début du poème on comprend que l'on rentre dans un univers intime grâce a l’emploie du déterminent possessif "notre" dans le titre.
le poète nous "confis" ces terreurs on le remarque au champ lexical de la terreurs et de la mort a plusieurs moment du poème le mot mort est employer, on a aux vers 5,8,9,10 le mot "mort" puis aux vers 11 "Morte visible" vers 12 "mon corps épuisé" vers 14 " la nuit masque d'aveugle" et enfin dans le dernier vers "place au silence", l'utilisation du point de vue interne nous fais encor plus ressentir le coter familier de ce poème.
la mort est un sujet que nous pouvons qualifier d'intime,
la mort a une place importante dans se poème comme si c'etais elle qui dominait (vers5) "Et la mort entre en moi comme dans un moulin" (vers10) "La mort visible boit et mange à mes dépens".
dans ce poème il s'adresse a son épouse poète exprime ses sentiments, ce qu'il ressent envers sa femme " Source des larmes dans la nuit masque d'aveugle " la fin du poème a une tonalité tragique "mon passe se dissout je fais place au silence" comme si la mort a enfin réussie a prendre le dessus, que enfaite il ne peut rien contre elle.

62. Le 02 juin 2016, 14:44 par emma et albane

1) un univers intime et familier

des le début du poème on comprend que l'on rentre dans un univers intime grâce a l’emploie du déterminent possessif "notre" dans le titre.
le poète nous "confis" ces terreurs on le remarque au champ lexical de la terreurs et de la mort a plusieurs moment du poème le mot mort est employer, on a aux vers 5,8,9,10 le mot "mort" puis aux vers 11 "Morte visible" vers 12 "mon corps épuisé" vers 14 " la nuit masque d'aveugle" et enfin dans le dernier vers "place au silence", l'utilisation du point de vue interne nous fais encor plus ressentir le coter familier de ce poème.
la mort est un sujet que nous pouvons qualifier d'intime,
la mort a une place importante dans se poème comme si c'etais elle qui dominait (vers5) "Et la mort entre en moi comme dans un moulin" (vers10) "La mort visible boit et mange à mes dépens".
dans ce poème il s'adresse a son épouse poète exprime ses sentiments, ce qu'il ressent envers sa femme " Source des larmes dans la nuit masque d'aveugle " la fin du poème a une tonalité tragique "mon passe se dissout je fais place au silence" comme si la mort a enfin réussie a prendre le dessus, que enfaite il ne peut rien contre elle.

63. Le 02 juin 2016, 14:44 par emma et albane

1) un univers intime et familier

des le début du poème on comprend que l'on rentre dans un univers intime grâce a l’emploie du déterminent possessif "notre" dans le titre.
le poète nous "confis" ces terreurs on le remarque au champ lexical de la terreurs et de la mort a plusieurs moment du poème le mot mort est employer, on a aux vers 5,8,9,10 le mot "mort" puis aux vers 11 "Morte visible" vers 12 "mon corps épuisé" vers 14 " la nuit masque d'aveugle" et enfin dans le dernier vers "place au silence", l'utilisation du point de vue interne nous fais encor plus ressentir le coter familier de ce poème.
la mort est un sujet que nous pouvons qualifier d'intime,
la mort a une place importante dans se poème comme si c'etais elle qui dominait (vers5) "Et la mort entre en moi comme dans un moulin" (vers10) "La mort visible boit et mange à mes dépens".
dans ce poème il s'adresse a son épouse poète exprime ses sentiments, ce qu'il ressent envers sa femme " Source des larmes dans la nuit masque d'aveugle " la fin du poème a une tonalité tragique "mon passe se dissout je fais place au silence" comme si la mort a enfin réussie a prendre le dessus, que enfaite il ne peut rien contre elle.

64. Le 02 juin 2016, 14:46 par clemence

1) un univers intime et familier
1éré sous partie: la mort comme une rupture

Pour compléter le commentaire 55: Au début du poème, le poète parle avec les pronoms à la 1ère personne du pluriel singulier avec  "notre"(v1), notre"(v6) "nous"(v7) puis le poème va vers la première personne du singulier avec "mes dépens"(v10), "mon corps épuisé"(v12) "mon passé"(v15), "je fais"(v15) nous avions aussi un indice de la rupture au premier paragraphe "entre en moi"(v5).
65. Le 02 juin 2016, 14:47 par déroty et anissa

1) un univers et familier
En parlant d'un univers intime dans le poème:
dans le titre "notre vie" montre l'intimité du poème car c'est sa vie amoureuse qui se fini par la mort de sa femme. "notre vie" est évoqué 3 fois dans le titre dans la première strophe et dans la deuxième strophe donc jamais deux sans 3 c'est comme un rappel et que sa été importante

66. Le 02 juin 2016, 14:51 par Maelys et Coralie

1) un univers intime et familier

- Plonger dans l'intimité familiale

Juste le titre nous indique que nous nous trouvons dans leur vie, on a: "notre vie" . Il nous montre qu'ils avaient une belle vie ""contente de vivre" "un beau matin de mai" jusqu'à l'aurore où nous apprenons que sa femme à été enterrée "sur laquelle la terre à renfermé son poing" ici le poing désigne Nusch. Nous comprenons que 17 années de vie commune s'achèvent "Aurore en moi dix-sept années toujours plus claires". De plus il est indiqué que sa femme a mis au monde leur enfants qu'ils aimaient tant "Et de donner la vie à ce que nous aimions".

- Un souvenir effacé

Il utilise le temps du passé "nous aimions" comme si depuis la mort de sa femme lui aussi à cessé de vivre. L'idée que lui aussi est mort est comfirmé par le vers 8 "mais la mort a rompu l'équilibre du temps", nous comprenons alors que le temps a été rompu tout comme sa femme lui connait une mort spirituelle.

2)La souffrance du poète

- La personnification de la mort

On voit que la mort a prit l'apparence d'une personne humaine, on a: " la mort visible, boit et mange à mes dépends"

- L'expérience de la mort

"La mort qui vient la mort qui va la mort vécue" en décomposant ce vers ont peut voir, la mort qui vient signifie que sa femme vas mourir, la mort qui va signifie que sa femme est morte comme si la mort l'avait emporté, puis la mort vécue qui s'apparente à une expérience douloureuse, car le couple la vécue ensemble.

67. Le 02 juin 2016, 14:52 par déroty et anissa

2) une pensée obsessionnel
l'auteur fait que de pensé a sa femme son amour la pensée que se n'est pas possible quel soit morte. Le faite de pensé toujours a la mort devient une obsession pour lui jusqua y veut se laissé mourrir

68. Le 02 juin 2016, 14:52 par Céline Stacey

I/ Un univers intime et familier
1)une pensée obsessionnelle

le titre nous montre déjà qu'on sera dans l'intimité profonde du narrateur avec "Notre vie" "Notre vie disais-tu si contente de vivre"

Le narrateur exprime ses sentiments "Source des larmes dans la nuit" mais aussi il nous emmène vers sa vie d'autrefois pleine de joie,
de liberté sans cette présence encombrante de la mort " Aurore d'une ville un beau matin de mai" "Notre vie disais-tu si contente de vivre
Et de donner la vie à ce que nous aimions".
Aurore représente donc un oxymore face au texte lugubre.
"Aurore en moi dix-sept années toujours plus claires" montre que les souvenirs les plus plaisants reste dans sa mémoire, c'est donc 17ans de fiançailles, de liberté de vivre qui s’achève.

II/La souffrance du poète
1)une mort terrifiante

La mort commence à prendre la totalité de la place dans son esprit . La mort se focalise dans son esprit jusqu’à ce que le poète la personnifie "la mort visible boit et mange à mes dépends", en effet, le personnage est comme emprisonné par son passé qui lui même représente l’idée d'un fantôme. On pourrai caractériser le vers "La mort visible boit et mange à mes dépens" comme si la mort le mangerai lui même et épuiserai son corps jusqu’à son anéantissement total(épuisé qui va vers la mort).

La répétition constante de la mort montre que cela le hante, il ne pense qu'à cela.

On perçoit tout au long du texte le champ lexical de la terreur, de la mort en effet dans ce texte est représenté à plusieurs reprises le mot "mort" ou un mot qui lui est synonyme on a aux vers 5,8,9,10 le mot "mort" puis aux vers 11 "Morte visible" vers 12 "mon corps épuisé" vers 14 " la nuit masque d'aveugle" et enfin dans le dernier vers "place au silence" on passe donc d'un homme épuisé ayant plus de force pour continuer puis il perd le sens de la vue "masque d'aveugle" et enfin se plonge dans le silence total donc la mort.
On perçoit aussi une gradation de la mort " La mort qui vient la mort qui va la mort vécue" mais plus précisément cette expérience de la mort on le voit par les verbes utilisés le présent "vient" la mort est présente puis le futur "va" elle arrive et enfin le passé "vécue" elle est déjà apparu.En effet l'homme boit et mange mais on pourrait dire aussi que la mort boit et mange les êtres comme ci il nous emportait.

1)Une réalité de plus en plus sombre

La réalité pourchasse le poète car le Vers "mon Passé se dissout" est marquant puisque ses souvenirs joyeux sont effaces "dissout" pour laisser place au silence.
L'Affection du personnage est représenter par le prénom de sa femme 'Nusch", et par "Notre Vie" qui indique que c’était leur vie a eux 2. Tout ça est marqué par la premier vers:"Notre vie" et puis a la fin:"Mon passé "
Cela indique que désormais le poète restera Solitaire mais pas complétement accompagné par l’idée de la mort.

.

69. Le 02 juin 2016, 14:52 par emmak et albane

2) la souffrance du poète

la façon dont le poème a été écrit nous fait comprendre les souffrance de ce poète, on comprend qu'il n'a jamais oublié sa femme et que la mort "le hante" (vers5) "Et la mort entre en moi comme dans un moulin" (vers8) "Mais la mort a rompu l'équilibre du temps" il ne sais jamais remis du décès, il est rester traumatisé par la mort de son epouse on remarque le champ lexical de la mort

70. Le 02 juin 2016, 14:54 par othilie et mélanie

2)La souffrance du poète
Le poète nous fais ressentir sa souffrance en employant "la mort" et autre.Physiquement le poète est présent mais mentalement il est mort ,il est parti avec sa femme on sent sa douleur de son absence ,"Morte visible " ," mon corps épuisé" ,"Masque de neige sur la terre et sous la terre"ce vers nous fait penser au fait que le poète n'a plus aucune expressions il est vide intérieurement.
"Source des larmes"il est malheureux et seul.
"Mon passé se dissout je fais place au silence"il n'a plus rien a faire dans ce monde aucunes raisons de vivre .

71. Le 05 juin 2016, 14:25 par prof

Proposition de synthèse de toutes vos remarques.
Je reprends les axes que vous aviez...

I) Un univers intime et familier
A) L'évocation d'un passé heureux.
Dès le début du poème on comprend que l'on rentre dans un univers intime grâce à l’emploi du déterminant possessif "notre" dans le titre. Eluard semble s'adresser directement à Nusch, qui est sa femme, il emploie plusieurs fois les pronoms personnels « tu » , « Notre vie tu l'as faite » v.1 et « nous » , « ce que nous aimions »v6 et 7. De plus, Eluard interpelle sa femme « notre vie tu l’as faite» v1 comme si elle était encore vivante. Il évoque sa vie d'autrefois pleine de joie, de liberté sans cette présence encombrante de la mort : "Aurore d'une ville un beau matin de mai"V2 "Notre vie disais-tu si contente de vivre/ Et de donner la vie à ce que nous aimions".V5/6 L’image de l’Aurore associée à la naissance du jour donc de la vie et le mois de mai qui évoque le printemps montrent à quel point Eluard associe Nusch au bonheur et à la vie. Le ton adopté par Eluard est celui d’une conversation intime, en témoignent la simplicité du vocabulaire, des images et l’absence de ponctuation.

B) La mort comme rupture
Le passé heureux vacille tout à coup sans crier gare. Le titre du poème « Notre Vie » se centre en fait sur l’évocation d’une mort, celle de Nush. On le perçoit dès le premier vers : « Notre vie tu l’as faite, elle est ensevelie »v1 L’image de la vie entre en opposition avec celle de l’ensevelissement qui rappelle l’enterrement. Même opposition dans les vers 2 et 3 : « Aurore et mai » v2 qui évoquent la clarté et l’horizon se heurtent à l’image du « poing refermé » associée autant à la violence qu’à la nuit. Eluard reprend à la fin du poème ce thème de l’ensevelissement grâce à l’image du masque : « masque de neige/ masque d’aveugle » l’hiver et la cécité deviennent des évocation de la mort, d’autant que ces deux images se situent au début et à la fin d’un vers comme pour mieux évoquer l’impression de l’ensevelissement.. Le thème de la rupture se perçoit par les différentes tensions que l’on retrouve dans le poème : tension entre le passé et le présent, entre la lumière et l’obscurité, entre la vie et la mort, entre la parole et le silence. A vous de relever des exemples sign...

II) La souffrance du poète
A) La mort intrusive ou la présence encombrante de la mort
Le poète s’adresse à son épouse dans son poème mais on perçoit que la mort prend le rôle d’une troisième personne qui surgit au milieu du couple. On observe alors une opposition entre deux figures féminines : celle de Nush évoquée au temps du passé, et celle de la mort qui prend toute la place : "La mort qui vient la mort qui va la mort vécu" La mort est représentée au présent "vient" au passé "vécue" et au futur "qui va". La mort poursuit le poète, il ne peut pas la fuir. Plusieurs procédés parviennent à la personnifier : la présence de la mort comme sujet de la phrase comme si elle était animée d’une intention propre : « Et la mort entre en moi comme dans un moulin »V5, « la mort a rompu l’équilibre du temps », « la mort boit et mange à mes dépens ». La présence de cette mort devient obsédante à mesure que progresse le poème : le mot « vie » domine en effet dans les sept premiers vers puis le mot « mort » prend la première place comme le montre l’anaphore V11 et 12 et le détournement du premier vers dans la troisième strophe « notre vie »V1, « Notre vie » v6 et « Morte visible » V11. Ainsi la mort prend la place de Nusch ce que suggère le parallélisme de la dernière strophe « Morte visible Nusch invisible » v11.

B) De la disparition au silence
Au début du poème, le poète parle avec les pronoms à la 1ère personne du pluriel  avec "notre"(v1), notre"(v6) "nous"(v7) puis le poème ne conserve que la première personne du singulier avec "mes dépens"(v10), "mon corps épuisé"(v12) "mon passé"(v15), "je fais"(v15). C’est donc à l’expérience de la solitude qu’il semble désormais appelé, lui qui se sent disparaître physiquement dans l’abîme du désespoir : chaque fin de strophe laisse percevoir cette disparition par le biais d’une gradation. On passe en effet v5 de « Et la mort entre en moi comme dans un moulin » à V10 la mort visible boit et mange à mes dépens » à V10 « mon passé se dissout, je fais place au silence ». L’épuisement physique est d’ailleurs souligné V11/12 : « plus dure/ que la faim et la soif à mon corps épuisé. » comme si l’auteur mettait en scène sa propre disparition. Le poème se clôt ainsi sur un silence tragique, celui de la parole poétique anéantie par la perte de Nusch.