Revue de presse: critiques de La La Land

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LA LA LAND

 

La la Land, Etats-Unis, un film de Damien Chazelle avec Ryan Gosling et Emma stone.

Damien Chazelle fait revenir la comédie musicale, dite « retro », en salle avec son nouveau long métrage La la Land.

L’histoire romantique entre une jeune actrice ambitieuse et un jazzman nous fait revivre les plus grands musicals de Broadway.

 

Télérama, dans le n°3498, en a fait deux critiques : une d’avis positif et l’autre négatif.

Avant la critique, Télérama nous fait part de sa rencontre avec Damien Chazelle. Le jeune réalisateur dit « … ce que j’aime le plus dans les comédies musicales : tout en nous entraînant dans la fantaisie, elles font appel à des sentiments que nous connaissons, elles nous parlent de ce que nous vivons. », je trouve que Damien Chazelle a raison. Les comédies musicales nous font rêver et nous donne le sourire en quelques heures seulement, tout en abordant des sujets qui nous parlent comme l’amour, la réussite, et encore l’amour (le plus souvent).

 

Louis Guichard en a fait la critique positive. Je trouve cet article bien écrit et je suis souvent du même avis que l’auteur. La la Land reprend parfaitement les meilleures comédies musicales Hollywoodiennes. L’histoire romantique entre Mia et Seb, qui ne s’apprécie pas au commencement mais qui au fil du film vont tomber amoureux l’un de l’autre, est celle qui nous fait apprécier une bonne veille comédie musicale.

« Ce tourbillon de chansons et de numéros dansés ambitionne de retrouver le lustre d’un Hollywood légendaire. (…)  La La Land y parvient grâce à un équilibre rare entre la dévotion perfectionniste et la relecture inquiète. » Damien Chazelle nous a fait retrouver cet Hollywood légendaire.

 

Pierre Murat en revanche n’a pas aimé le dernier Chazelle. Il en dit un film lent et long : « Si lent, si long que l’histoire de ce couple qui se défait finit par verser dans l’insignifiance. ». Mia et Seb ne versent pas dans l’insignifiance. Leurs rêves Hollywoodiens passent avant tout, avant leur couple. Andrew Neiman, protagoniste de Whiplash (premier long métrage du réalisateur), laisse de côté une fille pour se consacrer pleinement à la batterie. C’est un amour impossible qui a pour obstacle la passion de chacun.

Je trouve Pierre Murat dur avec Ryan Gosling : « … la chanson principale, City Of Stars, visiblement composée sur deux notes et demie pour permettre à Ryan Gosling de l’interpréter. ». Il a eu trois mois afin d’apprendre à jouer du piano, et ces trois mois ont bien portés leurs fruits, Gosling nous le prouve en jouant sur des grands airs de jazz.

 

Enfin, une critique qui m’a aussi plu ; celle de Laura Tuffery.

Dans son article, Laura Tuffery compare La La Land à toutes sortes de sucreries : de la guimauve, du sucre-glace... Ce film est un petit bonbon à déguster !

La critique de Mme Tuffery (longue mais facile à lire) m’a plu, elle n’en dit que du bien et trouve des qualités là où certain pourrait y voir des défauts. Je suis amplement d’accord avec elle : « La La Land est une véritable réussite du genre ».