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Par Estermann le 13 septembre 2013, 18:40 - CONCOURS - Lien permanent
Cette année, on se lance dans un concours autour de mots imposés : on peut imaginer tous les supports. Je les lance au fur et à mesure, débridez votre imagination, donnez vos idées, écrivez, proposez. Tout est permis.
Attention cela va swinguer :
Le troisième mot :
Charivari [ʃaʀivaʀi], n.m. -ETYM. v. 1370 ; chalivali, 1316 ; origine incertaine, du latin caribaria « lourdeur de tête », du grec ; P. Guiraud préfère un composé tautologique, formé sur varier (provençal varai « remue-ménage »), et le moyen français charrier « tourmenter » (charrier-varier).
1. (1316). Vieilli ou ethnol. Bruit discordant et tumultueux de poêles, de chaudrons, de sifflets, accompagné de cris et de huées, que font des gens attroupés pour témoigner leur réprobation ou dans certaines circonstances définies par la coutume (mariages et notamment remariages de veufs et veuves). Donner, faire un charivari. Sérénade. 2. Courant. Grand bruit collectif. → Tapage, tumulte, vacarme. Fig. Musique discordante. → Cacophonie. Ce concert est un vrai charivari. 3. (xve). Querelle accompagnée de cris.
2) Charivari [ʃaʀivaʀi]n.m – ETYM. 1812 ; emprunté
(probablement dû aux contacts entre les troupes françaises et autrichiennes) à
une langue d’Europe de l’Est : polonais szarawary, russe charovary
« pantalon bouffant », dialecte allemand de Danzig Scharriwarry «
pantalon long », du hindi saravara « pantalon ».
Vx. Pantalon de cavalier garni de cuir dans l’entrejambe, et de boutons sur les côtés, porté sous la Restauration. – Appos. Pantalon. Charivari.
CITATIONS FRANÇAISES
« Quel charivari-vari,
va
Quel charivari-vari, va
Quel charivari-vari, va
La vie avec toi,
Quel charivari-vari, va
Quel charivari-vari, va
Quel charivari-vari, va
La vie avec toi. »
Serge Lama, Charivariva
Le quatrième mot :
Enlivrer(s’) [sɑ̃livʀe] verbe pronominal. Néologisme créé par Constant Chardon, élève de CM2 à Neuilly-sur-Seine (92), dans le cadre du Camion des mots.
Être ivre de lectures
Le cinquième mot :
Faribole [faʀibɔl] n. f. – ÉTYM. 1532, Rabelais ; peut-être du latin frivolus (Frivole) ; P. Guiraud préfère y voir un composé du latin falla « tromperie, mensonge » (Faillir) et l’ancien français bale, apparenté à bourde. Rare au singulier.
1. Chose, propos vain et frivole. Baliverne. Dire, raconter des fariboles. 2. Rare. Chose ou action sans importance. Il n’a rien à vendre que des fariboles.Babiole. Une faribole de quatre sous. 3. Courant. Idée sans intérêt ni consistance. Il considère les idées freudiennes comme des fariboles. – Iron. | « Au nom de la justice et d’autres fariboles ! » (Malraux, les Conquérants, inT.L.F.). – Au singulier collectif (rare). C’est de la faribole. DÉRIVÉS Fariboler.
Le sixième mot :
Hurluberlu [yʀlybɛʀly] n. m. – ÉTYM. 1562, hurlubulu, n. d’un saint (imaginaire), in Rabelais ; aussi adv., 1718 ; hurlubrelu, adj. et adv., 1690 ; hurlu-burlu, interjection ; origine obscure ; selon Wartburg, de hurelu « ébouriffé », du rad. de hure, et berlu « qui a la berlue ».
Personne
extravagante, qui parle et agit d’une manière bizarre, brusque, inconsidérée.
Écervelé, étourdi ; familier dingue, loufoque, maboul, toqué. Des
hurluberlus pleins d’entrain (cit.2) ; de joyeux hurluberlus. C’est un
hurluberlu et un fantaisiste (cit. 1). Il agit comme un hurluberlu,
en hurluberlu. rem. On emploie parfois hurluberlu en parlant d’une
femme. Adj. Il, elle est un peu hurluberlu.
CITATIONS FRANÇAISES
« Je
veux demeurer jeune toutou, dingo-o
me garder du chien qui sait tout, vieux sapajou
Je veux rester tel un sou neuf, l’hurluberlu qui sort de
l’oeuf
Je veux demeurer tout fou
Toutou tout fou-fou-ou »
Richard Gotainer, Tout foufou
« Eh !
bien, votre voisin est un hurluberlu. […]
– Mais qu’a-t-il ? demanda la comtesse.
– Il a trop étudié, répondit la Gobain ; il est devenu sauvage. Enfin, il a des
raisons pour ne plus aimer les femmes.
– Eh ! bien, reprit Honorine, les fous m’effraient moins que les gens sages. »
Honoré de Balzac, Honorine
Le septtième mot :
1) Ouf [ʼuf] interjection – ÉTYM. 1642 ; of 1579 ; onomatopée.
1. Vx Interjection qui exprime la douleur soudaine, l’étouffement. Mod. Loc. Il n’a pas eu le temps de dire ouf, de réagir, de faire face à la situation. « Bon Dieu ! un homme ne peut pas crever comme un rat pour rien et sans faire ouf » (Sartre). 2. Mod. Exprimant le soulagement. Ouf ! enfin, on respire. Ouf ! bon débarras. – N. m. inv. Pousser un ouf, des ouf de soulagement.
2) Ouf [ʼuf] adj. et n. – ÉTYM. 1988 verlan de fou
→ Fam. Fou. T’es ouf, ou quoi ? N. Un vrai ouf, ce type ! Bande de oufs ! Loc. Un truc de ouf : une chose incroyable.
CITATIONS FRANÇAISES
« Allo,
Fab’ ? Ouais, c’est Sammy. Eh ! Frère, rappelle-moi d’urgence quand t‘as
l’message. J’ai une idée de ouf ! Non, mais là, t’sais quoi ?
Obligé, ça peut chémar. »
Grand Corps Malade, Ça peut chémar
« Pas
eu le temps de dire ouf ! Je n’ai pas eu le temps de connaître
la vie. »
Eugène Ionesco, Le roi se meurt
Le huitième mot :
Timbré, ée [ tɛ̃bʀe ] adj. – ÉTYM. XVIIe ; de timbre.
I- 1. Fam. Un peu fou*. → Cinglé, piqué ; timbre (I,1°). « Le brave homme est un peu timbré ; c’est le malheur et le chagrin » (Mérimée). Subst. Un timbré.2. (1836) Qui a un beau timbre (I,2°) ; qui a du timbre. Une voix bien timbrée.II- (de timbrer) 1. (1690) Acte timbré, marqué d’un cachet, d’un timbre (II, B, 1°), du timbre fiscal. Cour. Papier timbré : papier émis par le gouvernement, destiné à la rédaction d’actes civils ou judiciaires soumis au droit de timbre *, et portant une vignette de valeur déterminée correspondant au montant du droit à acquitter (opposé à papier libre). 2. Qui porte un timbre (II, C, 2°). Joindre une enveloppe timbrée pour la réponse.
CITATIONS FRANÇAISES
« Tout
est dans la forme, et il n’y a entre le crime et l’innocence que l’épaisseur
d’une feuille de papier timbré. »
Anatole France, Crainquebille
« Je
suis bien aise que vous ayez en main toutes les pièces sur lesquelles vous
pourrez juger à loisir si je suis timbré ou non. »
Jean-Jacques Rousseau, Correspondance
Le neuvième mot :
Tohu-bohu [tɔybɔy] n. m. inv. – ÉTYM. 1764 ; toroul boroul XVIIIe ; cf. les isles de Thohu et Bohu (Rabelais, 1552) ; traduction de la locution hébraïque tohou vabohou « informe et vide ».
1. Didact. État de
la terre, dans le chaos primitif. « Le cosmos est sorti du chaos. L’ère du
tohu-bohu est close » (Caillois). 2. (1819) Vieilli.
Désordre, confusion de choses mêlées. « Un tohu-bohu de fioles »
(Huysmans). – Cour. Bruit confus, tumulte. → Brouhaha, charivari,
tintamarre. « Au milieu du tohubohu des visites et de
l’appareillage » (Loti). Le tohu-bohu des
voitures.
CITATIONS FRANÇAISES
« Dans
les clapotements furieux des marées,
Moi, l’autre hiver, plus sourd que les cerveaux d’enfants,
Je courus ! Et les Péninsules démarrées
N’ont pas subi tohu-bohus plus triomphants. »
Ar thur Rimbaud, Le bateau ivre
« Le
clapotis de l’eau
Le tohu-bohu d’une gare
Ou le vent dans les roseaux
Et le jumbo qui démarre
C’est de la musique
C’est de la musique »
Michel Fugain, C’est de la musique
Le dixième mot !
Zigzag [zigzag] n. m. – ÉTYM. 1718 ; en zigzag, 1694 ; « assemblage articulé de pièces en losange pouvant s’allonger et se replier à volonté », 1662 ; formation expressive évoquant un va-et-vient.
I- 1) Ligne brisée formant des angles alternativement saillants et rentrants. Tracer des zigzags. (1694). En zigzag : en ligne brisée. Route, chemin, boyau, chicane en zigzag. → Détour, lacet. Cimes en zigzag. Mouvement (d’un objet, d’une personne) qui se déplace en effectuant des zigzags. Éclair qui fait des zigzags. – (1779). En zigzag : en changeant constamment d’itinéraire, de chemin. 2. (V. 1772). Fig. Évolution d’une personne qui change radicalement suivant les circonstances. Les zigzags de la carrière d’un politicien. → Volte-face ; revirement. 3. (1834). Au plur. Motif d’ornementation en ligne brisée. Syn. : bâtons brisés. 4. Techn. Appareil formé de pièces en X articulées pouvant s’étendre ou se raccourcir. II- (1768). Zool. Papillon (bombyx disparate) dont la chenille dévore les feuilles des saules et de divers arbres.
CITATIONS FRANÇAISES
« Zigzag
de l’aisé sur les Champs Elysées
Avec Aziz et Lisa, la crise on l’a frisée
Quelques zazous se font des bisous
Tandis qu’Aziz et Lisa se font des baisers dans le cou […] »
MC Solaar, Zig zag de l’aisé
« Elle
s’aventurait, avec son filet de soie attaché au bout d’un jonc, après les
colibris, pleins d’indépendance, et les papillons aux zigzags
agaçants. »
Lautréamont, Les Chants de Maldoror
.
Premier mot :
AMBIANCER
deuxième mot :
A tire-larigot
Tire-larigot (à) [atiʀlaʀigo] loc. adv. – ÉTYM. 1536 ; de 1. tirer (IV.) « aspirer », et larigot *.
→ Beaucoup, en quantité. Boire à tire-larigot. → Gogo (à). →« Deviens gras, mon Antoine, bois et mange à tire-larigot. Que tu vives au moins le dernier. » Marcel Jouhandeau, Chaminadour, IV, Le bandit, II.
*Larigot [laʀigo] n. m. – ÉTYM. 1534 « flûte » ; refrain d’une chanson, 1403 ◊ pour l’harigot, d’origine inconnu.
→ Jeu d’orgue, appelé aussi petit nasard.
CITATIONS FRANÇAISES
« Dans les campagnes y a les filles
Les filles qui vont chercher l’eau
À tire-larigot »
Jacques BREL , C’est comme ça
« Mais, que diable, l’ingénierie-conseil est aussi un service, et nous produisons des ingénieurs à tire-larigot ! »
Guy Paquin, Québec Science
Commentaires
Nous nous demandons combien de concours nous allons faire pendant l'année... L'année dernière, nous en avons fait 2...
Et on a PERDU! Nous étions dégoutées d'avoir perdu autant d' heures de travail pour rien...
Cette année, on espère gagner! ; )