ciné blog, collège robert doisneau, montrouge

Quand nous sommes entrés pour la première fois, dans la salle de projection, surveillés par des gardes du corps comme un fort rempli de pièces d’or, nous étions impressionnés par le nombre de journalistes présents.

La salle était immense, pleine à craquer. Le film a démarré, le son nous a complètement entourés, nous étions captivés.

Nous ne savions absolument pas à quoi nous attendre. Nous ne parlons pas une miette d’italien, donc le titre « Fiore » ne nous inspirait rien. Nous avons appris plus tard qu’il signifiait « Fleur ».

Dès le deuxième film, nous nous sommes sentis déjà comme des habitués de la Quinzaine des Réalisateurs. La magie était toujours présente. Dès le générique de fin, certains films faisaient lever les spectateurs qui applaudissaient à tout rompre, comme pour « L’effet aquatique » de Solveig Anspach et « Divines » de Houda Benyamina.

L’émotion augmentait encore lorsque les acteurs et les réalisateurs entraient sur scène aux côtés d’Edouard Waintrop, délégué général de la Quinzaine des Réalisateurs, pour répondre aux questions de la salle, pour rire et pleurer avec nous. La fierté, la passion que l’on pouvait lire dans leurs yeux,  montrent à quel point ils sont heureux de nous présenter tout leur travail.