« Tour de France » : la rencontre entre deux opposés

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Far’Hook (Sadek), un jeune franco arabe ayant percé dans le monde du rap prépare son concert mais suite à une altercation du quartier, il part pour servir de chauffeur à Serge (Depardieu) le père de son producteur.

C’est un ancien maçon du nord de la France, raciste et râleur, il rêve de faire le tour des ports de France sur les traces du peintre Vernet. Choc des cultures et des générations garanties avec ce jeune rappeur plein d’ambition et ce retraité bouleversé par le passé. Une amitié va se créer et les mènera à Marseille pour un concert mémorable.

Les personnages principaux sont attachants et complémentaires. Ils se découvrent au fur et à mesure du film. Ils ne sont pas finalement aussi différents qu’ils ne pensaient.

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Le thème principal a été abordé d’une manière légère sans perdre de son importance. Serge fait beaucoup d’amalgames en associant les musulmans à des terroristes, ce qui peut être choquant suite aux évènements qui se sont déroulés en France cette année. C’était un pari risqué car le racisme est un sujet délicat. Mais dans ce film, les propos n’étaient pas si mal interprétés comme si Far’Hook passait outre, ce qui apaisait la tension qui existait. Grâce à l’attitude de Far’Hook face à cette situation, les deux hommes se sont apprivoisés et ont appris à se connaître.

Ma morale du film : Lorsque l’on apprend à se connaitre, on arrive plus facilement à s’apprécier.

Ce film donne une réelle leçon de vie sur le jugement à l’autre.