revue de presse: Whiplash, un combat en crescendo !

Whiplash.jpg
 

 

Whiplash un film de Damien Chazelle, mené par le tempo du jazz. Andrew 19 ans à un rêve, intégrer le prestigieux orchestre de Mr Fletcher.  Qui est connu comme le meilleur de la ville. Mais ce jeune batteur arrivera t’il à supporter le programme peu orthodoxe de ce chef d’orchestre? A passer outre ses moqueries et humiliations constantes? Plus qu’un film sur un jeune virtuose, c’est un véritable tournoi de sport qui se joue entre un entrainement acharné et une compétition entre les différents musiciens . Andrew n’hésitera pas à verser quelques gouttes de sueurs et de sangs.


De nombreuses critiques ont été faite autour du film Whiplash positive comme négative. La première critique positive que j’ai lu et celle de Laura Tuffery. J’ai apprécié sa critique, particulièrement  sa comparaison entre Fletcher et Andrew à des boxeurs sur un ring mais je ne rejoins pas l’une de ses idées:  «  Andrew n’est en apparence ni plus ni moins doué que les autres, il se fait remarquer par sa relative absence de réactivité à la réprimande ou à la flagornerie ». Je ne suis pas d’accord avec cela car le chef d’orchestre est perspicace et voit le talent la où les autres ne le voient pas. Il ne se serait également pas dérangé pour une personne qui n’en vaut pas la peine.
Lepoint.fr rejoint Laura Tuffery sur la comparaison du « match de boxe », j’ai aimé cet article léger et simple autant dans l’écriture que dans la présentation. Un article qui nous persuade d’aller voir ce chef d’oeuvre.
Dans toute lecture une fausse note est vite arrivée. L’article de ecranlarge.com m’a particulièrement déplue je n’ai pas trouvé judicieux et approprié certaines remarques comme dire que Wisplash est un métrage déjà vu, je cite "recycler avec habilité" de Full Metal Jacket. La relation élève, prof est présente dans les deux films mais le contexte et le contenu du film est bien différent.  Contrairement à Simon Riaux je ne trouve pas que "l'académisme" du film lui enlève son originalité bien au contraire car les méthodes d'apprentissages ne sont pas tout à fait "classique".