Les plans, des éléments révélateurs dans Snake Eyes

Brian De Palma déploie une multitude de prises de vues pour apporter de la variété au film et pour montrer au spectateur des éléments qu’il ne verrait pas du même angle selon le type de plan.


Le film est divisé en deux parties. La première partie est un huit clos où l’on voit la scène de l’attentat en étant positionné dans le public. Le suspense reste donc intact car le spectateur ne voit pas le meurtrier. Cette première partie est en fait un long plan séquence de 13 minutes où la caméra suit Rick Santoro dans le futur casino. La deuxième partie est l’enquête. Accompagné du policier, on découvre petit à petit les éléments du meurtre à travers les écrans et la salle de surveillance. Durant tout ce film, on suit Rick Santoro (Nicolas Cage) dans sa « quête » pour trouver le tueur. On vit donc deux fois la même scène, une fois en étant dans le public donc en ne voyant rien et une fois à travers les caméras de surveillance. 

Brian De Palma utilise beaucoup de caméras de surveillance pour illustrer l’observation, donc la surveillance. Dans Snake eyes, Rick Santoro utilise les caméras pour retrouver Julia Costello. La plupart des plans vus à travers les écrans sont en plongée et sont des plans d’ensemble car les caméras sont toujours en hauteur.

Rick Santoro découvre également que Lincoln Tyler fait semblant d’être K.O pour que le public (les témoins) soient concentrés sur le ring et donc ne voient pas le tueur. Le policier découvre également que Kevin Dunn (censé être son meilleur ami) est le principal protagoniste de l’assassinat grâce à la caméra « illégale » placé en hauteur. Brian De Palma utilise beaucoup de caméras de surveillance pour illustrer l’observation, donc la surveillance et dans Snake eyes, Rick Santoro utilise les caméras pour retrouver Julia Costello.
La plupart des plans vus à travers les écrans sont en plongée et sont des plans d’ensemble car les caméras sont toujours en hauteur. Rick Santoro découvre également que Lincoln Tyler fait semblant d’être K.O pour que le public (les témoins) soient concentrés sur le ring et donc ne voient pas le tueur. Le policier découvre également que Kevin Dunn (censé être son meilleur ami) est le principal protagoniste de l’assassinat grâce à la caméra « illégale » placée en hauteur.

 Le rythme du film est très rapide, il est aidé de nombreux plans séquence et de split screens. En enchainant les prouesses techniques, De Palma réussit à avoir un film très fluide même s’il y a peu de coupures. Il donne directement le ton en commençant par un long plan séquence de 13 minutes. Ce dernier nous fait penser au film « La Corde » , d’Alfred Hitchcock,  qui commence de la même manière.

Snake eyes est donc un film très subtil, où chaque type de plan, chaque cadrage et chaque angle de vue est choisi avec minutie pour faire vivre au spectateur la meilleure expérience cinématographique possible.

  

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